
La nouvelle Carte des risques de Safeture pour 2026 confirme une réalité tenace : les zones de conflit restent les destinations les plus dangereuses. Afghanistan, Birmanie, Pakistan, Soudan, Soudan du Sud, Ukraine, Haïti, Venezuela, Équateur ou Somalie cumulent violences, instabilité politique et absence d’État. À ces menaces s’ajoute la faiblesse des systèmes de santé : Afghanistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République centrafricaine, Syrie, Yémen, Haïti ou RDC manquent d’infrastructures, obligeant les voyageurs à anticiper une éventuelle évacuation médicale. D’autres pays, comme le Myanmar ou la Corée du Nord, compliquent les déplacements par un contrôle étatique strict. Libye, Somalie, Haïti ou Guyana affichent en plus une criminalité élevée et des transports défaillants. Sans vraiment de surprise, l’Afghanistan reste particulièrement hostile, notamment pour les femmes et les personnes LGBTQ+. Avec des taux de criminalité très bas, Munich, Singapour, Perth, Abou Dabi, Berne, Reykjavik ou Tokyo figurent parmi les villes les plus sûres du monde. Prudence toutefois lors de la planification d’un voyage car les risques évoluent rapidement, comme on l’a vu au Proche-Orient. La carte, très lisible grâce à son échelle de couleurs, surpasse largement celle du Quai d’Orsay, mais elle risque de faire des mécontents.
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