Une peinture de Jonathan Yeo représentant Charles III a été dévoilée cette semaine. Il s’agit de la première œuvre officielle depuis le couronnement du roi. Il est noyé de tons rouges qui, d’après l’artiste, représentent le souverain britannique dans son uniforme rouge des gardes gallois, dont il a été nommé colonel régimentaire en 1975.
Jour : 17 mai 2024
Au large de Mandelieu, la plage flottante Canua Island est opérationnelle
La plage flottante Canua Island, qui n’avait pu être installée l’an dernier à la suite d’une polémique sur son impact environnemental, est désormais opérationnelle au large de Mandelieu-la-Napoule. Cette luxueuse plateforme de 1.750 m2 sur deux étages, posée sur un trimaran et ancrée à 600 mètres du bord de mer, peut accueillir jusqu’à 350 personnes et propose d’allier l’expérience d’une plage privée à celle d’une sortie en mer, avec un bar-lounge, un restaurant, une piscine d’eau douce… Le projet a suscité de vives réactions : une pétition évoquant les nuisances pour la faune, la flore et les riverains lancée l’an dernier a recueilli près de 20.000 signatures. Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier (Renaissance), a même fustigé « une aberration écologique ». Le maire de Cannes, David Lisnard (Les Républicains), s’est pour sa part élevé contre une « concurrence déloyale » vis-à-vis des plagistes et restaurants de la côte. Mais la justice, saisie par les promoteurs, a enjoint à l’Etat d’accorder ses autorisations au trimaran. De plus, pour le promoteur, Canua Island gâche nettement moins le paysage de la baie de Cannes que les navires de croisière. Toujours attaquer un autre quand on n’a pas les cuisses propres.
LG
SNCF : « Le voyage ne s’arrête pas en gare »
La SNCF innove en s’associant à Accor. Après avoir ouvert son site aux VTC, le transporteur ferroviaire propose désormais l’offre hôtelière d’Accor. Depuis SNCF Connect, les utilisateurs pourront accéder à la plateforme de réservation d’Accor, All, après avoir réservé leur billet de train ou en cliquant directement sur l’onglet « Bien plus que du train ». Comme le dit non sans humour la SNCF, « le voyage ne s’arrête pas en gare ». Cette innovation s’accompagne cependant de l’abandon du service de VTC « Mon Chauffeur » qui a cessé ses activités. Dans le même temps, Uber se lance dans la réservation de trains en lançant Uber Trains en Espagne. Si le voyage ne s’arrête pas en gare, bientôt, la SNCF nous proposera-t-elle des billets d’avion ?
EB
La fréquentation des aéroports parisiens reste en deçà des niveaux pré-covid
Quelque 8,76 millions de voyageurs ont transité le mois dernier par Paris-Charles-de-Gaulle (CDG) et Paris-Orly, un chiffre en hausse de 7,2% par rapport au même mois de 2023, a précisé jeudi leur gestionnaire, le Groupe ADP, dans son bilan mensuel. Les volumes restent inférieurs à ceux d’avant la pandémie. En avril, CDG et Orly ont retrouvé 92,8% de leurs passagers du même mois de 2019, une amélioration de 0,9 point par rapport à mars. C’est CDG, davantage orienté vers les destinations lointaines, qui a tiré la tendance à la baisse, avec un taux de reprise de 88,5% dû au marasme des liaisons vers l’Amérique latine (79,6% d’avril 2019), l’Asie-Pacifique (83,5%) et le Moyen-Orient (85,3%). Orly, de son côté, a déjà retrouvé ses volumes pré-covid, à 102,1% du nombre de passagers d’avril 2019 le mois dernier. Tous ces résultats auraient été encore meilleurs sans la grève des contrôleurs aériens qui a contraint les autorités à annuler le 25 avril 75% des vols à Orly et 55% à CDG. Depuis, les revenus des ex-grévistes sont, eux, en progression : entre 226 et 1.001 euros net par mois, en fonction des catégories.
LG
Jurisprudence : les compagnies ne sont pas responsables du retard d’un vol causé par un manque de personnel à l’aéroport
A l’aéroport, un manque de personnel pour charger les bagages peut être considéré comme une « circonstance extraordinaire » justifiant un retard de vol. C’est ce que la Cour de justice européenne (CJUE) de Luxembourg a décidé hier dans une affaire en provenance d’Allemagne. En 2021, un vol de la compagnie maltaise TAS au départ de Cologne et à destination de l’île grecque de Kos avait été retardé de près de quatre heures parce qu’il y avait trop peu de personnel à l’aéroport pour charger les bagages dans l’avion. D’après la réglementation européenne, en cas de retard de plus de trois heures, les passagers ont droit à une indemnisation, sauf circonstance extraordinaire. La CJUE a donc défini « deux exigences » pour qu’il y ait « circonstance extraordinaire« . Premièrement, la cause du retard ne doit pas faire partie des activités normales de la compagnie. Deuxièmement, celle-ci ne doit pas être en mesure d’en contrôler le défaut, c’est-à-dire de contrôler l’exploitant de l’aéroport en charge des bagages. Désormais c’est au tribunal allemand de décider si, dans ce cas particulier, il y a « circonstance extraordinaire ». Si oui, la compagnie n’aura plus à indemniser les passagers.
NB