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Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

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Catégorie : J’aime/Je n’aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Christian Orofino

Posted on 18 septembre 2025
By Oncle Dom

La moustache conquérante, l’œil malin, le teint hâlé digne du marin qu’il n’est pas, c’est Christian Orofino, dit Fino. Personnage haut en couleur du tourisme français, Christian Orofino a effectué une grande partie de sa carrière dans le Groupe Air France, avant de rejoindre Madame Pauli et de diriger Austro Pauli qui deviendra Visit France et Visit Europe. Fino, sans langue de bois, n’hésite jamais à s’exprimer !

J’aime !👍

« J’aime les îles, toutes les îles. Quand on y débarque c’est un sentiment de plénitude qui vous envahit. Sans être visible, on sent que la mer est présente partout et toute proche. Le bout de la terre est à portée de regard, ainsi les hommes qui y vivent s’approprient ce territoire accessible et le défendent passionnément par leurs traditions. Cette géographie leur forge une plus forte identité. « Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante… vous c’est l’océan qui vous sépare et vous laisse à part« , chante Laurent Voulzy. »

Je n’aime pas !👎

« Je n’aime pas la notion de retraite. Elle incite les femmes et les hommes à devenir paresseux et intolérants et à penser que plus rien ne peut leur advenir. On ne peut pas mettre arbitrairement une borne définitive à notre existence. Je crois, il n’y a pas de retraite : il n’y a que la vie et la mort, et entre les deux on progresse ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Patrice Caradec

Posted on 11 septembre 202511 septembre 2025
By Oncle Dom

OD, c’est moi, est un crétin ! Je m’ai trompé la semaine dernière de texte sur ce pauvre Caradec. Voici le bon texte avant de me faire… virer !

Breton et terrien, fier de l’être, Patrice Caradec s’affiche comme un homme d’ancrage et de convictions. Fidèle en amitié, il fait partie de ces figures du tourisme français reconnues pour leur professionnalisme et leur droiture morale. À la tête de Vacances Transat, puis d’Alpitour, il a occupé plusieurs postes de premier plan avant d’être récemment élu président du Seto.
Ceux qui le connaissent savent qu’il ne triche pas : il dit ce qu’il pense, et assume ses choix, qu’ils plaisent ou non. C’est sans doute ce mélange d’exigence, de franchise et de passion qui en fait un interlocuteur respecté. Grand sportif dans l’âme, toujours en mouvement, il aborde le métier avec la même énergie qu’un marathon : lucidité, endurance et un goût certain pour l’effort.
Un homme qui ne se contente pas de suivre la vague, mais cherche toujours à prendre un peu d’avance. Bref, un caractère entier, comme on en croise de moins en moins.

J’aime 👍
– J’aime mon nouveau poste à la tête du Seto. J’appréhendais ce premier été, mais je me suis vite senti à l’aise. Avec Hervé Tilmont, mes deux vice-présidents Alain Capestan et Emmanuel Foiry, ainsi que tout le comité, je ne suis pas un président isolé.
– J’aime aussi l’initiative de Christian Mantei et Thierry Coste, avec leur cercle de réflexion ‘Nos Campagnes’. Leur idée est claire : redonner vie aux campagnes françaises, trop souvent oubliées, et en faire un terrain de jeu pour l’industrie du tourisme. Littoraux et montagnes attirent déjà, mais il reste à animer durablement le monde rural. C’est une façon de freiner le surtourisme et de promouvoir le tourisme lent, que je recommande particulièrement.
Je salue cette démarche et je suis prêt à y contribuer. Elle me parle d’autant plus que je viens moi-même d’une famille enracinée à la campagne. »

