Jour : 7 novembre 2022

Parce que les prix des billets de train devraient augmenter en 2023, en raison de l’explosion des prix de l’électricité, le ministre des Transports, Clément Beaune, a souhaité hier « que l’augmentation des billets de la SNCF soit en tout cas inférieure à l’inflation. Et surtout que ceux qui ont besoin du train au quotidien, les plus modestes, les jeunes qui utilisent les Ouigo par exemple, soient protégés. » Le ministre a demandé à la compagnie ferroviaire de « travailler en matière de prix des billets sur un bouclier tarifaire ». Clément Beaune a dit aussi espérer que l’augmentation des tarifs des péages autoroutiers restent en deçà de l’inflation. Autrement dit, il n’y plus rien à attendre de l’Etat, aux entreprises de prendre leur part.

LG

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Tout n’est pas si sombre chez Eurowings. En effet, les salaires des employés de la filiale low cost de Lufthansa, sont automatiquement indexés sur l’inflation. En 2021, la Banque centrale européenne (BCE) avait mené une enquête sur les salaires indexés sur l’inflation dans la zone euro. Il en ressortait que seulement 3% des salariés du secteur privé en profitaient, essentiellement en Belgique, à Chypre, à Malte et au Luxembourg. En France, mis à part le smic, l’indexation des salaires sur l’inflation est rare. Conséquence : avec une inflation à 6,2%, le ministère du Travail estime que la perte de pouvoir d’achat est de -2,2% pour les employés, de -2,7% pour les ouvriers et de -3,6% pour les cadres et les professions intermédiaires. On est mieux chezEurowings.

NB

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Ryanair a annoncé un bénéfice net de 1,3 milliard d’euros au premier semestre décalé, porté par la reprise du trafic estival, et relève un peu sa prévision de trafic pour l’exercice. L’an dernier au premier semestre, le transporteur irlandais avait enregistré une perte de 48 millions d’euros. Il a comptabilisé 95,1 millions de passagers pendant l’été contre 39,1 millions un an plus tôt. La low cost se félicite d’un « trafic record au deuxième trimestre, d’une solide fiabilité opérationnelle et de tarifs estivaux robustes de 14% plus élevés par rapport aux prix d’avant le covid ». De plus, la compagnie minimise l’impact du ralentissement économique en Europe : « Nous nous attendons à une croissance forte en cas de récession car les consommateurs ne vont pas arrêter de voler mais vont plutôt devenir sensibles aux tarifs. » Donc, à ceux affichés par Ryanair.

LG

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