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Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

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Catégorie : J’aime/Je n’aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Hélène Abraham

Posted on 27 février 202527 février 2025
By Oncle Dom

Hélène Abraham fait partie de ces femmes, trop peu nombreuses, qui sont des figures dans le secteur du transport aérien français, tout en ayant débuté chez SAS. Puis, directrice générale de Transavia aux débuts de la compagnie low cost en France, elle participera ensuite largement à la création de Hop!, la filiale domestique d’Air France… Engagée indéfectiblement pour la défense de la biodiversité, elle participe avec constance, en tant que directrice générale, à l’avenir de l’association Aéro Biodiversité en compagnie de son éternel complice, Lionel Guérin…

J’aime👍

« J’aime la presse, qu’elle soit professionnelle ou généraliste. Je suis une lectrice de quotidiens et je commence souvent ma journée par ça.

J’aime la créativité et la passion des acteurs du tourisme et des loisirs, qu’ils soient en France ou à l’étranger.

J’aime la capacité de cette profession à rebondir face à toutes les crises, parce qu’après tout, on vit avec. Et sa capacité à en ressortir encore plus forte est impressionnante.

J’aime les hommes qui, professionnellement, savent s’entourer de femmes et leur faire confiance. Les nominations auprès de Philippe Pascal à Aéroport de Paris sont formidables.

J’aime l’engagement de nombreux hommes et femmes dans le monde associatif. Et tout ce que cela peut apporter comme valeur, comme aide, comme contribution. Comme Aéro Biodiversité, par exemple, qui permet une véritable prise de conscience. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas l’aveuglement de beaucoup d’hommes politiques vis-à-vis du déclin de la biodiversité dans le monde. Mais heureusement, de nombreux professionnels du monde aéronautique en France restent engagés depuis plusieurs années dans l’association Aéro Biodiversité, qui fête ses 10 ans d’existence cette année et qui n’existerait pas sans leur soutien actif.

Il est dommage que la Cop16 biodiversité peine à trouver des financements pour avancer sur ce qui fait l’avenir de nos générations futures.

Je n’aime pas la tendance actuelle à toujours plus d’individualisme au détriment d’une démarche collective et d’intérêt général.

Et puis, dernier point, je n’aime pas l’égoïsme et l’hypocrisie. » OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas … par Ghislaine Homond, présidente de Flash Voyages

Posted on 20 février 202520 février 2025
By Oncle Dom

Comment mieux donner une idée de la joie de vivre qu’en rencontrant Ghislaine Homond, Gigi comme on l’appelle. Avec son sourire à faire fondre Poutine lui-même, ce petit bout de femme a créé son agence en 1991, en pleine guerre du golfe. Et comme elle n’a peur de rien, elle est membre très active des Femmes du Tourisme, adhérente du réseau Cediv Travel et administratrice aux EDV Île-de-France…

J’aime👍

« Ce que j’aime en premier, c’est la sincérité et l’authenticité, qui sont forcément liées avec tout ce qui s’y rapporte comme la bienveillance et la spontanéité. Parce que, sans authenticité, je pars du principe que tout est faussé dès le départ. On commence sur de mauvaises bases relationnelles. Tout est faussé dès qu’on est faux, et à partir de ce moment-là, les cartes sont déjà tronquées, et cela ne finira forcément pas de la meilleure façon. À un moment donné, les masques tombent toujours, on le voit dans l’actualité chaque jour.

Tout le monde aura perdu du temps, et cela créera forcément de la colère et de la déception. C’est surtout ça que je n’aime pas, cela coûte trop en énergie. J’essaie de bien m’entourer et de vivre le plus possible avec des relations sincères, j’accepte d’être contredite même si des personnes disent des choses qui ne me plaisent pas. Être sincère et authentique et aimer la spontanéité, c’est accepter que l’autre n’ait pas la même opinion que vous. C’est la différence qui enrichit les relations humaines.

