D’après le cabinet d’études Appinio, 55% des Français assurent que l’inflation a influencé leurs projets pour les vacances de la Toussaint. Un Français sur quatre a même déclaré ne plus partir à cause de la hausse des prix. 31% partiront malgré tout, mais moins loin et moins longtemps. Pour ne rien arranger, la pénurie d’essence vient compliquer les choses. Chez VVF, tout avait plutôt bien commencé. Stéphane Le Bihan, DG, explique que « si la tendance est bonne, nous prévoyons des ventes de dernière minute avec 40% de réservations encore à venir, mais qui dépendront pour beaucoup du facteur météo, et surtout… des possibilités de transport ». Idem en Normandie où les hôteliers s’inquiètent. A Honfleur, dans le Calvados, cet hôtelier gère les annulations : « C’est une catastrophe. Depuis trois jours, il n’y a que ça. Hier déjà, on en avait trois. Avant hier, deux. Et puis là, il y a quelqu’un qui vient d’appeler pour annuler pour la semaine prochaine. » Inflation, carburant, guerre… Ça fait beaucoup. Heureusement qu’on ne parle plus du covid.