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Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

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Auteur/autrice : Oncle Dom

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 6 mai 2025
By Oncle Dom

Le temps passe. Il me souvient qu’à une époque, le climat et le « durable » étaient presque des incongruités pour le secteur du tourisme. Pourtant, certains, dans nos instances professionnelles, commençaient à prendre conscience de cette évolution. Le Znav – ce n’était pas encore EdV – comptait, parmi ses adhérents élus, mon vieux camarade Fino, Oro de son prénom. Il avait tenté une ouverture vers le durable en matière de tourisme. Il avait même réussi à créer une commission verte au sein du syndicat, et à éditer un livre vert du tourisme… Sans grand succès, faut bien l’dire, accueilli plutôt par les sourires sardoniques de ses bons camarades. La commission avait été rapidement enfouie dans les archives du syndicat. Et hop, pliée, oubliée. Comme le temps passe, disais-je donc, en ce début de pensée toujours aussi profonde. Fino jouit aujourd’hui d’une retraite agréable, tandis que ses camarades d’autrefois ont fini par découvrir que le tourisme « durable« , ce n’était pas de la rigolade. Du coup, c’est devenu la course à qui planterait le plus d’arbres, à qui créerait le voyagiste le plus « vert« …

Je caricature, bien sûr. Certains voyagistes ont (et continuent de) participer à de très beaux projets, sincères, concrets… Tandis que quelques opportunistes ont cru qu’en apposant un logo « vert » sur leur marque, ils deviendraient les nouveaux ténors du tourisme durable. Sic transit gloria mundi, comme on dit chez Astérix…

Toutefois, je tiens à souligner – et à saluer – le programme de Setosphère de mise en place de tables de cuissons propres au Kenya. C’est non seulement « durable » (il s’agit de construire des fours alimentaires écolos) mais aussi tourné vers les populations démunies d’Afrique. Enfin un projet concret, innovant, social et respectueux de l’environnement. « Cette action de mutualisation illustre parfaitement l’esprit du Seto, qui privilégie l’efficacité à la communication tous azimuts. C’est pourquoi plusieurs membres du Seto s’inscrivent dans cette démarche de bon sens, mesurable, et aux bénéfices économiques et sociaux incontestables », a expliqué René-Marc Chikli, président du Seto.

Il va quitter le syndicat la tête haute… et c’est bien !

OD

Les pensées peu profondes d'OD

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 29 avril 202529 avril 2025
By Oncle Dom

Lecteurs, lectrices qui déjà manifestiez votre satisfaction de voir les dingueries d’OD disparaître de ce remarquable média qu’est Bee Travel News, désolé ! Les pensées, de moins en moins profondes, sont néanmoins toujours vivaces. Et, tel le palmipède meurtri, OD est toujours vivant. Aussi vivant que peut l’être Corsair, cette compagnie aérienne 100 % française, à qui Jacques Maillot a ouvert les frontières du ciel.

Durant la période covid, Corsair, comme l’ensemble des transporteurs aériens, a sacrément dégusté. Bon, d’accord, la compagnie n’affichait pas non plus une santé florissante. Mais n’oublions pas que Corsair avait aussi subi l’incompétence notoire de UI, lequel, pour une fois, dans un moment de lucidité, avait revendu la société.

Toujours malin, le Basque Bondissant, Pascal de Izaguirre, avait entamé un plan de restructuration… Bien évidemment, pour restructurer, il faut des fonds, ce qui, visiblement, ne plaît pas du tout à la Commission Européenne de Bruxelles qui réclame, à nouveau, de nouvelles preuves de… conformité financière !

Cela m’irrite, et j’en suis désolé pour Air Caraïbes – French Bee, laquelle se bat sans trop de subventions ; c’est vrai. Mais bon, personne n’est parfait. Air France a souvent vécu grâce à la générosité des pouvoirs publics. Air Austral doit aussi sa vie à la générosité de l’argent public.

Dans ces deux cas, Bruxelles a froncé les sourcils, mais sans plus.

Corsair, ce sont un peu plus de 1.000 salariés qui veulent une compagnie en pleine forme et qui font tout pour ça. Je sais, cette pensée, profonde, n’est absolument pas objective. Mais, pour ma résurrection, tel est mon bon plaisir !

