A cause de la faiblesse du prix du baril, le plus grand exportateur mondial de pétrole, l’Arabie saoudite, serait à court de trésorerie, et rencontrerait des difficultés pour faire face à sa longue liste de mégaprojets liés à Vision 2030. En 2016, le prince héritier avait annoncé sa Vision 2030, un plan d’action pour remodeler l’économie saoudienne en 14 ans, et s’affranchir du pétrole. Neom (une ville verticale sans voiture d’un million d’habitants dans le désert) en est le volet le plus important. Son coût était initialement estimé à 500 milliards de dollars. Comme pour tous les chantiers du monde, les devis ne sont pas tenus et les coûts augmentent. Mais comme les prix du Brent sont en baisse, à 72 dollars le baril, les chantiers traînent. Le FMI estime que le baril devrait être à 96 dollars pour que l’Arabie saoudite puisse équilibrer son budget. L’arrivée de Donald Trump – qui a clamé durant toute sa campagne « drill, baby, drill ! », annonçant une nouvelle ère de surproduction d’énergie fossile -, ne devrait pas arranger les affaires du royaume.
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