Je n’aime pas 👎
-Je n’aime pas le manque de considération de certaines compagnies aériennes envers les tours opérateurs : surbookings, annulations de dernière minute, absence de sensibilité client… et toujours cette tendance à rejeter la faute sur nous. Les appels reçus cet été en témoignent, c’est devenu insupportable. J’en viens même à envisager de publier un classement annuel des compagnies les moins scrupuleuses, afin de partager cette colère.
– Je n’aime pas non plus la surtransposition des réglementations européennes. Nous sommes le seul pays à avoir choisi la “responsabilité de plein droit”, ce qui nous expose à des risques assurantiels uniques en Europe. L’exemple de la Tanzanie est frappant : toutes les compagnies locales ont été mises sur liste noire par l’Union européenne, et la France est la plus pénalisée alors que nos voisins continuent de vendre. Pendant ce temps, ce sont eux qui prennent les meilleures places au soleil.
À force de vouloir faire mieux que les autres, nous risquons de marginaliser notre marché. Il est urgent de remettre en question cette responsabilité qui fragilise notre industrie.

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Patrice Caradec

Posted on 4 septembre 20254 septembre 2025
By Oncle Dom

Breton et terrien, fier de l’être, Patrice Caradec s’affiche comme un homme d’ancrage et de convictions. Fidèle en amitié, il fait partie de ces figures du tourisme français reconnues pour leur professionnalisme et leur droiture morale. À la tête de Vacances Transat, puis d’Alpitour, il a occupé plusieurs postes de premier plan avant d’être récemment élu président du Seto. Ceux qui le connaissent savent qu’il ne triche pas : il dit ce qu’il pense, et assume ses choix, qu’ils plaisent ou non. C’est sans doute ce mélange d’exigence, de franchise et de passion qui en fait un interlocuteur respecté. Grand sportif dans l’âme, toujours en mouvement, il aborde le métier avec la même énergie qu’un marathon : lucidité, endurance et un goût certain pour l’effort. Un homme qui ne se contente pas de suivre la vague, mais cherche toujours à prendre un peu d’avance. Bref, un caractère entier, comme on en croise de moins en moins.

J’aime👍

« Ce qui me donne une énergie folle vient du sport. Provence Rugby, le club d’Aix porté par mon ami de longue date Denis Philipon, fondateur de Voyages Privés, a su s’imposer comme une véritable success story en Pro D2.

Ce que j’admire surtout, c’est le projet global que Denis a construit autour de ce club, qu’il incarne personnellement. J’ai eu la chance de vivre cette aventure de l’intérieur, au stade et même dans les vestiaires, avec une bande de copains du travel devenus les premiers supporters de Provence Rugby.

Une belle leçon d’engagement collectif, qui résonne bien au-delà du terrain.« 

Je n’aime pas👎

« À l’inverse, ce qui m’indigne cette semaine, c’est le pouvoir nuisible des contrôleurs aériens. Un problème qui dure depuis des décennies et qui s’est encore aggravé récemment.

La grève annulée au dernier moment a révélé le fond du dossier : ces contrôleurs ont obtenu une augmentation de 1.000 euros par mois, non pas seulement pour les Jeux olympiques, mais de manière définitive. Tous leurs salaires ont été revalorisés. C’est une aberration. Pour nos clients et nos équipes, les conséquences sont terribles : vols annulés, retours retardés, hébergements à assurer à nos frais… Chaque fin de semaine est devenue une angoisse.

Je trouve cela indigne et insupportable. Ce sera l’un des combats majeurs que nous mènerons au sein du Seto et des EdV. Mais j’ai l’impression que ces privilèges sont intouchables, protégés de toutes parts.

En attendant, les Jeux olympiques risquent bien de nous coûter cher. Et en passionné de sport, je trouve hallucinant que l’on en arrive là. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Véronique Berthier

Posted on 10 juillet 202510 juillet 2025
By Oncle Dom

Regard intense, sourire plein de charme… Véronique Berthier possède une longue et solide expérience des différents métiers du tourisme : transport aérien, distribution, tour operating, elle connait. Et bien. Cette jeune femme gère depuis quelque temps la destinée du groupe LUX en tant que vice-president Sales & Marketing Europe & North America !

