
Le nombre de visiteurs européens aux États-Unis a reculé de 17% en mars, mais progressé de 12% en avril par rapport à 2024, selon l’agence américaine NTTO. Les arrivées en provenance d’Allemagne et du Royaume-Uni ont suivi la même courbe, avec un net recul en mars (–28% et –14%) suivi d’un rebond en avril (+14% et +15%). En cause, des vacances scolaires décalées, mais aussi des promotions sur les vols, notamment pour New York (dès 600€ l’aller-retour). Mais derrière les chiffres, un malaise persiste : rhétorique politique clivante, durcissement des contrôles, climat d’insécurité juridique pour les voyageurs… « On ne se sent plus vraiment les bienvenus », confie un touriste britannique. En France, les intentions de départ reculent de 25% selon Protourisme, et les départs de cet été chuteraient de 11%. Le World Travel and Tourism Council estime à 12.5 milliards de dollars les pertes liées à la baisse des dépenses des voyageurs internationaux cette année aux États-Unis. Le rêve américain est en solde.
LG