
Le précédent gouvernement conservateur britannique avait soutenu le projet du Puy du Fou d’implanter un parc à thème de 600 millions de livres en Oxfordshire. Mais des échanges de courriers obtenus via la loi britannique sur la liberté d’information révèlent qu’en 2022, le ministre du Commerce conservateur Dominic Johnson s’était engagé à « aider » l’entreprise dans sa recherche de site. Le ministère du Commerce a confirmé avoir accompagné le projet, présenté comme un « investissement substantiel » créateur d’emplois. Mais la polémique a commencé lorsque le fondateur du Puy du Fou, Philippe de Villiers, a été critiqué pour avoir exprimé des opinions d’extrême droite, tandis que son fils Nicolas, qui dirige l’entreprise, avait semblé faire l’éloge de Poutine après l’invasion de la Crimée en 2014. De son côté, la société affirme avoir rompu tout lien avec la Russie depuis 2014 et accuse les opposants de « théories du complot ». Soutenue par des fans britanniques regroupés sous la bannière We Want Puy du Fou UK, la société a déposé sa demande de permis de construire en août, convaincue d’avoir l’appui de Londres pour transformer les champs d’Oxfordshire en décor médiéval. En Grande-Bretagne, cette histoire de fous pourrait se révéler un puits sans fond.
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