J’aime👍

« J’aime les voyages pour l’ouverture d’esprit, pour découvrir des paysages magnifiques, de belles cultures et de belles personnes aux quatre coins du monde. Ensuite, j’aime les grands espaces, et j’aime les paysages extrêmes dans les grands espaces. J’ai la chance d’avoir découvert des paysages assez dingues comme l’Islande, comme le Groenland. Là, je pars bientôt en Norvège et un de mes rêves serait de faire le pôle Nord ou le pôle Sud. J’aime ce genre de voyage un peu extrême.

Ensuite, j’aime le vin. Mes origines, sans doute : j’ai grandi dans cette belle région qu’est la Bourgogne du Sud, proche de Mâcon. Et donc, j’adore les vins et particulièrement les vins de Bourgogne, le chardonnay. Et mon vin préféré, c’est le Meursault.

Ensuite, j’aime les gens et la relation humaine, et notamment dans notre métier qui est le B2B. La relation que l’on construit avec nos partenaires et que l’on connaît depuis toujours. J’ai la chance d’avoir dans mes relations des partenaires que je connais depuis 20 ans, plus même. Et on a construit une relation qui est très, très forte. Et ça, c’est très, très beau et ça me tient beaucoup à cœur. Et c’est ce qui anime ma passion pour ce métier. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas les alcools forts.

Le mensonge et la malveillance, je déteste. Quand je sens que quelqu’un me ment, je fuis. Et mis à l’échelle d’une entreprise, le marketing mensonger, je déteste. C’est-à-dire que c’est beau de faire du marketing, mais le plus beau, c’est de faire du marketing vrai. Voilà. Donc le mensonge, je n’aime pas.

Et, troisième chose que je n’aime pas, c’est l’état de la France, la situation financière du pays, l’agressivité des gens dans les villes, le communautarisme, une perspective assez négative de la façon dont on vivra ensemble demain. Je suis en train de lire un livre qui s’appelle Lux, d’ailleurs. Comme le nom de notre belle marque LUX, mais qui n’a rien à voir avec le groupe hôtelier. C’est Maxime Chatham qui l’a écrit. Vous connaissez sans doute Maxime Chatham ? Bien sûr. Et c’est un superbe livre, un thriller qui nous projette à 25, 30, 50 ans dans l’avenir. Qu’est-ce qui va se passer ? Et ça fait peur. L’écologie, tout ce qu’on a détruit sur terre, et tout ce qui empire de jour en jour. La situation avec la dette des pays qui ne fait que s’aggraver et l’impression que ça ne va jamais se redresser. Maxime Chatham brosse un portrait de l’Europe dans quelques années, et des relations politiques qui ne font que s’aggraver. Ça fait vraiment très peur. Et je n’aime pas cette situation. »

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Jean-François Michel

Posted on 3 juillet 20253 juillet 2025
By Oncle Dom

Ainsi que l’on disait au XVIIe siècle, Jean-François Michel est un « honnête homme » ! Président de Cap Monde, président des Organisateurs de Voyages de Jeunes, administrateur des EdV, l’homme n’hésite jamais à s’exprimer… toujours avec une pointe d’humour !

J’aime👍

– Mon métier, qui consiste à faire voyager des enfants et leur faire vivre ce qui restera bien souvent leurs plus beaux souvenirs tout au long de leur vie

– Les entrepreneurs qui donnent de leur temps pour réfléchir et travailler au bien commun de notre belle profession, notamment au sein du conseil d’administration des EdV, des commissions et de mon conseil des Organisateurs de Voyages de Jeunes ;

– Les sorties à vélo, en forêt ou dans les parcs des châteaux de Saint-Germain ou de Versailles, qui permettent de rester en forme en profitant de la nature ;

– Naviguer. J’aime le monde de la voile et ses skippers, école de courage et d’humilité. Plus largement, j’aime les discours de vérité, ceux qui dérangent, à contre-courant des donneurs de leçons insupportables… J’aime l’aphorisme de Jean Le Cam : « Bien dire fait rire, bien faire fait taire » ;

– La gastronomie, et avoir le temps de faire le marché et de cuisiner pour ma famille et mes amis ;

– Les nouvelles technologies, quand elles sont utiles et simplifient le quotidien ;

– L’humour provocateur, qui prend le contre-pied de la bien-pensance.

