Maître Glop, c’est ainsi que je la surnomme depuis des années… A l’époque, Emmanuelle Llop venait de créer Equinoxe Avocats afin de se consacrer aux professionnels du tourisme et de les défendre avec ardeur et gentillesse. Non contente d’arborer la robe noire des avocats, elle porte également la tenue de présidente des Femmes du Tourisme.
C’est bien !👍
« Ce n’est pas parce que j’en suis devenue présidente, mais je salue l’engouement et l’implication formidable de l’ensemble des administratrices, des membres de Femmes du Tourisme. Tout en œuvrant dans la continuation, elles veulent donner un nouvel élan à l’Association : des actions à proposer aux adhérentes, des programmes de formation, des échanges, des rencontres… Nous avons été contactées par l’équivalent de Femmes du Tourisme du Royaume-Uni et nous allons échanger. C’est bien. Car, contrairement à ce que certains pourraient penser, cela montre que nous ne sommes pas un « club de bonnes femmes » qui cultiverait un certain entre-soi, mais une association très nécessaire dans la mesure où notre objectif est la valorisation de la femme dans le tourisme. Je note également que les hommes sont très attentifs à cette démarche. D’ailleurs, l’arrivée de Valérie Boned à la présidence des EdV, malgré la compétence de ses prédécesseurs, a marqué un tournant positif ! Et tous nos projets ne sont pas théoriques, ils sont concrets ! L’autre point « bien« , ce sont les 12 ans du cabinet que j’ai créé, Equinoxe Avocats, et dont je suis assez fière. Ce qui est bien, c’est l’extraordinaire fidélité des professionnels du tourisme. Et des journalistes aussi, avec qui j’échange beaucoup. Tout ceci me porte et m’oblige à réfléchir en permanence. »
C’est pas bien !👎
« Avec mes activités d’avocate, je me rends compte que pour un oui ou pour un non, de trop nombreux procès sont intentés aux professionnels du tourisme. Ce qui n’est pas bien – je plaide un peu contre moi-même – c’est souvent la futilité de ces actions. Ces contentieux représentent du temps et de l’argent pour les professionnels, alors que, franchement, très rares sont ceux qui ne prennent pas soin de l’après-vente. Cette réflexion peut paraître paradoxale, parce que pour moi, c’est ce qui me fait vivre ! Mais vous savez, j’exerce mon métier avec empathie vis-à-vis des pros ! »
OD