
Alors que l’Europe rouvre la révision du règlement encadrant les droits des passagers en cas de retard, d’annulation ou de refus d’embarquement, dix associations de consommateurs françaises dénoncent un projet qui ferait reculer les protections actuelles. En ligne de mire : le passage du seuil d’indemnisation de 3 à 5 heures de retard (voire 9 selon la distance), l’élargissement des “circonstances extraordinaires” excluant toute compensation, et l’obligation pour les passagers de faire une démarche dans les 6 mois pour espérer être indemnisés. Des changements majeurs, jugés inacceptables par les associations, qui redoutent une “prime à la piètre qualité” pour les compagnies aériennes et un affaiblissement de la jurisprudence européenne. Elles appellent la France et les États membres à défendre les acquis… et à ne pas transformer les droits des passagers en parcours du combattant.
LG