Je n’aime pas👎

– Les opérateurs qui exercent dans l’illégalité, qu’ils soient travel planners ou « associations lucratives sans but » (joke), et qui ne respectent pas les règles d’exercice de nos métiers — avec la double peine du laxisme des autorités de tutelle, qui curieusement ne semblent pas concernées, mais imposent toujours plus de contraintes, de normes, de lois et de contrôles aux entreprises qui sont, elles, en règle…

– Le harcèlement textuel…

– La situation géopolitique anxiogène, avec en France un débat politique irrespirable et irresponsable… Bienvenue aux assises de l’immobilisme, pavées de conclaves et de conventions citoyennes…

– La pensée unique de nos gouvernements, dont les seules réponses à la situation économique de la France se résument à deux mots : impôts et taxes ;

– Les préavis et grèves à répétition, qui impactent les transports à chaque période de vacances… Systématique et insupportable lorsqu’il s’agit de faire voyager des mineurs. Coup de chapeau à nos équipes, qui doivent anticiper, modifier des plans de transport, trouver et mettre en œuvre des solutions de substitution – sans l’assistance des compagnies défaillantes.

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Rachid Temal

Posted on 26 juin 202526 juin 2025
By Oncle Dom

Il est entré en politique à l’âge de 22 ans. Et c’est un peu grâce à la politique que Rachid Temal est entré en tourisme en tant que secrétaire général du Snav, devenu depuis Entreprises du Voyage. Sénateur socialiste du Val d’Oise, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Armées, il est également président du groupe socialiste au Sénat. Et il reste fidèle au secteur du tourisme…

J’aime

« Ce que j’aime le plus, c’est apprendre. Le mot “apprendre” est un fil conducteur dans ma vie, que ce soit dans mon métier, à l’école, en rencontrant des gens, ou en politique. Comprendre les mécanismes, enrichir sa réflexion, s’ouvrir à d’autres cultures ou simplement apprendre à fabriquer un objet… C’est ce qui me passionne profondément.

J’ai aussi deux grandes passions dans la vie : l’histoire et le football.

L’histoire, c’est la grande comme la petite, celle qui aide à comprendre le présent et à anticiper l’avenir. Depuis tout petit, je lis des livres d’histoire. Ma première passion, c’étaient les drakkars, les Vikings. La première image marquante à la télévision : la chute du Shah d’Iran en 1979, j’avais 5 ans et demi. J’ai eu un prof d’histoire formidable qui faisait des jeux de questions-réponses avec moi. L’histoire m’a toujours accompagné.

Et puis, il y a le football. J’adore ce sport : la beauté du jeu, sa magie, le plaisir qu’il procure. Il y a aussi tout un univers derrière. J’ai adoré être secrétaire général du Snav à l’époque. C’était parfois subtil, compliqué, mais j’y ai découvert un métier, des personnes extraordinaires, des présidents aux fortes personnalités. J’ai beaucoup appris pendant ces cinq années ! »

Je n’aime pas

« Je pourrais dire en plaisantant : les légumes cuits ! Mais plus sérieusement, ce que je n’aime pas, ce sont les gens méchants. La méchanceté gratuite, l’aigreur… Je ne la comprendrai jamais. Ce rejet de l’autre me révolte. Je n’aime pas les extrêmes non plus, ces visions qui prétendent détenir la vérité sans jamais écouter.

Je suis socialiste parce que je crois encore à l’État-providence, à un marché régulé, à l’évolution des individus. Je crois au compromis, qui est souvent moqué, mais qui permet d’entendre l’autre. Avoir des convictions, oui, mais garder la capacité d’écouter, de se remettre en question, d’évoluer. C’est une philosophie de vie.

