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Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

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Catégorie : J’aime/Je n’aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Annick Pellerin

Posted on 27 mars 202527 mars 2025
By Oncle Dom

« Madame Air France ». C’est ainsi que nous l’avions affectueusement surnommée : une femme au regard clair, à l’allure déterminée, mais à la voix incroyablement douce. Directrice des ventes tourisme chez Air France, respectée par l’ensemble de la profession, elle a choisi de prendre une autre voie. Très investie dans les enjeux environnementaux, elle a toujours porté une attention particulière au partenariat entre Air France et l’association A Tree for You. Annick Pellerin est une grande dame, et nous sommes fiers d’avoir croisé son chemin.

Je n’aime pas

« Je n’aime pas que l’intelligence artificielle générative menace certains emplois.

Je n’aime pas qu’une simple recherche sur ChatGPT, Gemini ou d’autres outils consomme deux fois plus d’énergie qu’une requête Google.

Je n’aime pas non plus que de puissants industriels américains envisagent de construire des centrales nucléaires uniquement pour alimenter d’immenses centres de données.

Je n’aime pas que le pouvoir et l’argent soient encore, trop souvent, sources de destruction dans tant de domaines.

Je n’aime pas la direction que prend le monde…

Avons-nous vraiment tiré les leçons de notre histoire ?

Je n’aime pas l’hypocrisie, surtout en politique, ni les éternels râleurs qui ne font que critiquer.

Je rejette cette culture du politiquement correct dans le monde professionnel, le manque de civisme, la malhonnêteté intellectuelle, la fourberie et la cupidité. »

J’aime

« À l’inverse, j’aime quand l’IA permet d’accélérer la recherche, d’assister les humains, de faire gagner un temps précieux — à condition de l’utiliser avec conscience et dans le respect de notre planète.

J’aime quand les périodes anxiogènes deviennent des leviers de réflexion, d’union, et qu’elles rassemblent pour construire un avenir meilleur pour nos enfants.

J’aime la richesse de l’intergénérationnel : transmettre, apprendre des autres, briser les clivages entre jeunes et seniors, et créer de la valeur ensemble, pour le bien commun.

J’aime les personnes structurées mais pleines de fantaisie.

Celles qui osent, testent, sortent des sentiers battus, et nourrissent leur curiosité.

J’aime voyager, découvrir de nouvelles cultures, m’en imprégner — un grand bravo au passage aux professionnels du tourisme qui rendent tout cela possible.

J’aime la bienveillance, l’enthousiasme, l’élan de vie…

J’aime la vie, tout simplement, parce qu’elle est courte — et pleine de surprises. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Christine Crispin

Posted on 20 mars 2025
By Oncle Dom

Le regard vif, l’accent chantant du Sud et une présence qui irradie. Christine Crispin tient solidement la barre de Climats du Monde, tout en participant de plus en plus activement aux travaux des instances professionnelles. Une grande dame qui sourit lorsqu’on lui parle de la durée du travail à 35 heures par semaine. Pour elle, 35 heures, ce serait plutôt une grande journée !

Je n’aime pas👎

« L’absence de perception de la valeur ajoutée de l’agent de voyage. Certains agents hésitent à facturer leurs services dans un marché ultra-compétitif. Du coup, les clients peuvent ne pas réaliser la valeur du travail fourni, surtout si les services semblent être offerts.

L’uniformisation de l’offre, qui risque de détourner le client des agences de voyage. Il est incontestable que les bed-banks et les plateformes de voyage automatisées conduisent à une standardisation de l’offre, en mettant l’accent sur des options largement disponibles et souvent uniquement basées sur le prix. On peut comparer cela à la prolifération des boutiques de mode proposant les mêmes marques dans toutes les villes françaises. Tout comme les créateurs de mode proposent des produits uniques et personnalisés, les agences de voyage doivent se distinguer en offrant des expériences sur mesure et différenciées, sous peine de perdre leur clientèle. »

