Jour : 11 octobre 2023

Transavia laisse en plan ses passagers qui ont pris leurs billets en agences de voyages

11 octobre 202311 octobre 2023

Plusieurs dizaines de passagers d’un vol Transavia reliant Charm el-Cheikh à Paris ont été bloqués en Egypte samedi à la suite d’un « incident mécanique » peu après le décollage. Tous ont été hébergés une nuit sur place, mais selon un passager, qui était toujours en Egypte mercredi matin, un responsable de Transavia leur a expliqué que la compagnie ne prendrait en charge pour le retour que les passagers ayant acheté en direct, « ceux qui auront eu un billet via une agence de voyages devront s’adresser à l’agence ». Interrogé, Transavia a souligné que les clients qui passent par un intermédiaire « ne peuvent pas toujours être prévenus, la compagnie n’ayant pas systématiquement les coordonnées des passagers ». Aux agences de voyages, « qui ont reçu les mêmes informations que les clients ayant réservé directement », de les avertir. Une défense peu audible.

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Transport

Les règles pour les bagages à main bientôt unifiées ?

11 octobre 202311 octobre 2023

Nicolas Barbéry

Cinq kilos, huit ou dix ? Frais ou non ? Le Parlement européen réclame désormais une normalisation en matière de règlementation des bagages à main. Une résolution que les députés européens viennent d’approuver impose aux compagnies aériennes européennes des règles uniformes concernant la taille, le poids et le type de bagages à main. Il serait temps : selon les députés, « les différentes réglementations imposées par les compagnies ont conduit à des confusions, des retards et des conflits entre les passagers et le personnel ». Rappelons qu’une « résolution » des député européens n’est juridiquement pas contraignante, mais a une signification politique. Donc, chaque compagnie aérienne continuera à faire ce qu’elle veut.

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Transport

Faut-il arrêter de voyager dans les pays qui ne respectent pas les droits humains ?

11 octobre 202311 octobre 2023

Nicolas Barbéry

Anouchka Sooriamoorthy, philosophe mauricienne, et Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, débattent dans les colonnes du Figaro autour de cette question difficile, toujours terriblement d’actualité. Extraits.

Anouchka Sooriamoorthy, considère que « continuer les voyages dans les pays qui ne respectent pas les droits humains, c’est peut-être se faire les complices silencieux de ce qui s’y passe. Mais arrêter, c’est peut-être aussi apporter une sorte de double condamnation à ces populations qui subissent déjà les conséquences de régimes politiques inhumains. »

Agnès Callamard appelle pour sa part « à un tourisme informé, éclairé. Si un touriste décide de partir dans un pays où les violations sont massives, qu’il s’interroge alors sur la façon dont il pourrait en être témoin, qu’il veille à ce que ses activités n’y contribuent pas, qu’il ne descende pas dans un bel hôtel ou un joli centre touristique créé sur le territoire de populations, notamment indigènes, forcées d’en partir. »

Par ailleurs, Agnès Callamard évoque Israël et les territoires occupés. Pour elle, « quand un touriste se rend en Cisjordanie, il contribue directement à une violation du droit international, à une occupation illégale et à un régime fondé sur l’apartheid. Les autorités israéliennes ont favorisé le développement du tourisme dans les Territoires occupés. Airbnb et TripAdvisor en font la promotion, en tirent des profits, et font des touristes non éclairés des complices. » Elle nuance cependant : « En ce qui concerne les Territoires occupés, les murs physiques et mentaux sont tellement présents qu’un touriste non éclairé n’aura aucune idée de ce qui s’y passe. Je ne me permettrais jamais de suggérer qu’on ne peut pas partir en vacances en Israël. Mais, si vous le faites, alors prenez le temps d’aller dans les territoires occupés ou les villages de Bédouins avec une organisation qui va vous montrer leur réalité. »

Anouchka Sooriamoorthy enfonce le clou : « Il y aurait presque ce que l’on pourrait appeler un tourisme de résistance, l’inverse d’un tourisme de masse. En tant que voyageur, on n’a pas à endosser l’histoire, le fardeau du pays, mais qu’on n’y connaisse rien, qu’on ne comprenne pas pourquoi les gens sont là, est quelque chose qui m’a toujours choquée. »

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Destinations

Le guide Michelin va distinguer les hôtels

11 octobre 2023

Laurent Guéna

Après les étoiles, les clefs : à partir de 2024, le guide Michelin va distinguer les hôtels comme il le fait avec les restaurants. Pour répondre à cette demande et « établir dans le domaine de l’hôtellerie une vraie référence de confiance, qui soit le pendant de ce qu’est le guide Michelin au monde de la gastronomie », les équipes du Michelin travaillent depuis quatre ans avec celles de Tablet Hotels – un site américain proposant une sélection de « boutiques-hôtels » -, pour constituer une première sélection, laquelle compte actuellement 5.300 hôtels dans 120 pays. Les restaurateurs ne vont plus être les seuls à passer de mauvaises nuits.

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Hébergement

Drôle d’époque

11 octobre 202311 octobre 2023

Nicolas Barbéry

26 millions d’euros. C’est la somme qu’en moyenne les Français souhaiteraient gagner pour s’affranchir des contraintes matérielles et mener la vie dont ils ont envie. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude Ifop réalisée dans le cadre de la Journée mondiale du rêve qui a eu lieu le 25 septembre dernier. On apprend aussi que 62% des Français rêvent d’être suffisamment riches pour arrêter de travailler. Chez les 18-24 ans, être riche (53%) est plus important qu’être intelligent (39%). Autre enseignement : les plus modestes évaluent à 45 millions d’euros le pactole qui leur permettrait de vivre une vie de rêve, alors que les plus aisés l’estiment à 17,6 millions. Enfin, l’étude révèle que si les Français pouvaient choisir, 49% privilégieraient la richesse, 46% l’intelligence et 5% la beauté. Peut-être… Mais d’une façon générale, et pour paraphraser Coluche, la vie est toujours plus facile quand on est intelligent, beau, riche et en bonne santé, plutôt qu’idiot, moche, pauvre et malade.

Drôle d'époque