J’ai grandi dans une cité HLM, avec des parents venus d’Algérie, analphabètes. Ils ne sont pas allés à l’école, mais ils m’ont transmis des valeurs. Grâce à eux et à l’envie d’apprendre, j’ai pu progresser. Apprendre, encore et toujours, des gens, des situations, des environnements. Non pas pour imiter, mais pour enrichir qui je suis.

Je n’aime pas non plus le racisme, dont je suis encore parfois victime dans le milieu politique. Je reçois parfois des lettres d’une violence inouïe. Mais à chaque fois, je me dis que je plains ceux qui vivent dans cette haine. Moi, je suis heureux d’être du côté de l’ouverture, de la bienveillance. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Jean-Pierre Mas

Posted on 5 juin 2025
By Oncle Dom

On ne présente plus cet iconoclaste à l’impertinence redoutable : Jean-Pierre Mas. Mais si, quand même : Ex-président du réseau Afat, artisan malin de la fusion Afat-Selectour dont il a assuré la présidence, ex-président du Snav qu’il a rebaptisé Entreprise des Voyages et dont il a cèdé la présidence à Valérie Boned, il assure aujourd’hui la médiation du tourisme et n’a toujours pas perdu son franc-parler !

J’aime

« Commençons par le professionnel.

J’ai beaucoup apprécié le congrès de l’EdV. L’accueil du Maroc a été remarquable, le programme équilibré, les intervenants inspirants. C’était une vraie réussite.

Ce que j’aime aussi dans ma sphère professionnelle — et que je découvre peut-être un peu tard — c’est la motivation de mon équipe en matière de médiation. Ce sont des gens engagés, qui veulent que ça fonctionne, qui se battent pour que les choses marchent bien. Ça fait plaisir à voir.

Sur un tout autre registre, ce que j’ai aimé récemment, c’est un match de tennis féminin : pour la première fois depuis une éternité, une Française accède à la demi-finale de Roland-Garros. Elle s’appelle Loïs Boisson. Elle déclare que son objectif, c’est de gagner, d’aller jusqu’au bout. Cet état d’esprit, cette ambition assumée, on ne la voyait plus — ou alors on la jugeait immédiatement comme de la prétention. Je trouve que sa détermination est un bon signe.

Ce que j’aime aussi… c’est Trump. Ou plutôt le désordre que Trump introduit dans le fonctionnement feutré des relations internationales. C’est un chien dans un jeu de quilles. J’apprécie qu’il bouscule, qu’il dérange. Et en même temps, j’apprécie sa relative inefficacité. Il fait beaucoup de bruit. La guerre en Ukraine devait, selon lui, s’arrêter quinze jours après son élection. Elle est toujours là. Même chose pour le conflit israélo-palestinien : beaucoup de promesses, peu de résultats. Mais il reste, à mes yeux, le premier homme politique de cette envergure à être véritablement disruptif. Et ça, c’est intéressant. »

Je n’aime pas

« Revenons au professionnel. Ce que j’aime moins ? Les consommateurs qui viennent se plaindre après avoir confié leurs vacances à des pseudo-professionnels incompétents… et qui ensuite disent : « Si j’avais su, je n’aurais pas fait comme ça. » Quand on s’engage dans quelque chose, il faut réfléchir un minimum. Un peu de discernement ne nuit pas.

Ce que je n’aime pas, c’est l’impact des conflits sur les populations civiles, et le fait que les auteurs de ces conflits ne soient poursuivis qu’avec des mots. Je suis atterré par la mollesse des sanctions internationales envers Poutine et Netanyahou. Si on avait saisi leurs biens, si on avait vendu à l’étranger ceux de la nomenklatura russe, cela aurait sans doute mis une pression réelle sur le Kremlin. Cette faiblesse des réactions internationales me sidère.

