Jour : 6 décembre 2024

Corsair a dégagé son premier bénéfice net annuel depuis 2017, un signe « encourageant » selon son PDG, Pascal de Izaguirre. Clos au 30 septembre, l’exercice 2023-2024 de la société se solde « par un résultat d’exploitation positif de 3 millions d’euros – une amélioration de 40,1 millions d’euros sur un an – et un résultat net également positif d’1,1 million« . Le chiffre d’affaires a quant à lui crû de 9% sur un an à 701 millions, alors que la compagnie a transporté 1,43 million de passagers, une hausse de 5%. Ces résultats sont publiés au moment où la Commission européenne mène une enquête approfondie sur le plan de restructuration modifié de l’entreprise, sortie très endettée de la crise sanitaire. De l’issue de ce dossier dépendra l’entrée en vigueur du nouveau tour de table de Corsair, qui a annoncé en septembre l’arrivée du PDG du groupe agro-industriel Advens, Abbas Jaber, avec 40% du capital. Pour l’instant, le champagne reste au frais.

LG

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Le 26 novembre dernier, une passagère clandestine originaire de Russie réussit à embarquer à bord d’un vol Delta Airlines entre New York et Paris en déjouant tous les contrôles de sécurité à l’aéroport, notamment celui où l’on vérifie les documents de voyage et d’identité, et à la porte d’embarquement. Dans l’avion, elle se cache dans les toilettes et se fait repérer au bout de six heures de vol… Elle est arrêtée après l’atterrissage de l’appareil à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et placée en garde à vue. Elle explique avoir fui son pays, car elle serait, selon elle, traquée par les services secrets russes. Elle affirme même avoir été empoisonnée au polonium, ce que n’a pas démontré un examen médical. Elle a fini par embarquer sur un vol retour vers New York assuré par Delta. Reste cette question : Comment une femme a-t-elle pu déjouer les différents contrôles de sécurité à l’aéroport JFK ? En revanche, pour nous confisquer une bouteille d’eau, il y a un vrai savoir-faire.

LG

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L’Assemblée nationale du pays communiste a approuvé l’ambitieux projet ferroviaire d’une ligne à grande vitesse entre Hanoï et Hô Chi Minh-Ville, dont le coût est estimé à plus de 67 milliards de dollars américains (63 milliards d’euros). Selon le ministère des Transports, le trajet en train, qui peut rouler jusqu’à 350 kilomètres heure, durera environ cinq heures. Jusqu’à présent, il fallait plus de 30 heures. La distance entre les deux villes est de plus de 1.500 kilomètres. D’après les plans, le projet ferroviaire à grande vitesse nord-sud traversera 20 villes et provinces. Un premier appel d’offre sera lancé en 2025. Les Français sont sur les rangs. Les autorités visent un démarrage des travaux en 2027. Tout d’abord, le tronçon d’environ 400 kilomètres entre Hô Chi Minh-Ville et la ville côtière de Nha Trang, très apprécié des touristes, sera réalisé. Le train pourrait entrer en service en 2035. Si le prix du billet reste raisonnable, ce sera une bonne alternative à l’avion.

NB

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