C’est notre première invitée de la saison et c’est une femme. Sophie Baillot, présidente d’Un Océan de Croisières et de So Between, a un regard très lucide sur le monde qui l’entoure. Elle est également vice-présidente de Femmes du Tourisme.
C’est bien !
« Notre association Femmes du Tourisme me tient très à cœur. C’est la rentrée cette semaine. Depuis la mise en place de la nouvelle équipe, nous avons installé quatre commissions très actives. Un pôle pour faciliter les contacts et les mises en relation, un pôle communication qui œuvre pour mettre en valeur toutes les actions de femmes (parcours, réussites ou actions de nos adhérentes), pôle développement afin de se rapprocher de nos institutions et un pôle auquel je tiens tout particulièrement : Transmission, partage et solidarité. Nous allons, chaque vendredi, proposer une ligne téléphonique dédiée où chacune, chef d’entreprise ou simple salariée, pourra communiquer librement sur de nombreux sujets. L’idée est de pouvoir, ensemble, trouver des solutions. Je pense que Femmes du Tourisme, c’est plus qu’une association, c’est un véritable club de femmes qui sont là pour s’aider, se soutenir les unes et les autres. Nous participerons aux nombreuses manifestations lors d’IFTM Top Résa. (Stand V090). »
C’est pas bien !
« J’ai relevé, dans l’excellente newsletter du Seto (Seto Travel News), l’éditorial de René-Marc Chikli, notre président, où il s’insurge des critiques incessantes qui frappent la profession. Il a raison. On nous tape sans arrêt dessus et pour n’importe quoi. Ceux qui pensent qu’ils peuvent se passer d’une agence de voyages ont tort. Avec l’instabilité permanente qui existe dans de nombreux pays, il est indispensable de passer par un professionnel. C’est notre métier. Je voudrais que l’on revalorise cette profession qui est souvent la première à dépatouiller des situations inextricables. Nous sommes parfois méprisés par les gouvernements… Nous avons eu le ministre Jean-Baptiste Lemoyne qui a fait un super travail, Olivia Grégoire a été pas mal… Mais maintenant il nous faut au minimum un secrétaire d’Etat ! Nous sommes une profession qui touche au transport, à l’économie, aux affaires étrangères, au digital… ça mérite un représentant tout de même ! »
OD