Situé en face de l’endroit où les premières toilettes publiques de Melbourne ont ouvert leurs portes en 1859, le musée Unko d’Australie est le dernier en date d’une série qui a vu le jour au Japon et à Shanghai au cours des cinq dernières années. De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un musée consacré aux excréments. « Unko » est en effet l’un des mots japonais les plus doux pour désigner les déjections. Après avoir acquitté un prix d’entrée d’environ 15 euros, on peut découvrir une incroyable variété d’excréments présentés sous forme plus ou moins artistique : empilés dans une fosse, suspendus au plafond, brillants de manière menaçante dans un couloir sombre et recouvert de miroirs… « Pour les Japonais, c’est une chose ordinaire, à apprécier comme une sorte de divertissement », explique Masaru Kobayashi, directeur des Unko Museum. Cela est dû en grande partie à l’esthétique kawaii du Japon, qui parvient à rendre attachantes même les « choses très sales et puantes ». Certes, c’est en tout cas une bonne idée d’activité pour terminer une journée de m…
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