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Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

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Catégorie : J’aime/Je n’aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Rachid Temal

Posted on 26 juin 202526 juin 2025
By Oncle Dom

Il est entré en politique à l’âge de 22 ans. Et c’est un peu grâce à la politique que Rachid Temal est entré en tourisme en tant que secrétaire général du Snav, devenu depuis Entreprises du Voyage. Sénateur socialiste du Val d’Oise, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Armées, il est également président du groupe socialiste au Sénat. Et il reste fidèle au secteur du tourisme…

J’aime

« Ce que j’aime le plus, c’est apprendre. Le mot “apprendre” est un fil conducteur dans ma vie, que ce soit dans mon métier, à l’école, en rencontrant des gens, ou en politique. Comprendre les mécanismes, enrichir sa réflexion, s’ouvrir à d’autres cultures ou simplement apprendre à fabriquer un objet… C’est ce qui me passionne profondément.

J’ai aussi deux grandes passions dans la vie : l’histoire et le football.

L’histoire, c’est la grande comme la petite, celle qui aide à comprendre le présent et à anticiper l’avenir. Depuis tout petit, je lis des livres d’histoire. Ma première passion, c’étaient les drakkars, les Vikings. La première image marquante à la télévision : la chute du Shah d’Iran en 1979, j’avais 5 ans et demi. J’ai eu un prof d’histoire formidable qui faisait des jeux de questions-réponses avec moi. L’histoire m’a toujours accompagné.

Et puis, il y a le football. J’adore ce sport : la beauté du jeu, sa magie, le plaisir qu’il procure. Il y a aussi tout un univers derrière. J’ai adoré être secrétaire général du Snav à l’époque. C’était parfois subtil, compliqué, mais j’y ai découvert un métier, des personnes extraordinaires, des présidents aux fortes personnalités. J’ai beaucoup appris pendant ces cinq années ! »

Je n’aime pas

« Je pourrais dire en plaisantant : les légumes cuits ! Mais plus sérieusement, ce que je n’aime pas, ce sont les gens méchants. La méchanceté gratuite, l’aigreur… Je ne la comprendrai jamais. Ce rejet de l’autre me révolte. Je n’aime pas les extrêmes non plus, ces visions qui prétendent détenir la vérité sans jamais écouter.

Je suis socialiste parce que je crois encore à l’État-providence, à un marché régulé, à l’évolution des individus. Je crois au compromis, qui est souvent moqué, mais qui permet d’entendre l’autre. Avoir des convictions, oui, mais garder la capacité d’écouter, de se remettre en question, d’évoluer. C’est une philosophie de vie.

J’ai grandi dans une cité HLM, avec des parents venus d’Algérie, analphabètes. Ils ne sont pas allés à l’école, mais ils m’ont transmis des valeurs. Grâce à eux et à l’envie d’apprendre, j’ai pu progresser. Apprendre, encore et toujours, des gens, des situations, des environnements. Non pas pour imiter, mais pour enrichir qui je suis.

Je n’aime pas non plus le racisme, dont je suis encore parfois victime dans le milieu politique. Je reçois parfois des lettres d’une violence inouïe. Mais à chaque fois, je me dis que je plains ceux qui vivent dans cette haine. Moi, je suis heureux d’être du côté de l’ouverture, de la bienveillance. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Jean-Pierre Mas

Posted on 5 juin 2025
By Oncle Dom

On ne présente plus cet iconoclaste à l’impertinence redoutable : Jean-Pierre Mas. Mais si, quand même : Ex-président du réseau Afat, artisan malin de la fusion Afat-Selectour dont il a assuré la présidence, ex-président du Snav qu’il a rebaptisé Entreprise des Voyages et dont il a cèdé la présidence à Valérie Boned, il assure aujourd’hui la médiation du tourisme et n’a toujours pas perdu son franc-parler !

J’aime

« Commençons par le professionnel.

J’ai beaucoup apprécié le congrès de l’EdV. L’accueil du Maroc a été remarquable, le programme équilibré, les intervenants inspirants. C’était une vraie réussite.

