La décision du tribunal de commerce dans le litige opposant l’Umih à la plateforme américaine Airbnb, accusée de « concurrence déloyale » sera rendue le 21 octobre. Lors de l’audience, l’avocat de l’Umih, Jonathan Bellaïche, a dressé des parallèles avec la plateforme Uber et la concurrence aux taxis et estimé notamment qu’Airbnb laissait en ligne des annonces « illicites« , sans numéro d’enregistrement. Le conseil d’Airbnb, Jean-Daniel Bretzner, a indiqué que certaines vérifications étaient impossibles pour la plateforme en raison du règlement de protection des données, empêchant notamment l’obtention de certificats médicaux, des raisons médicales permettant aux particuliers de déroger à la règle limitant à 120 jours par an la location de leur logement, là où celle-ci est en vigueur. « Il existe une différence majeure entre les professionnels de l’hôtellerie et les hôtes, qui sont – pour l’immense majorité – des familles françaises qui partagent occasionnellement leur propre bien quelques jours par mois, fait valoir la plateforme dans un communiqué. Nous envisageons toutes les options légales pour mettre fin aux pratiques hostiles de ce lobby hôtelier et protéger le droit des Français à louer leur bien. » Airbnb en Robin des Bois du pouvoir d’achat des familles français, il y a quand même quelque chose qui sonne faux.
LG