
Un an après les Jeux olympiques, l’effet sur la fréquentation touristique reste modeste. Paris n’a pas connu d’explosion du nombre de visiteurs, malgré une vitrine planétaire. “+2% depuis janvier, c’est une petite progression”, tempère Didier Arino (Protourisme). Selon Leslie Rival, secrétaire générale d’Alliance France Tourisme – qui rassemble des géants du secteur comme Accor, SNCF, ADP ou Disneyland Paris –, “l’impact spécifique des JO est difficile à mesurer”. L’été 2025 s’annonce correct, mais les réservations tardives et l’impossibilité d’identifier les vraies motivations des visiteurs brouillent les repères. Atout France rappelle que l’été 2024 avait vu les touristes traditionnels éviter Paris, remplacés par des fans de sport. La ministre Nathalie Delattre évoque pourtant un “élan post-JO” avec +8% d’arrivées aériennes au premier trimestre, mais l’Insee constate -1.5% dans les hébergements hors campings. Leslie Rival estime qu’il “manque encore une stratégie industrielle du tourisme” et invite à suivre l’exemple de Londres après 2012. Dans l’aérien, la Fnam regrette que la France soit le seul marché en repli cet été en Europe, pénalisée par sa fiscalité. Le tourisme reste au pied du podium.
LG