Ce que j’aime aussi dans ma sphère professionnelle — et que je découvre peut-être un peu tard — c’est la motivation de mon équipe en matière de médiation. Ce sont des gens engagés, qui veulent que ça fonctionne, qui se battent pour que les choses marchent bien. Ça fait plaisir à voir.

Sur un tout autre registre, ce que j’ai aimé récemment, c’est un match de tennis féminin : pour la première fois depuis une éternité, une Française accède à la demi-finale de Roland-Garros. Elle s’appelle Loïs Boisson. Elle déclare que son objectif, c’est de gagner, d’aller jusqu’au bout. Cet état d’esprit, cette ambition assumée, on ne la voyait plus — ou alors on la jugeait immédiatement comme de la prétention. Je trouve que sa détermination est un bon signe.

Ce que j’aime aussi… c’est Trump. Ou plutôt le désordre que Trump introduit dans le fonctionnement feutré des relations internationales. C’est un chien dans un jeu de quilles. J’apprécie qu’il bouscule, qu’il dérange. Et en même temps, j’apprécie sa relative inefficacité. Il fait beaucoup de bruit. La guerre en Ukraine devait, selon lui, s’arrêter quinze jours après son élection. Elle est toujours là. Même chose pour le conflit israélo-palestinien : beaucoup de promesses, peu de résultats. Mais il reste, à mes yeux, le premier homme politique de cette envergure à être véritablement disruptif. Et ça, c’est intéressant. »

Je n’aime pas

« Revenons au professionnel. Ce que j’aime moins ? Les consommateurs qui viennent se plaindre après avoir confié leurs vacances à des pseudo-professionnels incompétents… et qui ensuite disent : « Si j’avais su, je n’aurais pas fait comme ça. » Quand on s’engage dans quelque chose, il faut réfléchir un minimum. Un peu de discernement ne nuit pas.

Ce que je n’aime pas, c’est l’impact des conflits sur les populations civiles, et le fait que les auteurs de ces conflits ne soient poursuivis qu’avec des mots. Je suis atterré par la mollesse des sanctions internationales envers Poutine et Netanyahou. Si on avait saisi leurs biens, si on avait vendu à l’étranger ceux de la nomenklatura russe, cela aurait sans doute mis une pression réelle sur le Kremlin. Cette faiblesse des réactions internationales me sidère.

Je n’aime pas non plus l’attentisme de l’Europe face aux provocations de Trump. Ni les climato-sceptiques, ceux qui nient les faits scientifiques, les preuves. Qui disent qu’il ne se passe rien, que tout est normal. Je ne supporte pas ça.

À l’inverse, je n’aime pas non plus ceux — même parmi mes amis — qui prônent l’immobilisme comme réponse à la crise climatique. Qui pensent que tout irait mieux si on arrêtait tout, si on ne bougeait plus. Pour moi, c’est insupportable. Et cette obsession du transport aérien ou de la croisière comme seuls responsables du dérèglement climatique… c’est trop facile. Bien trop facile. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Par Céline Moracchini

Posted on 22 mai 202522 mai 2025
By Oncle Dom

Discrète mais déterminée, Céline Moracchini fait partie des grandes professionnelles du transport aérien français. Après avoir œuvré pendant de nombreuses années au sein d’Air Austral, elle participe aujourd’hui, avec enthousiasme, au développement de Corsair, en tant que Directrice des ventes agences France. Une femme à découvrir… sans modération.

J’aime

« J’aime l’ouverture au monde, évidemment. Ce qu’on découvre en voyageant — les autres cultures, les paysages, la richesse des échanges — est inestimable. La chance que j’aie, c’est d’appartenir au monde du transport aérien : ça rend tout plus accessible. Et ça, je le considère vraiment comme une super opportunité.

J’aime aussi profondément la Côte basque. Saint-Jean-de-Luz, notamment, est mon refuge. C’est là que je vais me ressourcer régulièrement.

Et puis… j’adore Paris. Je suis parisienne dans l’âme. C’est la ville lumière, la ville magique.

Enfin, j’ai la chance d’évoluer aujourd’hui dans une super compagnie. Bon, je ne vais pas dire « terminer ma carrière », ce n’est pas très engageant — il me reste encore quelques belles années à vivre professionnellement. Chez Corsair, mes collaborateurs, l’ambiance au siège, tout cela forme un cocktail de professionnalisme et de bienveillance. C’est un vrai bonheur de travailler dans cet environnement.