J’aime👍

« La résilience des agents de voyage. Ils ont su s’adapter à touts lese situations économiques, politiques ou climatiques, et même renforcer leur position auprès du public. En reprenant la comparaison avec la mode, de même que les boutiques de créateurs continuent d’offrir des produits exclusifs et personnalisés, les agences de voyage peuvent encore se démarquer en proposant des expériences sur mesure, uniques et authentiques. En mettant l’accent sur la personnalisation, l’originalité et le service client, elles peuvent séduire une clientèle à la recherche d’alternatives aux offres standardisées. Les agences de voyages et les tour-opérateurs spécialisés peuvent tirer leur épingle du jeu en concevant des itinéraires sur mesure, en facilitant l’accès à des destinations moins connues et en proposant des services répondant aux besoins spécifiques des voyageurs. Heureusement, il y aura toujours une demande pour des expériences de voyage uniques et personnalisées. Cela devrait également encourager une plus grande diversité dans le secteur du tourisme, tout comme les boutiques de créateurs enrichissent encore le paysage commercial de la mode. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas … par Franck Chapus

Posted on 13 mars 202513 mars 2025
By Oncle Dom

Les Voyages d’Alfred, c’est lui ! Et ce ne sont pas que des voyages : ses agences sont des voyages à elles seules. Franck Chapus, son sourire malicieux, son franc-parler et son énergie farouche à œuvrer pour la défense de la profession…

Je n’aime pas

« Je n’aime pas la multiplication des agents de voyage qui exercent en toute illégalité : ces coachs et autres consultants qui facturent des honoraires de conseil avant de mettre directement en relation leurs clients avec des réceptifs sur place, tout en se dispensant d’immatriculation. Bien souvent, ces mêmes personnes sont mises en avant par une certaine presse, qui, au lieu de faire preuve de vigilance, leur accorde une visibilité qu’ils ne méritent pas. Cette presse devrait plutôt valoriser les agents de voyage dûment immatriculés.

Plus généralement, une chose me choque et me reste en travers de la gorge : voir ces grands patrons de la tech américaine se précipiter pour prêter allégeance à Trump, Musk et toute leur clique, uniquement pour préserver leur business. Ce n’est pas dans mes valeurs, et j’ai en horreur ces Bezos et compagnie, qui, après avoir tenu un tout autre discours, se renient aujourd’hui pour adhérer aux absurdités que débite l’entourage de Trump. Il y a des moments où l’on ne doit pas renier ses convictions simplement pour des intérêts économiques. »

J’aime

« J’aime la résilience de l’APST qui, malgré le sinistre de Thomas Cook et les annonces alarmistes d’une presse prompte à condamner l’association, se porte aujourd’hui mieux que jamais. Tous les voyants sont au vert et nous déménageons à la fin du mois. J’ai envie de dire à tous ceux qui sont restés à l’APST qu’ils ont eu raison.

Bien que n’étant pas un professionnel du secteur, je suis néanmoins passionné et très impliqué. Je suis donc particulièrement heureux pour ma région et pour la région PACA, mais surtout pour ma chère région Auvergne-Rhône-Alpes, d’avoir remporté l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2030. Cela s’est fait à la barbe et au nez de tous les écologistes radicaux – nombreux ici à Grenoble – qui voudraient voir disparaître le ski. Or, cette activité représente 10 % du PIB régional et fait vivre près d’un million de personnes.

Je suis très, très heureux de cette victoire. Et sans vouloir faire de politique, je salue la coalition formée pour réussir ce projet, malgré des divergences idéologiques. Certains y voient une alliance contre-nature, mais moi, je vois surtout une réussite collective. Et j’en suis très heureux ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Philippe Bertholet

Posted on 6 mars 20256 mars 2025
By Oncle Dom

On le voit de loin, Philippe Bertholet, tant sa taille est aussi impressionnante que son gentil sourire. Il aura œuvré dans de nombreuses entreprises de tourisme avant de participer au développement de Relais d’Asie et Relais d’Afrique, qui devraient devenir Relais du Monde. Et puis, plus discrètement, Philippe est également un fin œnologue…

J’aime👍

« J’aime la professionnalisation des réseaux qui a eu lieu ces dernières années. Je trouve que le réseau français des agences de voyages s’est très bien structuré, considérablement professionnalisé, offrant aux agences un véritable choix entre différents modèles.

