Jour : 11 décembre 2024

Le 6 décembre, une grève des fonctionnaires territoriaux en Polynésie française paralyse les déplacements entre les îles, affectant particulièrement les 43 aérodromes dont la sécurité est assurée par des pompiers en grève. Conséquence : 250 vols annulés et 4.200 passagers bloqués, dont 800 touristes. Sur les 118 îles de Polynésie, réparties sur une superficie équivalente à l’Europe, certains voyageurs tentent de regagner par bateau des zones d’où ils pourront ensuite prendre un vol. Corinne Lesnes, en séjour à Fakarava, témoigne : « Quarante personnes ont pris la mer pour rejoindre Rangiroa malgré des conditions difficiles. » Mais tous n’ont pas cette option. Nathalie Rieux, diabétique, s’inquiète pour sa santé après avoir épuisé son insuline. D’autres ne peuvent plus se payer des nuits d’hôtels. La frontière entre le paradis et l’enfer est bien poreuse…

LG

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Selon la carte annuelle des destinations à risques publiée par le cabinet spécialisé dans le renseignement Safeture Riskline, une « détérioration drastique » de la situation est constatée au Moyen-Orient. Israël, la Cisjordanie, Gaza, le Liban et l’Iran figurent désormais parmi les zones classées comme « extrêmement dangereuses ». La destination la « plus déconseillée » cette année est cependant Haïti. Les Maldives sont également considérées comme plus risquées qu’il y a un an, principalement en raison de l’instabilité politique croissante. Cependant, d’autres destinations nécessitent une vigilance accrue. Le Burkina Faso, la Libye et la Birmanie figurent désormais également parmi les pays les plus dangereux. Quant à la Somalie, la Syrie, le Soudan, le Yémen et les zones occupées de l’Ukraine, elles sont depuis plusieurs années classées comme des zones « à haut risque ». En Europe, certains pays sont passés du statut de « risque négligeable » à « risque faible », notamment la Grande-Bretagne et la France. Les raisons invoquées incluent l’augmentation des troubles politiques et des manifestations, ainsi que des événements climatiques tels que des tempêtes et des inondations. Le travail de Safeture Riskline est précieux, mais il suffit de suivre un tant soit peu l’actualité internationale pour comprendre qu’il n’est pas opportun de planifier des vacances à Mogadiscio, Port-au-Prince ou Kaboul.

NB

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