Ah ! et j’aime aussi la peinture du XXe siècle. Miró, notamment. J’adore Miró. »

Je n’aime pas

« Ce que je n’aime pas… c’est parfois le manque de recul et de reconnaissance qu’on observe en France. Côté valeurs, je trouve qu’on râle beaucoup. Et quand on échange avec des étrangers, on se rend compte à quel point on a de la chance. Dernièrement, j’ai lu un article dans le New York Times qui soulignait cela, et franchement, ça fait réfléchir.

Je n’aime pas non plus la pluie. C’est un peu paradoxal : j’adore le Pays basque, mais je n’aime pas son climat pluvieux. J’aime le soleil, tout simplement.

Et puis, je n’aime pas les mouvements de foule. Les cohues urbaines, très peu pour moi. Pourtant, habitant le 14e arrondissement de Paris, je suis bien obligée de prendre… la ligne 13 ! La galère, quoi ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… Par Jacky Cailleau (Hertz France)

Posted on 15 mai 2025
By Oncle Dom

Il fait partie de ces personnages sur lesquels le temps n’a pas de prise. Éternel sourire aux lèvres, Jacky Cailleau, c’est « Monsieur Hertz France », dont il assure la direction de la distribution et des partenariats. Assister à un congrès professionnel lorsqu’il y est présent, c’est la garantie de passer un bon moment. Il est vrai que l’homme irradie la joie de vivre…

J’aime👍

« J’aime la vie. Le bonheur de se réveiller et de voir le soleil se lever, celui de partager le petit-déjeuner que j’aime préparer, celui d’entendre les oiseaux déjà affairés aux premières heures, celui d’embellir la journée des autres par la bonne humeur, celui de rencontrer les autres, de partager, de découvrir, de voyager ; tout simplement la vie, quand on aime la croquer à pleines dents.

J’aime aussi mon travail, dans ce secteur du voyage où j’évolue depuis si longtemps maintenant, sans jamais ressentir de lassitude, bien au contraire : avide de toutes ses révolutions et innovations. Il me permet d’aller vers les autres et d’apprendre encore et encore ; j’adore.

Et j’aime bien aussi la reconnaissance, certes humble, mais qui récompense tout ce qu’on peut accomplir dans une journée. De ce côté-là, Hertz me comble toujours. Les amis aussi. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas l’orientation que prend notre société, ni toutes les manipulations qui l’entourent. Toutes les innovations technologiques apportent certes du bien dans notre quotidien, mais elles semblent aussi transformer certains en abrutis… voire en esclaves.

Je n’aime pas le manque de courage, d’opinion, de clarté ; tout semble devenir mou, aseptisé… ou à l’inverse, sombrer dans une agressivité gratuite. Je n’aime pas la direction des stratégies politiques, qui veulent faire croire que tout ira mieux, alors qu’en réalité, cela ne profite qu’à quelques-uns.

Je n’aime pas l’hypocrisie de certains pays qui soutiennent ou condamnent tel ou tel événement, toujours dans un but économique, sinon lucratif. Les exemples ne manquent pas aujourd’hui.

Et, comme le disait Rémy Arca, je n’aime pas l’assistanat à tout prix, alors qu’on pourrait tant encourager le travail, l’envie de faire mieux et plus… et surtout : récompenser. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Frédéric Lorin

Posted on 10 avril 202510 avril 2025
By Oncle Dom

Un sourire malicieux qui vous propose un selfie amical ? Frédéric Lorin, ancien patron talentueux d’IFTM Top Résa, fait partie de ces personnages du tourisme avec qui l’on aime discuter. Gastronome, philosophe, il aime la vie, il aime les rencontres. Il a créé un cabinet de conseil, ce qui lui permet, plus que jamais, d’être un personnage marquant du tourisme français. En plus, il est bourré d’humour !

J’aime👍

« C’est peut-être banal mais j’aime la vie, je l’aime passionnément et j’essaie de la rendre belle, car comme disait le regretté Noiret : « Le voyage est court, alors autant essayer de le faire en première classe. »

J’aime les levers de soleil.