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime / Je n’aime pas… par Frédéric Lorin

Posted on 10 avril 202510 avril 2025
By Oncle Dom

Un sourire malicieux qui vous propose un selfie amical ? Frédéric Lorin, ancien patron talentueux d’IFTM Top Résa, fait partie de ces personnages du tourisme avec qui l’on aime discuter. Gastronome, philosophe, il aime la vie, il aime les rencontres. Il a créé un cabinet de conseil, ce qui lui permet, plus que jamais, d’être un personnage marquant du tourisme français. En plus, il est bourré d’humour !

J’aime👍

« C’est peut-être banal mais j’aime la vie, je l’aime passionnément et j’essaie de la rendre belle, car comme disait le regretté Noiret : « Le voyage est court, alors autant essayer de le faire en première classe. »

J’aime les levers de soleil.

J’aime cuisiner pour ma famille et mes amis.

J’aime découvrir les pépites de la bistronomie à Paris et ailleurs.

J’aime le Maroc, mon pays de cœur, et je m’y ressource fréquemment depuis 35 ans dans la maison paternelle à Tanger.

J’aime l’incroyable, formidable, hallucinante et ébouriffante résilience de notre industrie du tourisme. Rien ne tuera jamais, j’en suis convaincu, l’envie de voyager.

J’aime le voyage et aller à la rencontre de l’autre, car voyager sans aller à la rencontre, ce n’est pas voyager, c’est simplement se déplacer.

J’aime la photo, et particulièrement les portraits, pour m’approcher au plus près des beautés intérieures. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas la tête de veau !!!

Je n’aime pas le tourism bashing, car encore une fois, le voyage est créateur d’ouverture au monde, de tolérance, d’acceptation des différences et d’intérêt pour l’ailleurs.

Je n’aime pas la montée des populismes partout dans le monde, et le repli sur soi.

Je n’aime pas l’Amérique des oligarques.

Je n’aime pas les donneurs de leçons, les yakafokon, qui n’ont jamais mis les mains dans le moteur de l’opérationnel.

Je n’aime pas la direction que prend le monde.

Je n’aime pas Trump, sa vision binaire d’un monde complexe, et son incompétence. Il emmène son pays sur une pente très dangereuse. Mais il est vrai que l’on a toujours confié le sérail à l’eunuque…

Je n’aime pas quand les compromis deviennent des compromissions.

Je n’aime pas attendre.

Je n’aime pas le bruit des villes et son cortège d’incivilités. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 8 avril 20258 avril 2025
By Oncle Dom

C’est toujours un grand moment d’émotion de découvrir, en vaquant de ci, de là, que nos joyeux législateurs ne manquent pas de projets… de lois. Après tout, un législateur, c’est un peu fait pour ça. Et penser à un « projet de loi de simplification », fallait y penser. Simplifier, en voilà une bonne idée… totalement nouvelle. Bon, je rigole, mais il n’empêche que le tourisme est aussi concerné par ce projet, et que le Syndicat des Entreprises du Voyage, dont la présidente ne manque jamais une occasion de marquer son implication, entend attirer l’attention des autorités sur deux choses : la lutte contre l’exercice illégal de l’activité d’opérateur de voyages et l’instauration d’une fiscalité plus compétitive pour les opérateurs français vendant la destination France. Certes. C’est très bien. Mais ces deux sujets, très sérieux au demeurant, me font doucement rigoler.

L’exercice illégal de la profession ? Oui, c’est un vrai et vieux problème qui empoisonne la profession. Peut-être que ladite profession devrait aussi regarder en son sein et faire un peu de ménage parmi certains de ses gentils membres ? J’en connais certains qui ne sont pas forcément très propres…

Quant à la fiscalité « compétitive« , chère présidente, je vous souhaite une joyeuse bonne chance : ça fait, et je n’exagère pas, des décennies que les professionnels réclament une égalité fiscale européenne pour les opérateurs qui vendent la France. Ça fait des années que, de ministre du Tourisme en ministre du Tourisme, on se refile la patate chaude… quand les ministres et leurs conseillers comprennent quelque chose au dossier. Ce qui, entre nous, reste à prouver.

Tiens, je prends le pari qu’on en reparlera encore dans les prochaines années. C’est simple !