D’un côté, certains réseaux mettent en avant leurs marques fortes comme Selectour ou Havas, tandis que d’autres offrent des moyens tout en restant plus discrets, comme Prêts à Partir, Tourcom ou Cediv. Sans oublier les grandes enseignes qui se sont lancées dans la franchise, comme Carrefour et Promovacances.

Pour les agents de voyage, il existe aujourd’hui un réel choix qui permet à chaque agence de conserver son identité tout en profitant d’outils performants et de conseils avisés. Honnêtement, je trouve que le paysage du tourisme a pris la bonne direction pour valoriser et mettre en avant ce métier. Et moi qui commence à être un vieux de la vieille, c’est quelque chose que j’apprécie particulièrement. »

Je n’aime pas👎

« En tant qu’opérateur, et je ne parle pas ici des relais, mais bien d’un acteur qui promeut le tourisme authentique et responsable, il y a deux choses qui me dérangent. La première, c’est que ce concept est très mal maîtrisé par les agences de voyage. C’est vraiment dommage qu’elles ne s’en emparent pas pleinement. Mais en même temps, je comprends qu’elles soient noyées sous une avalanche de labels qui n’en sont pas vraiment.

On voit des grandes structures obtenir des certifications d’éco-responsabilité simplement parce qu’elles ont installé trois lampes LED dans leur hôtel. Pendant ce temps, elles emploient des travailleurs sous-payés originaires des pays du sud du continent indien pour faire tourner leurs établissements et importent par containers des aliments surgelés de l’autre bout du monde pour nourrir leurs clients. Mais grâce à de grands cabinets de conseil, elles obtiennent ces labels éco-responsables. En réalité, la population locale ne récupère que les déchets. Elle n’en profite pas, ou alors à travers quelques sous-emplois, pendant que ces hôtels affichent fièrement leurs certifications.

Et à côté de cela, il existe une multitude de petits acteurs qui, eux, font réellement attention à l’impact de leur activité. Ils s’intègrent dans les communautés locales, soutiennent les jeunes en finançant des écoles et en leur offrant de véritables emplois. Ces initiatives permettent à des familles entières de vivre dignement, sans avoir à mendier auprès des touristes. Ces hôtels favorisent les circuits courts, cultivent leurs propres produits ou encouragent leur personnel à le faire. J’ai connu des établissements qui, faute d’espace pour un potager, fournissaient de l’eau à leurs employés afin qu’ils puissent cultiver des légumes chez eux et les apporter chaque jour à l’hôtel. Certains vont même jusqu’à proposer des œufs frais provenant de leurs propres poulaillers.

Heureusement qu’il existe encore des hôtels engagés qui se construisent chaque jour avec une véritable démarche éco-responsable. Car l’éco-responsabilité, ce n’est pas juste protéger l’environnement, c’est aussi respecter et faire vivre les habitants du lieu.

Malheureusement, ces petites structures peinent à être visibles. Elles n’ont ni les moyens de marketing ni les grands cabinets de conseil pour obtenir des labels et attirer l’attention des agences de voyage ou des clients.