J’aime cuisiner pour ma famille et mes amis.

J’aime découvrir les pépites de la bistronomie à Paris et ailleurs.

J’aime le Maroc, mon pays de cœur, et je m’y ressource fréquemment depuis 35 ans dans la maison paternelle à Tanger.

J’aime l’incroyable, formidable, hallucinante et ébouriffante résilience de notre industrie du tourisme. Rien ne tuera jamais, j’en suis convaincu, l’envie de voyager.

J’aime le voyage et aller à la rencontre de l’autre, car voyager sans aller à la rencontre, ce n’est pas voyager, c’est simplement se déplacer.

J’aime la photo, et particulièrement les portraits, pour m’approcher au plus près des beautés intérieures. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas la tête de veau !!!

Je n’aime pas le tourism bashing, car encore une fois, le voyage est créateur d’ouverture au monde, de tolérance, d’acceptation des différences et d’intérêt pour l’ailleurs.

Je n’aime pas la montée des populismes partout dans le monde, et le repli sur soi.

Je n’aime pas l’Amérique des oligarques.

Je n’aime pas les donneurs de leçons, les yakafokon, qui n’ont jamais mis les mains dans le moteur de l’opérationnel.

Je n’aime pas la direction que prend le monde.

Je n’aime pas Trump, sa vision binaire d’un monde complexe, et son incompétence. Il emmène son pays sur une pente très dangereuse. Mais il est vrai que l’on a toujours confié le sérail à l’eunuque…

Je n’aime pas quand les compromis deviennent des compromissions.

Je n’aime pas attendre.

Je n’aime pas le bruit des villes et son cortège d’incivilités. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas … par Emilie Dumont

Posted on 3 avril 20253 avril 2025
By Oncle Dom

Elle est toute fine, toute légère, toute discrète, toute souriante. Émilie Dumont est une de ces femmes du tourisme que l’on aime rencontrer. Les deux complices, Carlos Da Silva et Nicolas Brumelot, ne s’y sont pas trompés en confiant la direction générale de MisterFly à cette jeune femme aux yeux clairs…

J’aime👍

« J’aime nos équipes, leur implication, leurs idées. J’admire particulièrement la résilience des équipes du service client, qui sont souvent confrontées à la colère de clients ou doivent chercher des solutions à des problèmes qu’on ne maîtrise pas toujours. Il faut quand même une sacrée résilience.

J’en parlais récemment avec une personne du service client, et c’est vrai que c’est un sacré métier d’être agent de voyage, de devoir gérer, trouver des solutions, et parfois subir une colère que l’on comprend lorsqu’on se met à la place du voyageur, mais qui ne facilite pas toujours les choses. Je trouve que cette résilience est belle et inspirante.

Parmi mes coups de cœur récents, j’aime les managers créatifs, les gens responsables qui viennent te voir avec des solutions et des initiatives concrètes qu’ils mettent en œuvre. C’est agréable, ça fait du bien et c’est vraiment motivant.

J’aime, dans notre secteur, tous ces moments de partage et de joie. Je trouve qu’il existe un véritable sens de l’hospitalité et une volonté de créer des occasions agréables, des moments humains et chaleureux. C’est extrêmement appréciable.

Enfin, pour parler un peu de notre actualité, j’aime particulièrement notre dernière innovation, qui s’appelle « Freeze ». C’est un service que nous venons de lancer et qui permet aux voyageurs de geler le tarif de leurs billets d’avion jusqu’à un an à l’avance. »

Je n’aime pas👎

« Je vais commencer par l’humain et les comportements : je n’aime pas les donneurs de leçons, ces gens moralisateurs et épuisants qui passent leur temps à pointer ce qui ne va pas dans le jardin de leur voisin mais qui se soucient très peu de ce qui se passe dans le leur. Je deviens de moins en moins patiente avec ce type de profil.

Je n’aime pas non plus les grèves et les fermetures d’aéroports. Bien sûr, je comprends totalement le principe du droit à la grève, qui est essentiel, mais lorsqu’une grève est utilisée comme une forme de prise d’otage pour des personnes impuissantes qui subissent la situation, je trouve qu’il y a là un véritable manque d’empathie collective, ce qui est vraiment désolant.