J’ai travaillé sur mes énergies et j’ai la chance de percevoir très rapidement le langage des âmes. »

Je n’aime pas👎

« Ce que je n’aime pas, c’est la fausseté, toutes ces personnes qui mettent des masques, qui jouent un jeu, ceux qui sont prêts à tout pour arriver à leur fin. J’associe cela au mensonge, à la tricherie, à la médiocrité. Je vomis la médiocrité. Cela ne veut pas dire que je déteste la simplicité, bien au contraire, ne pas confondre. La simplicité est quelque chose de loyal, la fausseté, c’est vraiment quelque chose qui me répugne au plus profond de mon être. Je fuis ce genre d’individu et si je suis obligée de les côtoyer, je me protège d’eux.  Heureusement que là aussi, je ressens très vite le danger. Mon intuition fait bien son job !

 C’est l’opposition entre authenticité et fausseté, entre ce que j’aime et ce que je déteste.

J’applique cette philosophie dans mes relations personnelles, c’est-à-dire familiales et amicales, et professionnelles.

A l’agence, avec les clients et mon personnel, il règne une atmosphère d’authenticité. Cela crée une ambiance particulière où les gens se sentent bien. Je mets l’Humain en premier plan, sinon je ne peux pas être heureuse.

Je ne suis pas là juste pour gagner de l’argent mais aussi pour transmettre du bonheur et de la joie de vivre.

Et puis ce que l’on pense de moi, les rumeurs, je m’en moque royalement, c’est leur problème pas le mien.

Chacun son chemin ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Anne Sophie Lecarpentier

Posted on 13 février 202513 février 2025
By Oncle Dom

Bien que résidant en Normandie, Anne Sophie Lecarpentier n’a pas l’habitude de répondre « p’tet bin que oui – p’tet bin que non » ! Droit au but pour cette jeune femme qui a été élevée au sein de Périer Voyages, l’entreprise familiale dont elle assure la direction générale avec bienveillance et enthousiasme… Sans oublier sa participation particulièrement active à la direction du Cediv !

J’aime👍

« On va commencer par le positif. J’aime la résilience actuelle des clients qui, malgré un contexte difficile à tous les niveaux, continuent d’avoir envie de voyager et de nous faire confiance au quotidien. Grâce à cela, nous continuons à réaliser des ventes. C’est incroyable.

Et si je devais ajouter une deuxième idée, j’aime notre métier tellement enrichissant, qui nous permet d’appréhender et de toucher du doigt la vie ailleurs pour éviter de tomber dans des raisonnements simplistes et caricaturaux comme on en voit trop souvent aujourd’hui. Je comprends tellement tout cela. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas voir des entreprises qui ne tiennent pas leurs équipes au courant des éventuelles difficultés financières qu’elles peuvent rencontrer, et qui les mettent ainsi devant le fait accompli du jour au lendemain…

Je pense aux salariés qui doivent non seulement subir le choc quant à la pérennité de leur emploi, mais aussi faire face, seuls, aux clients et à leur mécontentement. C’est une violence psychologique rare pour ces gens. J’estime qu’en tant que dirigeant, il faut également penser à ses salariés.

Je n’ai perdu personne au moment du covid, parce que nous étions là en soutien en permanence. Le rôle d’un patron, c’est aussi de s’occuper de ses collaborateurs. Et je n’aime pas trop ceux qui ne le font pas.

Pour ma part, je suis dans le partage. On partage le positif, mais aussi le négatif. Je crois qu’il faut savoir dire les choses pour que les salariés ne soient pas de simples pions. Ils ont besoin de comprendre pourquoi ils font ce qu’ils font et ce qui se passe. D’ailleurs, ils se révèlent souvent d’une grande aide… »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Jean-Michel Rey

Posted on 6 février 202512 février 2025
By Oncle Dom

Il ressemble à un étudiant : curieux, toujours le sourire aux lèvres. Jean-Michel Rey, qui a succédé avec brio à Christine Giraud à la direction des ventes agences de voyages d’Avis Budget France, est cependant loin d’être un débutant, avec plus de 25 ans d’expérience sur le marché du tourisme français… Un joli moment !

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas l’injustice, sous toutes ses formes. Je tiens d’ailleurs à éviter de commettre moi-même des injustices, même si personne n’est à l’abri d’une erreur de jugement. Je n’ai pas la prétention d’être totalement irréprochable sur ce point.

