Le Réseau Action Climat (RAC) prône l’introduction d’une « taxe grands voyageurs » pour pénaliser « les riches urbains », principaux utilisateurs d’avions, jugeant que la baisse du trafic aérien est le seul moyen efficace pour réduire les émissions de gaz responsables du réchauffement. Cette taxe fonctionnerait à l’inverse du système de fidélité des « miles » : plus un passager prend l’avion, plus le prix unitaire d’un billet augmente. Cette mesure « permettrait de baisser les émissions du secteur aérien de 13,1%, tout en faisant peser l’essentiel de l’effort sur les passagers les plus réguliers et en générant 2,5 milliards (d’euros) de recettes ». Le transport aérien est utilisé « surtout par les personnes aisées, urbaines, diplômées et plutôt jeunes pour partir en vacances », souligne le Réseau Action Climat, qui ne veut visiblement pas voir qu’il y a bien longtemps que le transport aérien n’est plus réservé aux riches.
LG