Catégorie : France

À l’approche des JO, le tourisme parisien est en légère baisse depuis le mois de janvier : environ 2,5% d’arrivées en moins par rapport à 2023, selon l’Office du tourisme de la capitale. Concernant le mois d’avril, par exemple, Paris accueillera moins d’Américains : « moins 4,5% », selon Corinne Menegaux, directrice générale de l’OT. « Sur les marchés européens, ce sont essentiellement la Grande-Bretagne et l’Allemagne qui sont en recul », ajoute-t-elle. Toutefois, selon cette responsable, il n’y a rien d’alarmant : « Pour le moment, on a un premier semestre à peu près en ligne avec 2023 qui était déjà pratiquement au niveau de 2019 ». Les reculs de « 2 à 4% » visibles actuellement restent « très raisonnables ». Bravo, donc.

LG

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Les recettes touristiques internationales ont battu un nouveau record en France l’an dernier, avec 63,5 milliards d’euros dépensés par les visiteurs étrangers. Soit une hausse de 12% par rapport à 2022. Après avoir atteint 56,7 milliards d’euros en 2019, les dépenses des touristes étrangers avaient chuté à 28,5 milliards en 2020 puis à 34,5 milliards en 2021 en raison de la pandémie. Dans les détails, les touristes belges arrivent en haut du classement 2023, avec 8,2 milliards dépensés, suivis des Britanniques (7,2 milliards), des Suisses et des Allemands (à égalité à 6,5 milliards). Les visiteurs américains confirment leur retour, avec 6,2 milliards d’euros de dépenses sur le sol français, contre 5,5 milliards l’année précédente et 4,1 milliards en 2019. Le retour de la clientèle asiatique se fait cependant toujours attendre avec, par exemple, seulement 1,2 milliard d’euros dépensés par les touristes chinois l’an dernier. En 2024, avec les JO et le 80e anniversaire du Débarquement du 6 juin 1944, plus de 100 millions de touristes sont espérés. L’objectif affiché de Laurent Fabius en 2014, alors ministre des Affaires étrangères, sera peut-être un jour atteint.

LG

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Parce qu’elle le vaut bien, la France maintient sa bonne santé touristique. C’est du moins ce que concluent les services « officiels » du ministère du Tourisme – dont la ministre déléguée, Olivia Grégoire, qui s’occupe aussi de la Consommation et des Entreprises -, ainsi qu’Atout France et ADN Tourisme. Dans son ensemble et pour faire bref, la saison hivernale a été satisfaisante, malgré une météo étrange, grâce aux visiteurs internationaux qui reviennent tranquillement, y compris les Chinois et les Japonais. Olivia Grégoire reconnaît cependant que les habitudes ont évolué : les touristes voyagent plus souvent, moins longtemps et moins loin. Quant à la perspective des JO, malgré les dénigrements des « rageux« , la ministre estime que ce sera une formidable opportunité pour le pays et que 63% des Franciliens ne fuiront pas la région durant cette période. Mieux, 33% d’entre eux assisteront aux épreuves. Pour y parvenir, chez BTN, LG, notre chef des sports, a des plans… secrets !

OD

L’accueil des Jeux olympiques par la France du 26 juillet au 11 août aura davantage un effet « psychologique » qu’un impact « économique« , estime le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. « L’effet psychologique, émotionnel est formidable : réjouissons-nous des Jeux ! » s’enthousiasme le banquier central. « Ça va être un évènement formidable. Le monde entier qui vient en France, qui va voir la beauté de notre pays, je m’en réjouis beaucoup », a-t-il poursuivi, avant de nuancer : « Sur l’effet économique, on est prudents »,. L’accueil des JO « sera sans doute bon pour l’activité touristique, maintenant je ne peux pas vous dire que ça change significativement la prévision de croissance de la Banque de France. Au passage, ça peut être l’occasion de regagner un peu de confiance en nous. Certes, nous avons pas mal de problèmes mais nous avons aussi beaucoup d’atouts » conclut le gouverneur, écartant au passage tout parallèle avec l’accueil des JO par la Grèce en 2004, qui avait aggravé les difficultés financières du pays. Réjouissons-nous, donc.

LG

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Des familles sinistrées à la suite des crues dans le Pas-de-Calais vont pouvoir se changer les idées dans l’arrière-pays niçois à l’invitation d’hôteliers de Vence qui ont décidé de leur offrir des séjours d’une semaine. L’initiative est venue de Laurence Thiébaut, une militante écologiste qui tient un gîte à Vence, commune de 19.000 habitants située dans les hauteurs du nord-ouest de Nice, elle-même touchée par une inondation dans les années 1980. Un autre gîte, deux hôtels et un grand camping ont répondu à son appel pour proposer au total à Blendecques (Pas-de-Calais) une dizaine de séjours en chambre, gîte ou mobile-home et une dizaine d’emplacements de camping. Les dates seront souvent au choix, à condition d’éviter juillet et août, déjà complets. La mairie de Blendecques a commencé à recueillir les candidatures parmi les 800 foyers touchés dans la commune. Un tirage au sort est prévu vendredi pour désigner les bénéficiaires. Et le nombre de séjours pourrait augmenter : le démarchage des structures n’est pas terminé et d’autres se sont proposées depuis que Nice Matin a évoqué l’initiative. Des personnes ont aussi offert de participer aux frais de transport et la commune de Vence envisage de lancer une cagnotte. Ne jamais désespérer de l’être humain.