Dans l’actualité, je n’aime pas les allers-retours incessants sur la TSBA ou les pratiques ambiguës vis-à-vis de la licence de certaines compagnies aériennes. Tout cela entraîne encore plus de travail inutile, sans aucune valeur ajoutée, juste des complications supplémentaires et une incompréhension de la part des clients. Parfois, même si je comprends bien la complexité des décisions à prendre dans le monde actuel, je me dis qu’on manque parfois cruellement de pragmatisme.

Enfin, ce que je n’aime pas du tout en ce moment dans les actualités et sur les grands sujets sociétaux, ce sont ces deux phénomènes que je trouve particulièrement irritants : le flight bashing et le greenwashing. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Annick Pellerin

Posted on 27 mars 202527 mars 2025
By Oncle Dom

« Madame Air France ». C’est ainsi que nous l’avions affectueusement surnommée : une femme au regard clair, à l’allure déterminée, mais à la voix incroyablement douce. Directrice des ventes tourisme chez Air France, respectée par l’ensemble de la profession, elle a choisi de prendre une autre voie. Très investie dans les enjeux environnementaux, elle a toujours porté une attention particulière au partenariat entre Air France et l’association A Tree for You. Annick Pellerin est une grande dame, et nous sommes fiers d’avoir croisé son chemin.

Je n’aime pas

« Je n’aime pas que l’intelligence artificielle générative menace certains emplois.

Je n’aime pas qu’une simple recherche sur ChatGPT, Gemini ou d’autres outils consomme deux fois plus d’énergie qu’une requête Google.

Je n’aime pas non plus que de puissants industriels américains envisagent de construire des centrales nucléaires uniquement pour alimenter d’immenses centres de données.

Je n’aime pas que le pouvoir et l’argent soient encore, trop souvent, sources de destruction dans tant de domaines.

Je n’aime pas la direction que prend le monde…

Avons-nous vraiment tiré les leçons de notre histoire ?

Je n’aime pas l’hypocrisie, surtout en politique, ni les éternels râleurs qui ne font que critiquer.

Je rejette cette culture du politiquement correct dans le monde professionnel, le manque de civisme, la malhonnêteté intellectuelle, la fourberie et la cupidité. »

J’aime

« À l’inverse, j’aime quand l’IA permet d’accélérer la recherche, d’assister les humains, de faire gagner un temps précieux — à condition de l’utiliser avec conscience et dans le respect de notre planète.

J’aime quand les périodes anxiogènes deviennent des leviers de réflexion, d’union, et qu’elles rassemblent pour construire un avenir meilleur pour nos enfants.

J’aime la richesse de l’intergénérationnel : transmettre, apprendre des autres, briser les clivages entre jeunes et seniors, et créer de la valeur ensemble, pour le bien commun.

J’aime les personnes structurées mais pleines de fantaisie.

Celles qui osent, testent, sortent des sentiers battus, et nourrissent leur curiosité.

J’aime voyager, découvrir de nouvelles cultures, m’en imprégner — un grand bravo au passage aux professionnels du tourisme qui rendent tout cela possible.

J’aime la bienveillance, l’enthousiasme, l’élan de vie…

J’aime la vie, tout simplement, parce qu’elle est courte — et pleine de surprises. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime/Je n’aime pas… par Christine Crispin

Posted on 20 mars 2025
By Oncle Dom

Le regard vif, l’accent chantant du Sud et une présence qui irradie. Christine Crispin tient solidement la barre de Climats du Monde, tout en participant de plus en plus activement aux travaux des instances professionnelles. Une grande dame qui sourit lorsqu’on lui parle de la durée du travail à 35 heures par semaine. Pour elle, 35 heures, ce serait plutôt une grande journée !

Je n’aime pas👎

« L’absence de perception de la valeur ajoutée de l’agent de voyage. Certains agents hésitent à facturer leurs services dans un marché ultra-compétitif. Du coup, les clients peuvent ne pas réaliser la valeur du travail fourni, surtout si les services semblent être offerts.

