Jour : 17 avril 2023

L’aviation d’affaires a connu en Europe une chute de 10 % ces six derniers mois par rapport à la même période un an plus tôt. « La reprise très vigoureuse de 2022 s’est bien calmée », indique l’Association européenne de l’aviation d’affaires (EBAA). En pratique, l’activité des jets privés a connu une embellie durant les deux années de la pandémie « avec la venue d’une clientèle loisirs que l’on n’avait pas en temps normal », précise Bertrand d’Yvoire, président de l’EBAA. De son côté, Greenpeace qui demande toujours l’interdiction pure et simple de ce moyen de transport, dénonce « des émissions de CO2 qui ont plus que doublé entre 2021 et 2022, dépassant les émissions annuelles moyennes de CO2 de 550 000 habitants de l’Union européenne ». Par ailleurs, Transport & Environnement (T&E), une fédération d’ONG actives dans la mobilité au sens large, propose une « vision réformiste plutôt que révolutionnaire », notamment pour les jets. « Le gouvernement doit avoir le courage de proposer un cadre réglementaire qui fixe à 2030 la fin des carburants fossiles pour les vols d’affaires en France métropolitaine. » Encore faut-il que d’autres carburants soient disponibles.

LG

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Un nombre croissant d’entreprises optent pour les voyages en train en Europe. Si la réduction de réduire les émissions de carbone y est pour quelque chose, c’est la hausse des billets d’avion qui en est la raison principale. D’après BCD Travel, aux Pays-Bas, les collaborateurs d’une de ses entreprises clientes privilégient désormais le train à 67%, contre 44% en 2019. TravelPerk, dont le siège est à Barcelone, a vu la part des voyages d’affaires en train augmenter de 52% au cours du quatrième trimestre de 2022, par rapport à 2019. Enfin, chez CWT, 70% des voyages d’affaires au sein d’un même pays européen se font désormais en train. Et quand il y a une grève (comme ça arrive parfois en France), ce sont les locations de voitures qui explosent. Ainsi, chez CWT, on a constaté une augmentation de 15% des locations de voitures en France en mars 2023 par rapport à février.

NB

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Début avril, Air France a sensiblement augmenté les frais de transport des animaux à bord de ses avions. Sur les vols entre la France métropolitaine et les territoires d’outre-mer, l’Europe et l’Afrique du Nord, transporter un animal coûte désormais 200€ en soute et 125€ en cabine (contre 75€ et 55€ auparavant). Sur les autres vols long-courriers, ces frais s’élèvent respectivement à 400€ et à 200€. La compagnie justifie cette hausse par les « coûts importants liés à toutes les attentions déployées en amont et en aval du vol pour garantir la santé et la sécurité des animaux pris en charge » et précise que les tarifs, qui n’avaient pas été revus depuis 2017, s’alignent « avec les pratiques de nos concurrents ». Désolé, chatte Caïd, on n’ira pas à « Echaouira » cet été.

LG

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Le Portugais Luis Rodrigues prend à partir de ce vendredi les rênes de la compagnie aérienne TAP, renationalisée en 2020, avec pour mission de poursuivre la mise en œuvre du plan de restructuration imposé par Bruxelles. Il succède ainsi à Manuel Beja et à sa directrice générale, la Française Christine Ourmières-Widener, limogés début mars en raison du scandale du « Tapgate », provoqué par le versement d’une indemnité de départ à une ancienne dirigeante de la compagnie. TAP est sortie du rouge l’année dernière en dégageant un bénéfice net pour la première fois depuis 2017, à 65,6 millions d’euros, renouant ainsi avec les bénéfices deux ans avant l’objectif fixé dans son plan de sauvetage. « Je quitte… une compagnie plus forte qui a survécu à la pandémie et qui a pratiquement récupéré 100% de son activité », a écrit Christine Ourmières-Widener dans une lettre adressée jeudi aux salariés du groupe aérien. Elle n’a pas reçu les remerciements espérés.

LG

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