Aujourd’hui, il existe une double vitesse flagrante : d’un côté, les grands groupes qui peuvent tout rafler grâce à leurs ressources, et de l’autre, des opérateurs véritablement responsables qui font ce qu’ils peuvent pour survivre et transmettre leurs valeurs. Et ça, je n’aime pas. Hélas, cette situation ne risque pas de changer. Mais à ma petite échelle, j’essaye d’éveiller les agences de voyages et, bien entendu, le client final à cette grande différence d’éco-responsabilité. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Hélène Abraham

Posted on 27 février 202527 février 2025
By Oncle Dom

Hélène Abraham fait partie de ces femmes, trop peu nombreuses, qui sont des figures dans le secteur du transport aérien français, tout en ayant débuté chez SAS. Puis, directrice générale de Transavia aux débuts de la compagnie low cost en France, elle participera ensuite largement à la création de Hop!, la filiale domestique d’Air France… Engagée indéfectiblement pour la défense de la biodiversité, elle participe avec constance, en tant que directrice générale, à l’avenir de l’association Aéro Biodiversité en compagnie de son éternel complice, Lionel Guérin…

J’aime👍

« J’aime la presse, qu’elle soit professionnelle ou généraliste. Je suis une lectrice de quotidiens et je commence souvent ma journée par ça.

J’aime la créativité et la passion des acteurs du tourisme et des loisirs, qu’ils soient en France ou à l’étranger.

J’aime la capacité de cette profession à rebondir face à toutes les crises, parce qu’après tout, on vit avec. Et sa capacité à en ressortir encore plus forte est impressionnante.

J’aime les hommes qui, professionnellement, savent s’entourer de femmes et leur faire confiance. Les nominations auprès de Philippe Pascal à Aéroport de Paris sont formidables.

J’aime l’engagement de nombreux hommes et femmes dans le monde associatif. Et tout ce que cela peut apporter comme valeur, comme aide, comme contribution. Comme Aéro Biodiversité, par exemple, qui permet une véritable prise de conscience. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas l’aveuglement de beaucoup d’hommes politiques vis-à-vis du déclin de la biodiversité dans le monde. Mais heureusement, de nombreux professionnels du monde aéronautique en France restent engagés depuis plusieurs années dans l’association Aéro Biodiversité, qui fête ses 10 ans d’existence cette année et qui n’existerait pas sans leur soutien actif.

Il est dommage que la Cop16 biodiversité peine à trouver des financements pour avancer sur ce qui fait l’avenir de nos générations futures.

Je n’aime pas la tendance actuelle à toujours plus d’individualisme au détriment d’une démarche collective et d’intérêt général.

Et puis, dernier point, je n’aime pas l’égoïsme et l’hypocrisie. » OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas … par Ghislaine Homond, présidente de Flash Voyages

Posted on 20 février 202520 février 2025
By Oncle Dom

Comment mieux donner une idée de la joie de vivre qu’en rencontrant Ghislaine Homond, Gigi comme on l’appelle. Avec son sourire à faire fondre Poutine lui-même, ce petit bout de femme a créé son agence en 1991, en pleine guerre du golfe. Et comme elle n’a peur de rien, elle est membre très active des Femmes du Tourisme, adhérente du réseau Cediv Travel et administratrice aux EDV Île-de-France…

J’aime👍

« Ce que j’aime en premier, c’est la sincérité et l’authenticité, qui sont forcément liées avec tout ce qui s’y rapporte comme la bienveillance et la spontanéité. Parce que, sans authenticité, je pars du principe que tout est faussé dès le départ. On commence sur de mauvaises bases relationnelles. Tout est faussé dès qu’on est faux, et à partir de ce moment-là, les cartes sont déjà tronquées, et cela ne finira forcément pas de la meilleure façon. À un moment donné, les masques tombent toujours, on le voit dans l’actualité chaque jour.

Tout le monde aura perdu du temps, et cela créera forcément de la colère et de la déception. C’est surtout ça que je n’aime pas, cela coûte trop en énergie. J’essaie de bien m’entourer et de vivre le plus possible avec des relations sincères, j’accepte d’être contredite même si des personnes disent des choses qui ne me plaisent pas. Être sincère et authentique et aimer la spontanéité, c’est accepter que l’autre n’ait pas la même opinion que vous. C’est la différence qui enrichit les relations humaines.

