Environ 1.400 kilomètres de littoral méditerranéen, 300 jours de soleil par an, des sources thermales et des tarifs avantageux : la Tunisie, numéro deux mondial de la thalasso, pousse ses atouts avec l’ambition de ravir à la France sa première place. Korbous, ville thermale perchée sur une colline à une heure de route de Tunis, a été « le premier site de thalassothérapie et de cures thermales » du pays, créé au début du XXe siècle, explique Shahnez Guizani, directrice générale de l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie (ONTH). Cette station balnéaire reste toutefois moins connue à l’international que des destinations comme Sousse, Hammamet, Monastir ou Djerba. Avec 60 centres de thalasso et 390 Spa (centres de remise en forme), dont 84% dans des hôtels, la Tunisie se classe au deuxième rang mondial derrière la France, selon l’ONTH. Des projets sont en cours afin de développer des stations thermales écologiques, dans le village montagneux de Beni M’tir (nord-ouest) ou près du lac d’Ichkeul, ajoute Shahnez Guizani, convaincue que « la Tunisie a tous les atouts pour devenir numéro un mondial ». « Dès qu’on arrive, on trouve les palmiers, le soleil… Que du bonheur ! Mais il y aussi le rapport qualité-prix. Ici, les cures sont bien moins chères qu’en France : 1.000 euros la semaine tout compris au lieu de 3.000 », souligne Monique Dicrocco, une Française de 65 ans. Et tout ça à… Tozeur de Paris.
LG