Après les grosses multinationales, ce sont maintenant les entreprises du tourisme (tour-opérateurs, agences de voyage et compagnies aériennes…), qui s’arrachent les consultants en développement durable. Lors d’une formation, ce salarié d’un voyagiste apprend qu’un simple aller-retour entre la France et un pays européen coûte facilement par personne une demi-tonne de CO2. Pour mémoire, chaque Français en consomme 10 tonnes par an. Et il faudrait n’en consommer que 2 pour limiter le réchauffement climatique. C’en est donc fini de la vente de voyages à l’autre bout de la planète ou de séminaires professionnels dans les îles qui ne sont plus en phase avec les engagements écologiques des entreprises. On rappelle, au passage, la célèbre définition du consultant : « Jeune diplômé que vous payez très cher pour qu’il vous délivre au bout de six mois des informations que vous connaissiez déjà. »
LG