
Le controversé secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, brigue un troisième mandat. Une ambition qui ne fait pas l’unanimité, notamment auprès de l’ancien ministre grec du Tourisme, Harry Theoharis, et de l’ancienne ministre mexicaine du Tourisme, Gloria Guevara, qui convoitent également le poste. Aujourd’hui, ce sont les deux prédécesseurs de Zurab Pololikashvili, Francesco Frangialli (secrétaire général de 1997 à 2009) et Taleb Rifai (de 2010 à 2017), qui réclament son départ dans une lettre ouverte intitulée « Le temps est venu de changer ». Ils l’accusent notamment d’avoir truqué les élections de 2021 afin d’empêcher une compétition ouverte et équitable, et de pratiquer le clientélisme. ONU Tourisme compte actuellement 160 pays membres, mais plusieurs nations, dont l’Irlande, le Canada, l’Australie et la Norvège, ont déjà quitté l’organisation, la jugeant totalement inutile. Lors de la cérémonie d’ouverture de l’ITB, Zurab Pololikashvili a une fois de plus prononcé l’un de ses discours retentissants dont il a le secret : « Ce sont la paix et la sécurité qui nous permettent de donner corps à notre vision d’avenir. En mettant l’accent sur l’éducation, l’innovation et l’investissement, nous voulons que le tourisme, en plus d’être un moteur de la croissance économique, contribue aussi à l’autonomisation et à la durabilité. » Pendant ce temps, au sein d’ONU Tourisme, on Zulav son linge sale en famille.
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