Je n’aime pas non plus l’attentisme de l’Europe face aux provocations de Trump. Ni les climato-sceptiques, ceux qui nient les faits scientifiques, les preuves. Qui disent qu’il ne se passe rien, que tout est normal. Je ne supporte pas ça.

À l’inverse, je n’aime pas non plus ceux — même parmi mes amis — qui prônent l’immobilisme comme réponse à la crise climatique. Qui pensent que tout irait mieux si on arrêtait tout, si on ne bougeait plus. Pour moi, c’est insupportable. Et cette obsession du transport aérien ou de la croisière comme seuls responsables du dérèglement climatique… c’est trop facile. Bien trop facile. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Par Céline Moracchini

Posted on 22 mai 202522 mai 2025
By Oncle Dom

Discrète mais déterminée, Céline Moracchini fait partie des grandes professionnelles du transport aérien français. Après avoir œuvré pendant de nombreuses années au sein d’Air Austral, elle participe aujourd’hui, avec enthousiasme, au développement de Corsair, en tant que Directrice des ventes agences France. Une femme à découvrir… sans modération.

J’aime

« J’aime l’ouverture au monde, évidemment. Ce qu’on découvre en voyageant — les autres cultures, les paysages, la richesse des échanges — est inestimable. La chance que j’aie, c’est d’appartenir au monde du transport aérien : ça rend tout plus accessible. Et ça, je le considère vraiment comme une super opportunité.

J’aime aussi profondément la Côte basque. Saint-Jean-de-Luz, notamment, est mon refuge. C’est là que je vais me ressourcer régulièrement.

Et puis… j’adore Paris. Je suis parisienne dans l’âme. C’est la ville lumière, la ville magique.

Enfin, j’ai la chance d’évoluer aujourd’hui dans une super compagnie. Bon, je ne vais pas dire « terminer ma carrière », ce n’est pas très engageant — il me reste encore quelques belles années à vivre professionnellement. Chez Corsair, mes collaborateurs, l’ambiance au siège, tout cela forme un cocktail de professionnalisme et de bienveillance. C’est un vrai bonheur de travailler dans cet environnement.

Ah ! et j’aime aussi la peinture du XXe siècle. Miró, notamment. J’adore Miró. »

Je n’aime pas

« Ce que je n’aime pas… c’est parfois le manque de recul et de reconnaissance qu’on observe en France. Côté valeurs, je trouve qu’on râle beaucoup. Et quand on échange avec des étrangers, on se rend compte à quel point on a de la chance. Dernièrement, j’ai lu un article dans le New York Times qui soulignait cela, et franchement, ça fait réfléchir.

Je n’aime pas non plus la pluie. C’est un peu paradoxal : j’adore le Pays basque, mais je n’aime pas son climat pluvieux. J’aime le soleil, tout simplement.

Et puis, je n’aime pas les mouvements de foule. Les cohues urbaines, très peu pour moi. Pourtant, habitant le 14e arrondissement de Paris, je suis bien obligée de prendre… la ligne 13 ! La galère, quoi ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Par Jacky Cailleau (Hertz France)

Posted on 15 mai 2025
By Oncle Dom

Il fait partie de ces personnages sur lesquels le temps n’a pas de prise. Éternel sourire aux lèvres, Jacky Cailleau, c’est « Monsieur Hertz France », dont il assure la direction de la distribution et des partenariats. Assister à un congrès professionnel lorsqu’il y est présent, c’est la garantie de passer un bon moment. Il est vrai que l’homme irradie la joie de vivre…

J’aime👍

« J’aime la vie. Le bonheur de se réveiller et de voir le soleil se lever, celui de partager le petit-déjeuner que j’aime préparer, celui d’entendre les oiseaux déjà affairés aux premières heures, celui d’embellir la journée des autres par la bonne humeur, celui de rencontrer les autres, de partager, de découvrir, de voyager ; tout simplement la vie, quand on aime la croquer à pleines dents.