J’ai travaillé sur mes énergies et j’ai la chance de percevoir très rapidement le langage des âmes. »

Je n’aime pas👎

« Ce que je n’aime pas, c’est la fausseté, toutes ces personnes qui mettent des masques, qui jouent un jeu, ceux qui sont prêts à tout pour arriver à leur fin. J’associe cela au mensonge, à la tricherie, à la médiocrité. Je vomis la médiocrité. Cela ne veut pas dire que je déteste la simplicité, bien au contraire, ne pas confondre. La simplicité est quelque chose de loyal, la fausseté, c’est vraiment quelque chose qui me répugne au plus profond de mon être. Je fuis ce genre d’individu et si je suis obligée de les côtoyer, je me protège d’eux.  Heureusement que là aussi, je ressens très vite le danger. Mon intuition fait bien son job !

 C’est l’opposition entre authenticité et fausseté, entre ce que j’aime et ce que je déteste.

J’applique cette philosophie dans mes relations personnelles, c’est-à-dire familiales et amicales, et professionnelles.

A l’agence, avec les clients et mon personnel, il règne une atmosphère d’authenticité. Cela crée une ambiance particulière où les gens se sentent bien. Je mets l’Humain en premier plan, sinon je ne peux pas être heureuse.

Je ne suis pas là juste pour gagner de l’argent mais aussi pour transmettre du bonheur et de la joie de vivre.

Et puis ce que l’on pense de moi, les rumeurs, je m’en moque royalement, c’est leur problème pas le mien.

Chacun son chemin ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Anne Sophie Lecarpentier

Posted on 13 février 202513 février 2025
By Oncle Dom

Bien que résidant en Normandie, Anne Sophie Lecarpentier n’a pas l’habitude de répondre « p’tet bin que oui – p’tet bin que non » ! Droit au but pour cette jeune femme qui a été élevée au sein de Périer Voyages, l’entreprise familiale dont elle assure la direction générale avec bienveillance et enthousiasme… Sans oublier sa participation particulièrement active à la direction du Cediv !

J’aime👍

« On va commencer par le positif. J’aime la résilience actuelle des clients qui, malgré un contexte difficile à tous les niveaux, continuent d’avoir envie de voyager et de nous faire confiance au quotidien. Grâce à cela, nous continuons à réaliser des ventes. C’est incroyable.

Et si je devais ajouter une deuxième idée, j’aime notre métier tellement enrichissant, qui nous permet d’appréhender et de toucher du doigt la vie ailleurs pour éviter de tomber dans des raisonnements simplistes et caricaturaux comme on en voit trop souvent aujourd’hui. Je comprends tellement tout cela. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas voir des entreprises qui ne tiennent pas leurs équipes au courant des éventuelles difficultés financières qu’elles peuvent rencontrer, et qui les mettent ainsi devant le fait accompli du jour au lendemain…

Je pense aux salariés qui doivent non seulement subir le choc quant à la pérennité de leur emploi, mais aussi faire face, seuls, aux clients et à leur mécontentement. C’est une violence psychologique rare pour ces gens. J’estime qu’en tant que dirigeant, il faut également penser à ses salariés.

Je n’ai perdu personne au moment du covid, parce que nous étions là en soutien en permanence. Le rôle d’un patron, c’est aussi de s’occuper de ses collaborateurs. Et je n’aime pas trop ceux qui ne le font pas.

Pour ma part, je suis dans le partage. On partage le positif, mais aussi le négatif. Je crois qu’il faut savoir dire les choses pour que les salariés ne soient pas de simples pions. Ils ont besoin de comprendre pourquoi ils font ce qu’ils font et ce qui se passe. D’ailleurs, ils se révèlent souvent d’une grande aide… »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Georges Azouze

Posted on 30 janvier 202530 janvier 2025
By Oncle Dom

Il est d’une discrétion qui tient de la timidité et on imagine mal Georges Azouze se mettre en colère ! C’est en grande partie grâce à lui que Costa Croisières, dont il a assuré la présidence en France durant des années, est solidement implantée dans le paysage touristique français. Cet homme, toujours actif, préside maintenant l’Association Française des Seniors du Tourisme…

Je n’aime pas👎

« Ce que je n’aime pas, c’est la façon dont sont considérés les seniors. En fait, j’aime pas du tout cette propension à nous considérer, nous les seniors, comme des has-been, à ne pas exploiter notre expérience pour favoriser le parrainage ou la transmission du savoir. Ça, ça m’énerve un peu. Parce qu’à l’heure où on parle de la nécessité de faire travailler les seniors beaucoup plus tard, avec l’âge légal du départ à la retraite qui sera forcément repoussé, je n’aime pas la place qu’on nous donne dans l’entreprise.