LG

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Si les bateliers de la Seine ont conscience de « participer à un moment historique » avec les JO de Paris, ils s’impatientent et voudraient en savoir plus sur leurs conditions de travail estivales. Fin janvier, explique Olivier Jamey, président de la Communauté portuaire de Paris (CPP), « les organisateurs nous ont annoncé qu’il y aurait quatre après-midi supplémentaires » bloqués au titre des jours de report. Pour parer à l’aléa qualité de l’eau, il faut prévoir plus de jours de décalage pour les épreuves. Cela signifie, pour les bateaux promenades et touristiques qui travaillent beaucoup l’après-midi, qu’ils ne pourront pas caler de réservations ces jours-là.

LG

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La polémique sur le voyage de la maire de Paris à Tahiti l’automne dernier a pris un tournant judiciaire, avec une série de perquisitions menées sous l’autorité du Parquet national financier (PNF). Une enquête a été ouverte en novembre pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics et porte sur le « déplacement à Tahiti d’Anne Hidalgo et d’une délégation de la Ville de Paris », selon une source judiciaire. Elle fait suite à la plainte de l’association AC !! Anti-Corruption et aux signalements de plusieurs élus du Conseil de Paris ou de la Région Ile-de-France. Assumant ce voyage « au bout de la France » qu’elle a jugé « très utile », la maire de la capitale avait réussi à tourner la page de la polémique, notamment à la faveur de l’organisation d’une votation anti-SUV début février. Il lui reste maintenant la méthode Pasqua : « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »

LG

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Anne Hidalgo refuse d’entendre la proposition de Rachida Dati d’inscrire la tour Eiffel au titre des monuments historiques. La maire de Paris a rappelé que c’est « André Malraux, le plus grand ministre de la Culture – à part Jack Lang -, qui lui-même avait écarté cette idée du classement ». Elle a demandé à la nouvelle ministre « qu’elle s’acquitte de son dû » car l’État « doit encore 1,4 million d’euros pour les travaux de la tour Eiffel », selon elle. Rachida Dati avait plaidé pour que la tour Eiffel soit classée monument historique pour permettre à l’État « si nécessaire d’engager des travaux d’office ». On en connaît deux qui n’iront pas dîner ensemble au Jules Verne, le restaurant emblématique de la Dame de Fer, une étoile au Michelin.

LG

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Selon un sondage OpinionWay pour l’agence de voyages Evaneos, les Français ont bien conscience des effets néfastes liés au surtourisme. Si la « dégradation des sites touristiques (déchets, tags…) » et des « ressources naturelles » sont les impacts les plus cités (respectivement 67 et 61%), les personnes intérrogées pointent aussi la « qualité de vie dégradée » (57%) et « l’augmentation des prix » (54%) pour les populations locales. Parmi les solutions plébiscitées pour limiter les impacts de la surfréquentation, un répondant sur deux se prononce en faveur de l’instauration de quotas de visiteurs. Les sondés sont prêts à quelques concessions, comme celle de privilégier les destinations moins visibles sur les réseaux sociaux (80%) et partir hors saison (78%). En revanche, ils ne sont que 25% à se dire prêts à payer plus cher pour voyager loin des foules. N’exagérons rien, quand même.

LG

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Faute de neige, les skieurs affluent vers les stations de haute altitude, forçant certaines, comme l’Alpe d’Huez, à s’interroger sur le point de rupture. Si les responsables de la station assurent qu’il n’y a pas saturation à ce stade, ils commencent à s’adapter. Les tarifs promotionnels mis en place sur les forfaits le samedi et le dimanche ne sont plus appliqués pendant les vacances scolaires. Ils pourraient même être limités, voire supprimés à l’avenir. « Un de nos chantiers, c’est de mieux répartir les skieurs sur les pistes », souligne Fabrice Boutet, directeur général de la Société d’aménagement touristique de l’Alpe d’Huez (Sata), précisant que seuls « 5 à 15% du domaine est réellement usité par les 25.000 skieurs présents ». Par ailleurs, des accords avec des stations de moyenne altitude ont été noués et une vingtaine de moniteurs de ski, au chômage technique, sont arrivés en renfort pour les vacances. Les stations n’ont plus d’autres choix que de mettre en place des politiques d’adaptation au risque de tomber de très haut, 1.860 mètres pour l’Alpe d’Huez.

LG

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