OD

Les pensées peu profondes d'OD

Zéro émission nette : l’alerte des compagnies aériennes

Posted on 4 avril 20254 avril 2025
By Oncle Dom

Les compagnies aériennes mondiales tirent la sonnette d’alarme : l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050 est en péril. Willie Walsh, directeur général de Iata, accuse les autres acteurs du secteur – pétroliers, aéroports, constructeurs, contrôle aérien – de freiner les efforts, notamment sur le carburant d’aviation durable (SAF). Initialement portées par un « consensus fondamental », les ambitions climatiques du secteur se heurtent à une réalité économique : les compagnies aériennes affirment supporter seules le poids financier de la transition. Walsh évoque même une possible remise en question de l’objectif lors de la prochaine réunion de Iata en juin. Il critique particulièrement les compagnies pétrolières pour leur manque d’action sur le SAF, les retards dans les livraisons d’avions, ainsi que l’immobilisme dans la réforme de l’espace aérien. Les autres parties prenantes, elles, rejettent ces accusations, affirmant faire leur part. Résultat : sans mobilisation collective, la trajectoire vers le zéro carbone paraît de plus en plus compromise.

OD

En lire davantage sur le site de Reuters

Transport

J’aime / Je n’aime pas … par Emilie Dumont

Posted on 3 avril 20253 avril 2025
By Oncle Dom

Elle est toute fine, toute légère, toute discrète, toute souriante. Émilie Dumont est une de ces femmes du tourisme que l’on aime rencontrer. Les deux complices, Carlos Da Silva et Nicolas Brumelot, ne s’y sont pas trompés en confiant la direction générale de MisterFly à cette jeune femme aux yeux clairs…

J’aime👍

« J’aime nos équipes, leur implication, leurs idées. J’admire particulièrement la résilience des équipes du service client, qui sont souvent confrontées à la colère de clients ou doivent chercher des solutions à des problèmes qu’on ne maîtrise pas toujours. Il faut quand même une sacrée résilience.

J’en parlais récemment avec une personne du service client, et c’est vrai que c’est un sacré métier d’être agent de voyage, de devoir gérer, trouver des solutions, et parfois subir une colère que l’on comprend lorsqu’on se met à la place du voyageur, mais qui ne facilite pas toujours les choses. Je trouve que cette résilience est belle et inspirante.

Parmi mes coups de cœur récents, j’aime les managers créatifs, les gens responsables qui viennent te voir avec des solutions et des initiatives concrètes qu’ils mettent en œuvre. C’est agréable, ça fait du bien et c’est vraiment motivant.

J’aime, dans notre secteur, tous ces moments de partage et de joie. Je trouve qu’il existe un véritable sens de l’hospitalité et une volonté de créer des occasions agréables, des moments humains et chaleureux. C’est extrêmement appréciable.

Enfin, pour parler un peu de notre actualité, j’aime particulièrement notre dernière innovation, qui s’appelle « Freeze ». C’est un service que nous venons de lancer et qui permet aux voyageurs de geler le tarif de leurs billets d’avion jusqu’à un an à l’avance. »

Je n’aime pas👎

« Je vais commencer par l’humain et les comportements : je n’aime pas les donneurs de leçons, ces gens moralisateurs et épuisants qui passent leur temps à pointer ce qui ne va pas dans le jardin de leur voisin mais qui se soucient très peu de ce qui se passe dans le leur. Je deviens de moins en moins patiente avec ce type de profil.

Je n’aime pas non plus les grèves et les fermetures d’aéroports. Bien sûr, je comprends totalement le principe du droit à la grève, qui est essentiel, mais lorsqu’une grève est utilisée comme une forme de prise d’otage pour des personnes impuissantes qui subissent la situation, je trouve qu’il y a là un véritable manque d’empathie collective, ce qui est vraiment désolant.

Dans l’actualité, je n’aime pas les allers-retours incessants sur la TSBA ou les pratiques ambiguës vis-à-vis de la licence de certaines compagnies aériennes. Tout cela entraîne encore plus de travail inutile, sans aucune valeur ajoutée, juste des complications supplémentaires et une incompréhension de la part des clients. Parfois, même si je comprends bien la complexité des décisions à prendre dans le monde actuel, je me dis qu’on manque parfois cruellement de pragmatisme.

