Jan-Frederik Arnold, patron de Flightright, réclame une hausse des indemnités en cas de vols retardés ou annulés. « Les taux d’indemnisation doivent être ajustés de toute urgence pour les retards de plus de trois heures, a-t-il déclaré. Leur niveau est resté inchangé depuis l’entrée en vigueur des droits des passagers dans l’UE en 2005, malgré l’inflation. » Il veut un « doublement des tarifs » actuels. Les compagnies aériennes ne vont pas apprécier. Pour un vol moyen-courrier annulé ou arrivant à destination avec plus de trois heures de retard, la législation européenne prévoit actuellement une indemnisation de 250 euros. Pour les trajets longue distance, c’est 600 euros. Le patron de Flightright admet que pour indemniser leurs clients, les compagnies se font moins tirer l’oreille que par le passé, mais il reste encore beaucoup à faire. « S’occuper des passagers en cas de problème n’est absolument pas leur priorité », conclut Jan-Frederik Arnold. Ce n’est pas totalement faux : on en connaît qui attendent toujours depuis cet été leur indemnisation après un vol annulé chez Transavia.
NB