Je n’aime pas l’hypocrisie. Je considère même qu’elle devrait être le huitième des péchés capitaux. Sur un plan plus professionnel, je n’aime pas non plus les leçons de management toutes faites qui circulent sur les réseaux sociaux, notamment les réseaux socioprofessionnels, avec leur cortège de vocabulaire convenu et bien modélisé.

Au-delà de ce que je n’aime pas, j’avoue être également inquiet de la montée des populismes dans le monde. J’appartiens à une famille professionnelle qui incarne, au contraire, l’ouverture au monde par excellence. Ce que l’on observe aujourd’hui sur la planète n’est franchement pas réjouissant. »

J’aime👍

« J’aime rencontrer des personnes enthousiastes. Plus généralement, j’aime interagir avec elles, car je considère que l’enthousiasme est contagieux.

J’aime aussi la sincérité, avec sa sœur jumelle, la franchise. C’est mon côté humaniste qui s’exprime. Je pense d’ailleurs que ni l’une ni l’autre ne sont incompatibles avec l’exercice d’une fonction commerciale ou de management.

J’aime également la simplicité, qui fait gagner du temps et de l’énergie.

J’aime apprendre. Je suis d’une nature curieuse et j’aime comprendre ce que je fais.

J’aime aussi avoir commencé à transmettre. Je suis entré dans une catégorie, non pas d’âge, mais d’expérience. J’espère pouvoir apporter ma modeste contribution à la préparation de la nouvelle génération.

Et, sur un plan plus personnel encore, ce que j’aime, c’est voyager, faire du ski et passer du temps en famille. Quand je réussis à combiner les trois en même temps, mon bonheur est total. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Georges Azouze

Posted on 30 janvier 202530 janvier 2025
By Oncle Dom

Il est d’une discrétion qui tient de la timidité et on imagine mal Georges Azouze se mettre en colère ! C’est en grande partie grâce à lui que Costa Croisières, dont il a assuré la présidence en France durant des années, est solidement implantée dans le paysage touristique français. Cet homme, toujours actif, préside maintenant l’Association Française des Seniors du Tourisme…

Je n’aime pas👎

« Ce que je n’aime pas, c’est la façon dont sont considérés les seniors. En fait, j’aime pas du tout cette propension à nous considérer, nous les seniors, comme des has-been, à ne pas exploiter notre expérience pour favoriser le parrainage ou la transmission du savoir. Ça, ça m’énerve un peu. Parce qu’à l’heure où on parle de la nécessité de faire travailler les seniors beaucoup plus tard, avec l’âge légal du départ à la retraite qui sera forcément repoussé, je n’aime pas la place qu’on nous donne dans l’entreprise.

Je trouve ça scandaleux. Au mieux, on te met au placard ; au pire, on te pousse à partir en pré-retraite ou au chômage avant la retraite officielle. Pourquoi ? Parce que l’entreprise considère que tu es un poids, plutôt qu’une opportunité. C’est frustrant, parce qu’on passe à côté de la transmission et de la connexion entre les jeunes générations et les seniors. Les jeunes qui arrivent dans l’entreprise pourraient tout à fait bénéficier de l’expérience des seniors, mais on ne valorise pas cette expérience. C’est un vrai gâchis. »

J’aime👍

« J’aime cette association des seniors du tourisme, parce que ce n’est pas juste un club de retraités qui se réunissent pour jouer au bridge, au golf, ou partir en voyage. Depuis que j’en ai pris la présidence, il y a maintenant quatre ans, je me rends compte que c’est bien plus que ça. C’est une association qui rétablit et préserve le lien social entre les retraités du tourisme, tout en restant connecté au monde du travail et à l’écosystème du tourisme.

J’aime cette notion de lien social. J’aime la solidarité qu’on a entre nous, le dynamisme qu’on montre dans les nombreuses actions qu’on porte. J’aime aussi l’utilité concrète de cette association : on coache des jeunes entreprises via l’APST, qui nous oriente vers celles qui ont besoin d’être tutorées. Grâce à ce tutorat, on établit une vraie connexion avec les jeunes entreprises et on partage l’expérience de nos différentes carrières.

