Il y a quelques jours, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté aux îles Canaries contre le surtourisme. Cela ne s’était jamais produit à une telle échelle auparavant. La police espagnole parle d’environ 20.000 participants, les organisateurs de 55.000. D’après le PDG de TUI, Sebastian Ebel, les manifestants « n’ont rien contre le tourisme ». Ils réclament simplement « un tourisme socialement responsable pour la population locale ». Il précise : « Il existe deux formes de tourisme. D’abord, un tourisme organisé et contrôlé dans le cadre des voyages à forfait classique. Les clients se rendent dans des hôtels construits pour les vacanciers et où travaillent de nombreuses personnes locales. Ensuite, il existe des voyages individuels où les gens organisent leurs vacances en direct et séjournent dans des appartements loués sur Airbnb. Avec pour conséquence : une pénurie de logements et une hausse des prix des appartements. C’est cette forme de tourisme non réglementé qui pousse les gens à descendre dans la rue et à s’inquiéter pour leur avenir. Alors que l’offre des TO est soumise à une réglementation toujours plus stricte, les voyages à forfait constituent la forme de voyage la plus sûre : dans aucun autre secteur, les clients ne bénéficient d’une protection comparable. » CQFD.
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