
Comment voyager autrement sans saturer les incontournables ? À Brasov, au cœur de la Transylvanie, la réponse passe par le projet européen Tourism in Balance, qui associe six villes dont Rome, Séville ou Amsterdam. Objectif : mieux répartir les flux dans l’espace et le temps. Pour anticiper les effets du surtourisme, la région roumaine mise par exemple sur des initiatives comme Gastro Local : des repas faits maison proposés par les habitants des zones rurales pour 16 € le menu. À Vama Buzaului, près de la réserve des bisons, les visiteurs découvrent ainsi une cuisine locale et familiale, avec au moins 70 % de produits d’origine régionale. « Ce que nous proposons aux touristes, c’est ce que nous mangeons en famille », explique Alina, l’une des cuisinières. C’est en effet plus alléchant que n’importe quel fastfood surfréquenté.
LG