Ce que j’aime particulièrement, c’est cette capacité à rester en contact, non seulement entre nous, mais aussi avec le monde des actifs. On reste utile, on transmet notre savoir aux jeunes générations, on les accompagne. Et ça, c’est vraiment quelque chose qui me plaît beaucoup. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Myriam Tord

Posted on 23 janvier 202523 janvier 2025
By Oncle Dom

Quand on rencontre Myriam Tord, c’est un peu comme croiser un grand rayon de soleil. Myriam, en plus de son travail d’agent de voyage, participe à une association de solidarité entre agents de voyages, Helpdesk. Et, non contente d’être une grande professionnelle, elle prend plaisir à aider tous ceux qui l’appellent.

Je n’aime pas

« La politique. Pour moi, tout ce qui est politique, c’est une chose qui ne m’intéresse pas du tout, qui ne me plaît pas du tout. Pour moi, tout est faux et rien n’est fondé sur ce dont nos concitoyens ont besoin. (Je n’ai d’ailleurs pas une grande confiance dans les hommes politiques.) C’est complètement guidé par des lobbys, par des intérêts personnels, et pas du tout par l’intérêt du peuple finalement.

Un autre sujet que je n’aime pas vraiment, c’est l’importance que l’on accorde à l’intelligence artificielle. Parce que, finalement, c’est un outil comme un autre, qui existe depuis très longtemps. Nous utilisons l’IA dans notre quotidien.

L’importance que l’on donne à l’IA, c’est comme si c’était encore quelque chose d’exceptionnel… Pas sûr ! »

J’aime

« J’aime l’humain et les gens. C’est ce que j’aime le plus, je crois. J’aime les rencontres, les partages d’expériences, tout ce qui touche, de près ou de loin, aux rapports humains. Avec ses joies… et parfois ses peines.

Et après, pour rester dans le monde du tourisme quand même, j’ai une passion pour les grands espaces, pour la nature des grands espaces. C’est à chaque fois un véritable émerveillement. D’ailleurs, moi qui, par mon métier, voyage beaucoup, je suis encore émerveillée en découvrant une nouvelle destination. Mais surtout, même lorsque je connais déjà telle ou telle destination, si ce n’est pas la même saison, si ce n’est pas la même lumière, on est toujours surpris ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Georges Sans

Posted on 16 janvier 202517 janvier 2025
By Oncle Dom

Il a la convivialité des gens du sud et l’accent qui invite au sourire. Georges Sans, actuel directeur du développement chez Civitatis, a parcouru les chemins du tourisme français dans tous ses aspects. Aérien, tour-operating, distribution, agent de voyages… Georges ne conçoit pas les relations professionnelles sans un minimum d’humanisme. Et, en plus, il est bavard !

J’aime👍

« J’aime découvrir les gens, en fait. Mon métier et mes expériences à l’étranger m’ont permis de beaucoup voyager et de travailler dans différents secteurs : médias, voyage, tech. C’est ce que j’apprécie aujourd’hui : rencontrer des personnes d’horizons variés et de niveaux différents, et apprendre d’elles.

Mon métier me permet de découvrir de nombreux talents. Quand nous nous sommes rencontrés lors de l’expérience avec François Arpels sur Fairlines, j’ai découvert quelqu’un issue du luxe qui souhaitait lancer un nouveau concept dans la RIA ; ce genre de trajectoire est très intéressant.

Depuis plus de dix ans, j’accompagne de nombreuses entreprises, et je constate aujourd’hui que la plupart des nouveaux opérateurs du voyage ne viennent pas de ce secteur.

Par exemple, François Levesque, qui vient de racheter des réseaux d’agences, ne vient pas du voyage. De plus en plus d’entrepreneurs créent dans ce secteur sans en être issu ; je trouve cela positif, car ils ont une vision sans tabou ni barrière. Ne connaissant pas encore les freins habituels, ils osent des choses que nous aurions tendance à juger irréalisables. Bien sûr, certains échouent, mais beaucoup apprennent vite et réussissent. »

Je n’aime pas👎

« Ce que je n’aime pas, dans la vie de tous les jours ou dans le secteur du voyage, ce sont les gens qui ne répondent pas. Cela m’étonne toujours, surtout parce que, dans mon expérience, j’ai eu la chance de côtoyer des dirigeants d’entreprises, des managers ou même des employés à des niveaux plus modestes. Ce que je remarque, c’est que même des présidents de grandes entreprises, parfois cotés en bourse, prennent le temps de répondre, qu’il s’agisse d’un oui ou d’un non.