Je trouve ça scandaleux. Au mieux, on te met au placard ; au pire, on te pousse à partir en pré-retraite ou au chômage avant la retraite officielle. Pourquoi ? Parce que l’entreprise considère que tu es un poids, plutôt qu’une opportunité. C’est frustrant, parce qu’on passe à côté de la transmission et de la connexion entre les jeunes générations et les seniors. Les jeunes qui arrivent dans l’entreprise pourraient tout à fait bénéficier de l’expérience des seniors, mais on ne valorise pas cette expérience. C’est un vrai gâchis. »

J’aime👍

« J’aime cette association des seniors du tourisme, parce que ce n’est pas juste un club de retraités qui se réunissent pour jouer au bridge, au golf, ou partir en voyage. Depuis que j’en ai pris la présidence, il y a maintenant quatre ans, je me rends compte que c’est bien plus que ça. C’est une association qui rétablit et préserve le lien social entre les retraités du tourisme, tout en restant connecté au monde du travail et à l’écosystème du tourisme.

J’aime cette notion de lien social. J’aime la solidarité qu’on a entre nous, le dynamisme qu’on montre dans les nombreuses actions qu’on porte. J’aime aussi l’utilité concrète de cette association : on coache des jeunes entreprises via l’APST, qui nous oriente vers celles qui ont besoin d’être tutorées. Grâce à ce tutorat, on établit une vraie connexion avec les jeunes entreprises et on partage l’expérience de nos différentes carrières.

Ce que j’aime particulièrement, c’est cette capacité à rester en contact, non seulement entre nous, mais aussi avec le monde des actifs. On reste utile, on transmet notre savoir aux jeunes générations, on les accompagne. Et ça, c’est vraiment quelque chose qui me plaît beaucoup. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Myriam Tord

Posted on 23 janvier 202523 janvier 2025
By Oncle Dom

Quand on rencontre Myriam Tord, c’est un peu comme croiser un grand rayon de soleil. Myriam, en plus de son travail d’agent de voyage, participe à une association de solidarité entre agents de voyages, Helpdesk. Et, non contente d’être une grande professionnelle, elle prend plaisir à aider tous ceux qui l’appellent.

Je n’aime pas

« La politique. Pour moi, tout ce qui est politique, c’est une chose qui ne m’intéresse pas du tout, qui ne me plaît pas du tout. Pour moi, tout est faux et rien n’est fondé sur ce dont nos concitoyens ont besoin. (Je n’ai d’ailleurs pas une grande confiance dans les hommes politiques.) C’est complètement guidé par des lobbys, par des intérêts personnels, et pas du tout par l’intérêt du peuple finalement.

Un autre sujet que je n’aime pas vraiment, c’est l’importance que l’on accorde à l’intelligence artificielle. Parce que, finalement, c’est un outil comme un autre, qui existe depuis très longtemps. Nous utilisons l’IA dans notre quotidien.

L’importance que l’on donne à l’IA, c’est comme si c’était encore quelque chose d’exceptionnel… Pas sûr ! »

J’aime

« J’aime l’humain et les gens. C’est ce que j’aime le plus, je crois. J’aime les rencontres, les partages d’expériences, tout ce qui touche, de près ou de loin, aux rapports humains. Avec ses joies… et parfois ses peines.

