Il aurait bien aimé être reconduit pour un nouveau mandat à la tête du Groupe ADP. Il n’est pas content du tout, Augustin de Romanet, que l’Etat – actionnaire majoritaire d’ADP – ne lui ait pas accordé sa confiance pour cinq ans supplémentaires. Lui qui, en arrivant à la tête du groupe en 2012, avait immédiatement remercié les patrons de Roissy et d’Orly, ne semble pas comprendre… C’est pourtant simple et je vais vous le narrer très simplement : non seulement cet homme est âgé de 63 ans, ce qui en soit n’est pas grave, mais chez ADP, l’âge de la retraite est sans appel, c’est 65 ans. C’est pour cette raison que Pierre Graff avait dû céder la place à Augustin de Romanet en cours de mandat, et donc celui-ci devrait faire de même. Autant nommer tout de suite quelqu’un de compétent et laisser Augustin de Romanet profiter d’une retraite… joyeuse, lui que de toute façon j’ai très rarement vu (pour ne pas dire jamais) esquisser un sourire.
En revanche, du côté des compagnies aériennes, clientes du groupe ADP, on s’est discrètement réjoui de la nouvelle de son départ. Il faut dire que les relations entre Augustin de Romanet et les patrons de compagnies n’ont jamais été des plus cordiales !
Quant à son successeur, on s’agite dans les couloirs. J’ai entendu le nom d’Elisabeth Borne ou encore celui de Jean Castex. A moins que Clément Beaune, écarté du gouvernement Attal, ne se trouve ici un point de chute. Ce qui me ferait bien rire, lui qui a été un ardent défenseur du transport ferroviaire !
OD