L’uniformisation de l’offre, qui risque de détourner le client des agences de voyage. Il est incontestable que les bed-banks et les plateformes de voyage automatisées conduisent à une standardisation de l’offre, en mettant l’accent sur des options largement disponibles et souvent uniquement basées sur le prix. On peut comparer cela à la prolifération des boutiques de mode proposant les mêmes marques dans toutes les villes françaises. Tout comme les créateurs de mode proposent des produits uniques et personnalisés, les agences de voyage doivent se distinguer en offrant des expériences sur mesure et différenciées, sous peine de perdre leur clientèle. »

J’aime👍

« La résilience des agents de voyage. Ils ont su s’adapter à touts lese situations économiques, politiques ou climatiques, et même renforcer leur position auprès du public. En reprenant la comparaison avec la mode, de même que les boutiques de créateurs continuent d’offrir des produits exclusifs et personnalisés, les agences de voyage peuvent encore se démarquer en proposant des expériences sur mesure, uniques et authentiques. En mettant l’accent sur la personnalisation, l’originalité et le service client, elles peuvent séduire une clientèle à la recherche d’alternatives aux offres standardisées. Les agences de voyages et les tour-opérateurs spécialisés peuvent tirer leur épingle du jeu en concevant des itinéraires sur mesure, en facilitant l’accès à des destinations moins connues et en proposant des services répondant aux besoins spécifiques des voyageurs. Heureusement, il y aura toujours une demande pour des expériences de voyage uniques et personnalisées. Cela devrait également encourager une plus grande diversité dans le secteur du tourisme, tout comme les boutiques de créateurs enrichissent encore le paysage commercial de la mode. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas … par Franck Chapus

Posted on 13 mars 202513 mars 2025
By Oncle Dom

Les Voyages d’Alfred, c’est lui ! Et ce ne sont pas que des voyages : ses agences sont des voyages à elles seules. Franck Chapus, son sourire malicieux, son franc-parler et son énergie farouche à œuvrer pour la défense de la profession…

Je n’aime pas

« Je n’aime pas la multiplication des agents de voyage qui exercent en toute illégalité : ces coachs et autres consultants qui facturent des honoraires de conseil avant de mettre directement en relation leurs clients avec des réceptifs sur place, tout en se dispensant d’immatriculation. Bien souvent, ces mêmes personnes sont mises en avant par une certaine presse, qui, au lieu de faire preuve de vigilance, leur accorde une visibilité qu’ils ne méritent pas. Cette presse devrait plutôt valoriser les agents de voyage dûment immatriculés.

Plus généralement, une chose me choque et me reste en travers de la gorge : voir ces grands patrons de la tech américaine se précipiter pour prêter allégeance à Trump, Musk et toute leur clique, uniquement pour préserver leur business. Ce n’est pas dans mes valeurs, et j’ai en horreur ces Bezos et compagnie, qui, après avoir tenu un tout autre discours, se renient aujourd’hui pour adhérer aux absurdités que débite l’entourage de Trump. Il y a des moments où l’on ne doit pas renier ses convictions simplement pour des intérêts économiques. »

J’aime

« J’aime la résilience de l’APST qui, malgré le sinistre de Thomas Cook et les annonces alarmistes d’une presse prompte à condamner l’association, se porte aujourd’hui mieux que jamais. Tous les voyants sont au vert et nous déménageons à la fin du mois. J’ai envie de dire à tous ceux qui sont restés à l’APST qu’ils ont eu raison.

Bien que n’étant pas un professionnel du secteur, je suis néanmoins passionné et très impliqué. Je suis donc particulièrement heureux pour ma région et pour la région PACA, mais surtout pour ma chère région Auvergne-Rhône-Alpes, d’avoir remporté l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2030. Cela s’est fait à la barbe et au nez de tous les écologistes radicaux – nombreux ici à Grenoble – qui voudraient voir disparaître le ski. Or, cette activité représente 10 % du PIB régional et fait vivre près d’un million de personnes.

