PSG, Arsenal, Bayern de Munich… Autant de clubs de football auxquels le Rwanda s’est associé pour promouvoir son tourisme via sa campagne « Visit Rwanda ». L’agence rwandaise de développement ne communique pas les montants versés aux clubs pour cette publicité, mais l’organisme gouvernemental l’assure, les investissements massifs dans le sport en général sont positifs pour le pays. « Il y a eu des réticences au début, parce que c’était une nouvelle approche, reconnaît la directrice générale du tourisme, Mickaella Rugwizangoga. Aujourd’hui tout le monde s’accorde sur le fait que cette campagne a énormément de retombées positives pour le Rwanda. Par exemple, concernant Arsenal, le nombre de touristes venant d’Angleterre a triplé. On est à plus de 600 millions de dollars de revenus liés au tourisme, ce qui représente à peu près 10% du PIB national, et à 200.000 emplois. » Elle assume la stratégie d’un tourisme haut de gamme, voire de luxe : « Nous ne sommes pas un grand territoire par la taille : 26 000 km². De ce fait, on est sur un tourisme haut de gamme, écologique, à volume modéré. » Un visiteur étranger doit par exemple débourser près de 1.400 euros pour une rencontre d’une heure avec les gorilles de montagne. Même si la discussion n’est pas aisée, on reste courtois : le mâle dominant peut atteindre 1,70 mètre pour 250 kilos.
LG