Pour ma part, je m’efforce toujours de répondre, même quand je suis très sollicité. Certes, il y a des exceptions : sur les réseaux sociaux comme LinkedIn, par exemple, je ne réponds pas aux personnes qui envoient une demande de connexion sans se présenter, sans dire bonjour ou expliquer pourquoi elles veulent me contacter. Dans ce cas, je les ignore systématiquement, sauf si un intérêt particulier se dessine.

Je comprends que certains soient débordés, mais quand je vois que des figures importantes prennent le temps de répondre, je trouve cela inspirant. Ce silence ou ce manque de retour, que la réponse soit positive ou négative, c’est quelque chose que je n’aime pas.

Dans le monde des affaires, on dit souvent qu’il faut laisser ses émotions de côté. C’est vrai, jusqu’à un certain point. Cependant, je crois fermement que l’humain reste central. Dans un environnement commercial – ou même en dehors – l’aspect humain facilite et permet d’accomplir beaucoup de choses.

Cela m’amène à un autre point : les jugements hâtifs. Beaucoup de gens émettent des opinions tranchées sur une entreprise ou une personne, parfois même avant de les connaître réellement. Pour ma part, je m’efforce toujours de ne pas avoir d’a priori, qu’ils soient positifs ou négatifs. Je préfère me faire ma propre opinion, en laissant les idées préconçues de côté. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Frédéric Despreaux

Posted on 9 janvier 20259 janvier 2025
By Oncle Dom

Il a le sourire des personnages qui aiment la vie, le sourire malicieux de ceux qui aiment les autres et la verve des bons communicants. Il aurait aimé devenir chroniqueur sportif. Sportif, il l’est resté, chroniqueur, il préside la communication et le marketing d’APG Group avec talent… En plus, c’est un inconditionnel du western… Que du bonheur !

J’aime👍

« J’aime la façon dont les gens s’aiment sans jamais vraiment pouvoir expliquer pourquoi. Il est facile de préciser pourquoi on n’aime pas quelqu’un, mais décrire ce qui nous fait aimer une personne est bien plus complexe. Je ne parle pas seulement d’amour romantique. Cela inclut aussi l’amitié, les relations professionnelles ou simplement le bien-être que l’on ressent en présence de certaines personnes. Parfois, c’est une voix, un coup de gueule, une silhouette ou une attitude qui nous touche, sans que l’on sache pourquoi. J’apprécie cette part d’incertitude. Elle permet de vivre de très bons moments sans avoir à tout analyser. En avançant dans la vie, on réalise parfois qu’on peut se rapprocher de gens auxquels on n’aurait jamais pensé, et c’est toujours une belle surprise.

Moi, je suis toujours ébloui par cette capacité à se sentir bien avec quelqu’un sans pouvoir vraiment expliquer ce qui se passe. Cette magie, ce mystère, c’est quelque chose que j’aime profondément.

Mon deuxième grand plaisir, solidement ancré dans la terre et dans la mer, c’est d’aller nager en Grèce. Je nage dans la mer Égée, dans la mer Ionienne, autour des nombreuses îles grecques. J’y vais depuis plus de douze ans, et chaque fois, l’émotion est la même : me lever le matin, à la fin de l’été — fin août, début septembre, quand il n’y a presque plus de touristes — et retrouver une eau à 26 ou 27 degrés. Sur une plage déserte, la mer est d’huile, j’enfile alors mes palmes d’entraînement, mes lunettes, mes bouchons d’oreilles (indispensables), puis je m’élance pour une heure de nage, en crawl ou en brasse, dans cette mer salée, iodée, sensuelle. Ces moments sont pour moi extrêmement précieux, et cette année, ils m’ont mené sur l’île d’Andros, au nord des Cyclades, à un peu plus d’une heure de ferry d’Athènes. Un matin, j’ai même nagé aux côtés d’une famille de cygnes blancs — le père, la mère et leur petit — en restant cependant à distance, car les cygnes peuvent avoir des réactions imprévisibles. Quand je nage, je me retrouve dans un état de méditation, d’intériorisation, et aussi de contemplation. Dans une société qui nous presse sans cesse, on oublie à quel point la contemplation peut être aussi bénéfique que l’action. Relire les grands auteurs qui en parlent (par exemple Rousseau) nous le rappelle. Pour moi, ces deux semaines annuelles sont des moments d’émotion forte et d’une qualité inestimable.