Et après, pour rester dans le monde du tourisme quand même, j’ai une passion pour les grands espaces, pour la nature des grands espaces. C’est à chaque fois un véritable émerveillement. D’ailleurs, moi qui, par mon métier, voyage beaucoup, je suis encore émerveillée en découvrant une nouvelle destination. Mais surtout, même lorsque je connais déjà telle ou telle destination, si ce n’est pas la même saison, si ce n’est pas la même lumière, on est toujours surpris ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Georges Sans

Posted on 16 janvier 202517 janvier 2025
By Oncle Dom

Il a la convivialité des gens du sud et l’accent qui invite au sourire. Georges Sans, actuel directeur du développement chez Civitatis, a parcouru les chemins du tourisme français dans tous ses aspects. Aérien, tour-operating, distribution, agent de voyages… Georges ne conçoit pas les relations professionnelles sans un minimum d’humanisme. Et, en plus, il est bavard !

J’aime👍

« J’aime découvrir les gens, en fait. Mon métier et mes expériences à l’étranger m’ont permis de beaucoup voyager et de travailler dans différents secteurs : médias, voyage, tech. C’est ce que j’apprécie aujourd’hui : rencontrer des personnes d’horizons variés et de niveaux différents, et apprendre d’elles.

Mon métier me permet de découvrir de nombreux talents. Quand nous nous sommes rencontrés lors de l’expérience avec François Arpels sur Fairlines, j’ai découvert quelqu’un issue du luxe qui souhaitait lancer un nouveau concept dans la RIA ; ce genre de trajectoire est très intéressant.

Depuis plus de dix ans, j’accompagne de nombreuses entreprises, et je constate aujourd’hui que la plupart des nouveaux opérateurs du voyage ne viennent pas de ce secteur.

Par exemple, François Levesque, qui vient de racheter des réseaux d’agences, ne vient pas du voyage. De plus en plus d’entrepreneurs créent dans ce secteur sans en être issu ; je trouve cela positif, car ils ont une vision sans tabou ni barrière. Ne connaissant pas encore les freins habituels, ils osent des choses que nous aurions tendance à juger irréalisables. Bien sûr, certains échouent, mais beaucoup apprennent vite et réussissent. »

Je n’aime pas👎

« Ce que je n’aime pas, dans la vie de tous les jours ou dans le secteur du voyage, ce sont les gens qui ne répondent pas. Cela m’étonne toujours, surtout parce que, dans mon expérience, j’ai eu la chance de côtoyer des dirigeants d’entreprises, des managers ou même des employés à des niveaux plus modestes. Ce que je remarque, c’est que même des présidents de grandes entreprises, parfois cotés en bourse, prennent le temps de répondre, qu’il s’agisse d’un oui ou d’un non.

Pour ma part, je m’efforce toujours de répondre, même quand je suis très sollicité. Certes, il y a des exceptions : sur les réseaux sociaux comme LinkedIn, par exemple, je ne réponds pas aux personnes qui envoient une demande de connexion sans se présenter, sans dire bonjour ou expliquer pourquoi elles veulent me contacter. Dans ce cas, je les ignore systématiquement, sauf si un intérêt particulier se dessine.

Je comprends que certains soient débordés, mais quand je vois que des figures importantes prennent le temps de répondre, je trouve cela inspirant. Ce silence ou ce manque de retour, que la réponse soit positive ou négative, c’est quelque chose que je n’aime pas.

Dans le monde des affaires, on dit souvent qu’il faut laisser ses émotions de côté. C’est vrai, jusqu’à un certain point. Cependant, je crois fermement que l’humain reste central. Dans un environnement commercial – ou même en dehors – l’aspect humain facilite et permet d’accomplir beaucoup de choses.

Cela m’amène à un autre point : les jugements hâtifs. Beaucoup de gens émettent des opinions tranchées sur une entreprise ou une personne, parfois même avant de les connaître réellement. Pour ma part, je m’efforce toujours de ne pas avoir d’a priori, qu’ils soient positifs ou négatifs. Je préfère me faire ma propre opinion, en laissant les idées préconçues de côté. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

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