Enfin, ce que je n’aime pas du tout en ce moment dans les actualités et sur les grands sujets sociétaux, ce sont ces deux phénomènes que je trouve particulièrement irritants : le flight bashing et le greenwashing. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 1 avril 20251 avril 2025
By Oncle Dom

Étonnant. Chaque fois, c’est toujours avec un grand étonnement – teinté d’une légère couche d’amusement et d’un soupçon d’agacement – que je découvre le talent dont font preuve ces compagnies aériennes dites « à bas coûts ». Car n’oublions jamais que le terme « bas coûts » signifie essentiellement moindres frais d’exploitation pour… la compagnie. Le passager, au bout du bout, finit toujours par payer quasi un tarif normal. Mais si on peut l’arnaquer en l’amusant, pourquoi se priver ? Je reste très admiratif du talent et de l’imagination dont font preuve les directeurs marketing pour prendre les passagers pour des jambons. Ainsi, c’est au tour de Ryanair de proposer à ses passagers un abonnement Prime, façon Amazon. Pour 79€ par an, le passager aura le choix – encore que je n’aie pas très bien compris – entre un tarif moins cher, une assurance (dont il faudra lire les conditions avec une loupe et un avocat) ou encore le droit de choisir son siège gratuitement ! Damned ! Selon cette prestigieuse compagnie, dirigée non moins prestigieusement par l’Irlandais O’Leary, « si vous aimez voyager régulièrement tout en économisant de l’argent, Ryanair Prime est un choix incontournable ». Le fin du fin : cette proposition est valable « sur toutes les compagnies du groupe Ryanair », dont j’ignorais totalement l’existence. Le groupe, pas la compagnie. Je ne suis pas encore complètement ermite. Mon petit-fils, étudiant à Toulouse, avait été tenté par une autre sorte d’abonnement vendu par Wizz Air, qui promettait de pouvoir consommer autant de vols que souhaité. Pas de bol : il y a tellement de contraintes que ça ne marche pas. Une belle promesse marketing, en somme. Dans la même veine, on a Transavia qui fait payer 30 euros si on dépasse de trois minutes l’heure d’embarquement. De quoi transformer un petit retard en grande colère. Mais la palme revient à cette compagnie qui fait payer les bagages cabine ! Cette jeune étudiante, qui embarquait avec une simple gourde en aluminium, s’est vue taxée pour « port d’un second bagage à main ». Authentique, par le Grand Caramba !

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime/Je n’aime pas… par Annick Pellerin

Posted on 27 mars 202527 mars 2025
By Oncle Dom

« Madame Air France ». C’est ainsi que nous l’avions affectueusement surnommée : une femme au regard clair, à l’allure déterminée, mais à la voix incroyablement douce. Directrice des ventes tourisme chez Air France, respectée par l’ensemble de la profession, elle a choisi de prendre une autre voie. Très investie dans les enjeux environnementaux, elle a toujours porté une attention particulière au partenariat entre Air France et l’association A Tree for You. Annick Pellerin est une grande dame, et nous sommes fiers d’avoir croisé son chemin.

Je n’aime pas

« Je n’aime pas que l’intelligence artificielle générative menace certains emplois.

Je n’aime pas qu’une simple recherche sur ChatGPT, Gemini ou d’autres outils consomme deux fois plus d’énergie qu’une requête Google.

Je n’aime pas non plus que de puissants industriels américains envisagent de construire des centrales nucléaires uniquement pour alimenter d’immenses centres de données.

Je n’aime pas que le pouvoir et l’argent soient encore, trop souvent, sources de destruction dans tant de domaines.

Je n’aime pas la direction que prend le monde…

Avons-nous vraiment tiré les leçons de notre histoire ?

Je n’aime pas l’hypocrisie, surtout en politique, ni les éternels râleurs qui ne font que critiquer.

Je rejette cette culture du politiquement correct dans le monde professionnel, le manque de civisme, la malhonnêteté intellectuelle, la fourberie et la cupidité. »

J’aime

« À l’inverse, j’aime quand l’IA permet d’accélérer la recherche, d’assister les humains, de faire gagner un temps précieux — à condition de l’utiliser avec conscience et dans le respect de notre planète.

J’aime quand les périodes anxiogènes deviennent des leviers de réflexion, d’union, et qu’elles rassemblent pour construire un avenir meilleur pour nos enfants.

J’aime la richesse de l’intergénérationnel : transmettre, apprendre des autres, briser les clivages entre jeunes et seniors, et créer de la valeur ensemble, pour le bien commun.

J’aime les personnes structurées mais pleines de fantaisie.

Celles qui osent, testent, sortent des sentiers battus, et nourrissent leur curiosité.

J’aime voyager, découvrir de nouvelles cultures, m’en imprégner — un grand bravo au passage aux professionnels du tourisme qui rendent tout cela possible.