Je suis très, très heureux de cette victoire. Et sans vouloir faire de politique, je salue la coalition formée pour réussir ce projet, malgré des divergences idéologiques. Certains y voient une alliance contre-nature, mais moi, je vois surtout une réussite collective. Et j’en suis très heureux ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

J’aime / Je n’aime pas… par Philippe Bertholet

Posted on 6 mars 20256 mars 2025
By Oncle Dom

On le voit de loin, Philippe Bertholet, tant sa taille est aussi impressionnante que son gentil sourire. Il aura œuvré dans de nombreuses entreprises de tourisme avant de participer au développement de Relais d’Asie et Relais d’Afrique, qui devraient devenir Relais du Monde. Et puis, plus discrètement, Philippe est également un fin œnologue…

J’aime👍

« J’aime la professionnalisation des réseaux qui a eu lieu ces dernières années. Je trouve que le réseau français des agences de voyages s’est très bien structuré, considérablement professionnalisé, offrant aux agences un véritable choix entre différents modèles.

D’un côté, certains réseaux mettent en avant leurs marques fortes comme Selectour ou Havas, tandis que d’autres offrent des moyens tout en restant plus discrets, comme Prêts à Partir, Tourcom ou Cediv. Sans oublier les grandes enseignes qui se sont lancées dans la franchise, comme Carrefour et Promovacances.

Pour les agents de voyage, il existe aujourd’hui un réel choix qui permet à chaque agence de conserver son identité tout en profitant d’outils performants et de conseils avisés. Honnêtement, je trouve que le paysage du tourisme a pris la bonne direction pour valoriser et mettre en avant ce métier. Et moi qui commence à être un vieux de la vieille, c’est quelque chose que j’apprécie particulièrement. »

Je n’aime pas👎

« En tant qu’opérateur, et je ne parle pas ici des relais, mais bien d’un acteur qui promeut le tourisme authentique et responsable, il y a deux choses qui me dérangent. La première, c’est que ce concept est très mal maîtrisé par les agences de voyage. C’est vraiment dommage qu’elles ne s’en emparent pas pleinement. Mais en même temps, je comprends qu’elles soient noyées sous une avalanche de labels qui n’en sont pas vraiment.

On voit des grandes structures obtenir des certifications d’éco-responsabilité simplement parce qu’elles ont installé trois lampes LED dans leur hôtel. Pendant ce temps, elles emploient des travailleurs sous-payés originaires des pays du sud du continent indien pour faire tourner leurs établissements et importent par containers des aliments surgelés de l’autre bout du monde pour nourrir leurs clients. Mais grâce à de grands cabinets de conseil, elles obtiennent ces labels éco-responsables. En réalité, la population locale ne récupère que les déchets. Elle n’en profite pas, ou alors à travers quelques sous-emplois, pendant que ces hôtels affichent fièrement leurs certifications.

Et à côté de cela, il existe une multitude de petits acteurs qui, eux, font réellement attention à l’impact de leur activité. Ils s’intègrent dans les communautés locales, soutiennent les jeunes en finançant des écoles et en leur offrant de véritables emplois. Ces initiatives permettent à des familles entières de vivre dignement, sans avoir à mendier auprès des touristes. Ces hôtels favorisent les circuits courts, cultivent leurs propres produits ou encouragent leur personnel à le faire. J’ai connu des établissements qui, faute d’espace pour un potager, fournissaient de l’eau à leurs employés afin qu’ils puissent cultiver des légumes chez eux et les apporter chaque jour à l’hôtel. Certains vont même jusqu’à proposer des œufs frais provenant de leurs propres poulaillers.

Heureusement qu’il existe encore des hôtels engagés qui se construisent chaque jour avec une véritable démarche éco-responsable. Car l’éco-responsabilité, ce n’est pas juste protéger l’environnement, c’est aussi respecter et faire vivre les habitants du lieu.

Malheureusement, ces petites structures peinent à être visibles. Elles n’ont ni les moyens de marketing ni les grands cabinets de conseil pour obtenir des labels et attirer l’attention des agences de voyage ou des clients.

Aujourd’hui, il existe une double vitesse flagrante : d’un côté, les grands groupes qui peuvent tout rafler grâce à leurs ressources, et de l’autre, des opérateurs véritablement responsables qui font ce qu’ils peuvent pour survivre et transmettre leurs valeurs. Et ça, je n’aime pas. Hélas, cette situation ne risque pas de changer. Mais à ma petite échelle, j’essaye d’éveiller les agences de voyages et, bien entendu, le client final à cette grande différence d’éco-responsabilité. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

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