Jour : 21 novembre 2023

Lonely Planet vient de dévoiler le top 10 des sites touristiques durables en 2024. On y trouve, pèle-mêle, les sentiers de la forêt baltique, des écolodges en Afrique du Sud, l’île d’Hokkaido au Japon ou encore le pays de Galles et ses sentiers côtiers. Mais c’est l’Equateur qui arrive tout en haut du classement. Pour le guide australien, « hôte de vastes forêts tropicales, de rivières sauvages, de 20 volcans actifs et abritant environ 6% de toutes les espèces sur Terre, l’Équateur, pays de méga-diversité, a beaucoup à protéger ». Le pays dispose ainsi aux Galapagos du premier aéroport au monde alimenté uniquement par des énergies renouvelables. Les employés sont par ailleurs formés pour attraper par la queue les iguanes imprudents pour les ramener dans un lieu sûr quand un avion est en passe d’atterrir. Rien que pour ça, l’Equateur mérite bien sa première place.

LG

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En Arabie saoudite, Neom, le projet touristique pharaonique de Mohammed Bin Salman, prince héritier, prend forme. Le nom de Neom est formé du préfixe « neo », (nouveau en grec ancien) suivi de « m », pour « Mostaqbal » (futur en arabe) ou, plus modestement, « Mohammed », du prénom de son promoteur visionnaire. A Neom, on trouvera Trojena, le domaine de ski qui accueillera les Jeux asiatiques d’hiver en 2029, Sindalah, la destination de yachting de luxe qui ouvrira ses portes l’année prochaine, et Oxagon, un centre aquatique flottant. Bientôt, ce sera le tour de Leyja, un centre de développement durable et d’écotourisme, et d’Epicon, un complexe balnéaire avec clubs de plage et boutiques. Neom vient récemment de déposer une nouvelle demande de marques auprès des offices des marques des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l’UE et d’Oman, pour une multitude d’autres noms et symboles, comme Xaynor, Zardun ou Aquellum. Ces marques correspondent à des services liés à l’hôtellerie. Vous passez vos vacances où ? A Zardum. Ça le fait, non ?

NB

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Alors que l’Australie a annoncé offrir progressivement l’asile climatique aux citoyens de Tuvalu, le nouveau président des Maldives, aussi menacées par la montée des eaux, a promis à ses citoyens qu’ils ne subiront pas le même sort. « Si nous avons besoin d’augmenter la surface habitable pour vivre ou pour des activités économiques, nous pouvons le faire. » Les projets de réhabilitation ont déjà permis d’augmenter la superficie du pays (300 km2) d’environ 10% ces quatre dernières décennies. Mais, dans un récent rapport, Human Rights Watch (HRW) a accusé « le gouvernement des Maldives d’ignorer ou saper les lois sur la protection de l’environnement, augmentant ainsi les risques d’inondations entre autres dommages causés aux communautés insulaires. » Si le remède est pire que mal…

LG

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