
À partir du 12 octobre, la France déploiera l’Entry/Exit System (EES) sur 120 sites — ports, aéroports et gares internationales. Ce système remplacera le tampon manuel par un enregistrement numérique des voyageurs non-européens : noms, numéros de passeport, photo et empreintes, conservés jusqu’à cinq ans. L’objectif est de contrôler 100 % des entrées d’ici six mois. Le ministère de l’Intérieur reconnaît que les temps d’attente seront « plus longs », mais mise sur des bornes de préenregistrement et sur un lancement progressif, avec seulement quelques voyageurs concernés au départ. En cas de saturation, il sera possible de suspendre temporairement la biométrie pour revenir aux contrôles classiques. Avec 100 millions de visiteurs étrangers en 2024, la France est particulièrement exposée aux risques d’embouteillages dans ses aéroports et ports. Un progrès qui risque bien de nous faire regretter les tampons.
LG