Depuis le début de la guerre à Gaza, la compagnie aérienne nationale israélienne El Al est devenue le seul moyen fiable de quitter et de rentrer en Israël. Swiss, Lufthansa ou British Airways ont annoncé ne plus desservir la destination, pour le moment. Dès sa création, la sécurité des passagers était la priorité absolue de la compagnie. Encore aujourd’hui, les vols sont soumis à des normes de sécurité uniques au monde : contrôles minutieux des bagages et des passagers, plaques blindées entre les compartiments passagers et cargo, système de défense antimissile, etc. De plus, la plupart des pilotes ont déjà servi dans l’armée de l’air israélienne et sont formés au combat. Pour couronner le tout : il y a au moins un agent de sécurité caché et armé à bord de chaque vol. Alors qu’El Al avait frôlé la faillite en 2020, la guerre est synonyme de retour à la rentabilité pour la compagnie. L’absence de concurrents et un tel niveau de sécurité lui permettent d’appliquer des prix de billet élevés. À la mi-août, El Al a annoncé une augmentation de ses bénéfices au deuxième trimestre de 150% par rapport à la même période de l’année dernière…
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