
Malgré leur répétition, les épisodes caniculaires n’ont pas encore bouleversé les habitudes de départ en vacances. « Aujourd’hui, le gros des séjours se concentre toujours en juillet-août, en France, et principalement sur le littoral », rappelle Sandra Hoibian, directrice du Crédoc. Même chez les plus aisés ou les seniors, la quête de fraîcheur progresse mais reste marginale. « On voit une hausse des intentions de départ vers la Bretagne, mais l’Espagne, l’Italie ou la Grèce restent largement en tête. » Pour l’instant, seules les activités sur place s’adaptent : horaires décalés, hébergements climatisés, et fréquentation accrue des lieux fermés. La météo devient un critère plus déterminant à la marge – chez les jeunes, les voyageurs de dernière minute ou les retraités – mais le critère budgétaire reste largement dominant. « Le paysage touristique évolue lentement, surtout quand la majorité réserve à l’avance. »
LG