Enfin, j’éprouve une passion particulière pour le western, un genre que j’ai découvert grâce à ma mère qui m’emmenait tous les dimanches au Studio Bertrand, où l’on pouvait voir deux westerns pour le prix d’un. C’est ainsi que je me suis construit une culture du cinéma américain, notamment à travers les films de John Ford : Les Cheyennes (1964) et La Prisonnière du désert (1956) m’ont marqué, en partie grâce à l’hommage flamboyant rendu à Monument Valley. J’apprécie également Rio Bravo (1959) d’Howard Hawks, souvent cité comme le seul western où John Wayne ne monte pas à cheval. Enfin, des œuvres comme Le train sifflera trois fois (1952) et 3h10 pour Yuma (1957) avec le remarquable Glenn Ford, représentant la figure de l’homme seul face à la société, un thème qui n’est pas sans rappeler les tragédies grecques. »

Je n’aime pas👎

« Il n’y a pas beaucoup de choses que je n’aime pas, mais s’il y en a une que je déteste par-dessus tout, c’est l’avarice. Les avares, les « grippe-sous« , les « pinces« , comme on dit, c’est insupportable. Quand on a des revenus modestes, je comprends qu’on fasse attention. Mais quand des gens blindés, et on en connaît, refusent de payer un centime, là, c’est incompréhensible. Ils n’ont pas compris que les coffres-forts ne suivent pas les cercueils ! Ces calculs pour profiter sans payer, cette panique à l’idée d’ouvrir leur portefeuille, c’est d’une laideur crasse !

Autre chose qui m’exaspère, c’est cette ambiance d’influence omniprésente. On te dit où aller en vacances, quoi manger, quoi boire… C’est insupportable ! Où est passé le libre arbitre ? Ajoutons à cela le marché du bien-être, qui envahit tout avec sa bienveillance galvaudée. Trop de gens se disent experts, et ça dénature des notions qui étaient pourtant justes. C’est comme ces touristes sur des sites culturels, qui préfèrent se prendre en selfie !

Enfin, il y a le bashing contre le transport aérien. Oui, l’environnement est important, mais faire de l’avion le bouc émissaire, c’est ridicule. Surtout quand ces mêmes personnes prennent des vols low-cost à 50 euros pour partir de Barcelone. Ce que je trouve tout aussi agaçant, c’est le silence des compagnies aériennes. Elles devraient unir leurs forces — aéroports, agences, constructeurs — pour montrer tout ce que l’avion apporte, humainement, politiquement, économiquement. Beaucoup de choses se font pour réduire l’impact écologique, mais personne n’en parle. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Gilles Tallec

Posted on 19 décembre 202419 décembre 2024
By Oncle Dom

Il vole – au sens aérien du terme, bien sûr ! De TAT en passant par British Airways et actuellement Air Austral, Gilles Tallec, ce Breton qui aime la tempête, a toujours œuvré dans et pour le transport aérien. Avec une autre passion à découvrir…

J’aime👍

Qu’est-ce que j’aime dans la vie ? En fait, ce que j’aime profondément, c’est l’industrie dans laquelle je travaille. D’abord parce que j’aime travailler, certes, mais aussi parce que je suis passionné par ce que je fais.

J’ai atterri dans le voyage par hasard. Un copain de promo de mon école de commerce m’a dit : Mais pourquoi tu ne viendrais pas postuler dans une compagnie aérienne ? C’était chez TAT à l’époque. Et c’est ainsi que je suis entré dans l’aérien… par hasard !

J’ai eu de la chance dans ma carrière, et encore aujourd’hui, chez Air Austral, de faire des rencontres incroyables aux quatre coins du monde, de travailler avec des personnes extraordinaires, d’origines et de cultures complètement différentes.