J’aime aussi mon travail, dans ce secteur du voyage où j’évolue depuis si longtemps maintenant, sans jamais ressentir de lassitude, bien au contraire : avide de toutes ses révolutions et innovations. Il me permet d’aller vers les autres et d’apprendre encore et encore ; j’adore.

Et j’aime bien aussi la reconnaissance, certes humble, mais qui récompense tout ce qu’on peut accomplir dans une journée. De ce côté-là, Hertz me comble toujours. Les amis aussi. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas l’orientation que prend notre société, ni toutes les manipulations qui l’entourent. Toutes les innovations technologiques apportent certes du bien dans notre quotidien, mais elles semblent aussi transformer certains en abrutis… voire en esclaves.

Je n’aime pas le manque de courage, d’opinion, de clarté ; tout semble devenir mou, aseptisé… ou à l’inverse, sombrer dans une agressivité gratuite. Je n’aime pas la direction des stratégies politiques, qui veulent faire croire que tout ira mieux, alors qu’en réalité, cela ne profite qu’à quelques-uns.

Je n’aime pas l’hypocrisie de certains pays qui soutiennent ou condamnent tel ou tel événement, toujours dans un but économique, sinon lucratif. Les exemples ne manquent pas aujourd’hui.

Et, comme le disait Rémy Arca, je n’aime pas l’assistanat à tout prix, alors qu’on pourrait tant encourager le travail, l’envie de faire mieux et plus… et surtout : récompenser. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Frédéric Lorin

Posted on 10 avril 202510 avril 2025
By Oncle Dom

Un sourire malicieux qui vous propose un selfie amical ? Frédéric Lorin, ancien patron talentueux d’IFTM Top Résa, fait partie de ces personnages du tourisme avec qui l’on aime discuter. Gastronome, philosophe, il aime la vie, il aime les rencontres. Il a créé un cabinet de conseil, ce qui lui permet, plus que jamais, d’être un personnage marquant du tourisme français. En plus, il est bourré d’humour !

J’aime👍

« C’est peut-être banal mais j’aime la vie, je l’aime passionnément et j’essaie de la rendre belle, car comme disait le regretté Noiret : « Le voyage est court, alors autant essayer de le faire en première classe. »

J’aime les levers de soleil.

J’aime cuisiner pour ma famille et mes amis.

J’aime découvrir les pépites de la bistronomie à Paris et ailleurs.

J’aime le Maroc, mon pays de cœur, et je m’y ressource fréquemment depuis 35 ans dans la maison paternelle à Tanger.

J’aime l’incroyable, formidable, hallucinante et ébouriffante résilience de notre industrie du tourisme. Rien ne tuera jamais, j’en suis convaincu, l’envie de voyager.

J’aime le voyage et aller à la rencontre de l’autre, car voyager sans aller à la rencontre, ce n’est pas voyager, c’est simplement se déplacer.

J’aime la photo, et particulièrement les portraits, pour m’approcher au plus près des beautés intérieures. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas la tête de veau !!!

Je n’aime pas le tourism bashing, car encore une fois, le voyage est créateur d’ouverture au monde, de tolérance, d’acceptation des différences et d’intérêt pour l’ailleurs.

Je n’aime pas la montée des populismes partout dans le monde, et le repli sur soi.

Je n’aime pas l’Amérique des oligarques.

Je n’aime pas les donneurs de leçons, les yakafokon, qui n’ont jamais mis les mains dans le moteur de l’opérationnel.

Je n’aime pas la direction que prend le monde.

Je n’aime pas Trump, sa vision binaire d’un monde complexe, et son incompétence. Il emmène son pays sur une pente très dangereuse. Mais il est vrai que l’on a toujours confié le sérail à l’eunuque…

Je n’aime pas quand les compromis deviennent des compromissions.

Je n’aime pas attendre.

Je n’aime pas le bruit des villes et son cortège d’incivilités. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

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