
Les voyageurs se rendant aux États-Unis depuis des pays comme la France, la Grande-Bretagne ou l’Allemagne pourraient bientôt voir leur historique sur les réseaux sociaux examiné sur cinq ans. C’est ce que propose désormais le Customs and Border Protection (CBP), qui souhaite durcir les conditions du programme d’exemption de visa. Les visiteurs éligibles, qui peuvent séjourner 90 jours sur simple Esta, devraient alors fournir une série de données personnelles bien plus détaillées : comptes de réseaux sociaux, adresses électroniques des dix dernières années, mais aussi noms, dates et lieux de naissance, ainsi que lieux de résidence de leurs parents, conjoints, frères, sœurs et enfants. Selon plusieurs observateurs, le gouvernement américain pourrait même interpréter l’absence d’activité sur les réseaux comme un signe de dissimulation, au détriment du demandeur. Autrement dit, même lorsqu’on n’a rien à se reprocher, on devient suspect. Les États-Unis semblent décidément prêts à tout pour décourager les visiteurs.
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