On est dans une industrie foncièrement humaine, qui a pour objectif de rapprocher les peuples et d’aller à la rencontre de l’autre et de la beauté de notre monde. Et comme je crois profondément en l’humain, c’est certainement pour ça que j’aime cette industrie.

Pour moi, on fabrique de l’échange, de la découverte, de l’émotion. Mais j’ai aussi pas mal travaillé dans la techno, le numérique, etc. J’aime aussi la techno. Alors on peut dire : Mais c’est bizarre, il aime l’humain, il aime la techno !  

Opposer l’humain et la technologie, c’est vraiment nier que l’une a été façonnée par l’autre. La techno a été inventée pour répondre aux besoins humains : communiquer, se déplacer, se soigner. Pour moi, tout ça, c’est positif.

Et même si certains font des prophéties apocalyptiques sur le développement de l’intelligence artificielle, moi, je reste foncièrement optimiste. J’aime la techno au service de l’humanité. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas le goût d’inachevé. Je n’aime pas l’à-peu-près. J’ai beaucoup de mal avec l’injustice en général.

Surtout quand elle touche les autres. J’ai tendance à l’accepter pour moi, mais pas pour les autres. Je n’aime pas le manque de modestie.

Je n’aime pas trop les problèmes parce que je préfère les solutions. C’est comme ça que je vis au quotidien. Alors, je n’aime pas cuisiner, mais j’adore manger.

Je suis breton. Je suis presque né sur la mer. Quand les voiles claquent et que l’on ne sait plus si l’on avance ou si l’on recule, je n’aime pas ça. Je crois que c’est parce que dans la vie, je n’aime pas la monotonie, surtout dans le travail. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/J’aime pas… par Rino Morosini

Posted on 12 décembre 2024
By Oncle Dom

Ce fils d’immigrés italien, bien que discret, revendique ses origines. Rino Morosini, actuel directeur général de Tap Air Portugal pour la France et le Benelux, a toujours été un grand professionnel du transport aérien. Parce que, le transport aérien, c’est le voyage…

J’aime…👍

« En réalité, ce que j’aime, c’est le voyage, mais pas seulement dans son sens littéral. Pour moi, le voyage, c’est avant tout une manière d’appréhender la vie, car la vie elle-même est un voyage.

Derrière cette idée, il y a tellement de choses à explorer : les rencontres avec les autres, bien sûr, mais aussi la rencontre avec soi-même, qui est tout aussi importante. Il y a aussi l’enrichissement personnel, quelle que soit la manière dont il se manifeste : à travers les sciences, la géographie, l’histoire, la culture… Tout cela, on le retrouve dans l’expérience du voyage. Et c’est précisément ce que j’aime.

Peut-être que cet amour du voyage remonte à ma naissance, ou presque, puisque je suis fils d’immigrés, et mon père, qui travaillait sur des chantiers, refusait d’être séparé de sa famille. Alors, nous le suivions partout. Nous vivions en caravane, au rythme des évolutions des chantiers, et nous étions toujours en mouvement. Le voyage fait partie de mes racines, de mon ADN, de ma vie.

En réalité, je pratique le sport, je cours un peu, je fais quelques marathons, et j’en profite pour voyager. Le fait même de participer à un marathon, c’est un « voyage d’introspection », parce que tu es face à toi-même, confronté à ta capacité à avancer, à te surpasser. Donc, tout cela me ramène au voyage, et c’est vraiment quelque chose que j’apprécie particulièrement.

Et un voyage, ce n’est pas forcément aller au bout du monde. »

J’aime pas…👎

« Ce que je n’aime pas, c’est par opposition, l’immobilisme, le repli sur soi, le manque d’ouverture, et le fait de ne pas voyager, le fait de rester chez soi, entre guillemets.

Alors, même si on peut, tout en restant chez soi, voyager par les livres, par plein de choses, mais dans tous les cas, c’est quelque chose qui m’insupporte de rester sur place, de ne pas bouger. Je n’y arrive pas, même si je ne suis pas quelqu’un d’expansif, d’exubérant, etc. Mais en tous les cas, rester comme ça, immobile, c’est quelque chose qui me contraint beaucoup et que je n’aime pas. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

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