J’aime la bienveillance, l’enthousiasme, l’élan de vie…

J’aime la vie, tout simplement, parce qu’elle est courte — et pleine de surprises. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 25 mars 202525 mars 2025
By Oncle Dom

« Cris, tambours et marches de guerre, envahissent toute la terre ». Si ma mémoire – étonnante par intermittence – ne me trompe pas, c’est le début d’une chanson de Julien Clerc, dont la voix s’apparente parfois à celle d’une chèvre enrhumée, et qui doit dater des années 70. Digression me direz-vous ? Pas tant que ça. Bruits de tambours, donc ? Plus ça va, plus j’entends des annonces non seulement belliqueuses mais franchement angoissantes. Réarmement, ce mot circule du nord au sud, de l’est à l’ouest de la planète, comme un vieux tube qu’on aurait préféré oublier. Bombardements sur des civils, Ukrainiens qui n’ont rien demandé à personne, c’est devenu la routine du matin, à l’heure où, dans nos contrées paisibles, on trempe sa tartine dans un café tiède pendant que les gamins râlent parce qu’il faut aller à l’école.

Bon, je ne vais pas vous faire un topo géopolitique, tout le monde a compris l’ambiance. Et pourtant, dans notre secteur à nous, le tourisme, tout continue comme si de rien n’était. Univairmer se casse la figure. Ce qui, entre nous soit dit, n’est pas une grande surprise – à croire qu’ils vendaient des billets pour le Titanic version low-cost. Le trafic aérien, lui, poursuit son expansion malgré les avertissements de Jean-Marc Jancovici (qui, pour rappel, prédit la fin du monde une fois par trimestre, avec ou sans slides). Les réseaux de distribution ne se plaignent pas. Trump continue à se prendre pour le clown mondial – avec option nez rouge permanent – et rêve désormais de s’emparer non seulement du Canada, mais aussi du Groenland. Tabernacle ! Heureusement, Jean-François Rial veut planter des milliards d’arbres. C’est beau. C’est noble. C’est vert. Bon, on espère juste qu’il a pensé à prendre une pelle. Bref, alors que le chaos s’organise doucement façon Ikea (on ne comprend rien, mais on le fait quand même), le tourisme, lui, se porte comme un charme. Laurent Abitbol n’envisage-t-il pas un nouveau rachat ? Les mauvaises langues diront que c’est compulsif, moi je dis : il aime les défis, c’est tout. Et puis il y a les voyous du métier – oui, vous avez bien lu -, ceux qui n’ont pas d’états d’âme, mais un portefeuille bien garni. Il y en a un qui se reconnaîtra, j’en suis sûr. En revanche, les vrais fondateurs, les vrais pros, eux, tiennent la baraque. Et ça, ça mérite au moins un clin d’œil. Aujourd’hui pourtant, ce n’est pas drôle. De Gaulle avait écrit Mémoires d’espoir. J’aimerais y croire. Mais malgré un esprit plutôt optimiste (et parfois un peu naïf), je crois qu’un petit anxiolytique ne me ferait pas de mal.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

Iata nous vend du CO2 allégé…

Posted on 21 mars 202521 mars 2025
By Oncle Dom

Ah ! le CO2, cette brume invisible qui plane sur nos consciences dès qu’on monte dans un avion. Pas de panique, Iata a trouvé la parade : CO2 Connect, une calculatrice carbone dernier cri qui, magie du marketing vert, réduit l’empreinte carbone affichée grâce au SAF (carburant d’aviation durable). Mieux encore, tous les passagers d’une compagnie profitent d’un rabais carbone collectif, et bientôt chaque vol aura son propre score vert. « Vous choisirez votre vol comme sur Tinder : celui-ci émet 15% de CO2 en moins… Swipe right ! » Frédéric Léger, responsable chez Iata, salue une avancée majeure pour les entreprises soucieuses de leur image RSE. Traduction : vous avez payé du carburant « vert » ? Voici le tampon écolo à afficher fièrement. Et ici, pas de « moyennes bidon » : on parle de données réelles transmises par les compagnies elles-mêmes (qu’on imagine 100% objectives, bien sûr). Avec l’arrivée de Corsair, Air Europa ou Air India dans la boucle, Iata perfectionne son outil. Le message est clair : on ne va pas moins voler, mais on va mieux le raconter. Le greenwashing prend l’avion en première classe, avec un calcul au gramme près pour apaiser nos scrupules. Bref, vous culpabilisez de prendre l’avion ? Respirez. Iata vous vend du CO2 allégé. Et demain, pourquoi pas des miles écolos ou un vol gratuit pour dix trajets « carbone optimisé » ?

OD

En lire davantage sur le site d’Iata

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