Des recherches récentes indiquent que les turbulences en avion deviennent plus fréquentes et plus intenses. Le mois dernier, sept passagers d’un vol Lufthansa en provenance du Texas et à destination de à Francfort ont été hospitalisés pour des blessures mineures après que leur avion a rencontré de fortes turbulences alors qu’il survolait le Tennessee. Et en décembre 2022, environ une vingtaine de passagers ont été blessés sur un vol Hawaiian Airlines entre Phoenix et Honolulu. Ces augmentation et intensification des turbulences seraient la conséquence du changement climatique, en particulier des émissions élevées de dioxyde de carbone affectant les courants d’air. C’est en tout cas la conviction de Paul Williams, professeur de science atmosphérique à l’Université de Reading en Angleterre. Il a en outre indiqué que les turbulences dans un ciel dégagé, qui surviennent le plus souvent à haute altitude et en hiver, pourraient tripler d’ici la fin du siècle. Paul Williams étudie les turbulences depuis plus d’une décennie. Il ne fait quasiment que ça : c’est dire s’il connaît bien le sujet.
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