Auteur/autrice : OD

En septembre dernier, la SNCF affichait en gros caractères sur ses wagons une publicité pour le moins « polémique  » que nous portons à votre attention : « Voyager en train à grande vitesse, c’est 50 fois moins de CO2 émis que pour un voyage en voiture et 80 fois moins qu’en avion ! » De quoi faire bondir nos compagnies aériennes. La Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam), présidée par le patron de Corsair, a illico portée l’affaire devant le Jury de déontologie publicitaire, une instance indépendante. L’affaire n’a pas trainé et début décembre, le verdict est tombé : l’instance a donné raison à la Fnam, reconnaissant comme fondée la plainte contre cette publicité « susceptible d’induire le public en erreur ». De quoi remonter le moral déjà bien bas des compagnies qui commencent à en avoir ras la casquette des détracteurs du transport aérien. Comme le disait récemment un expert : « on veut bien être écolo, mais fait pas exagérer ». Chez BTN, nous sommes toujours très admiratifs de ces matheux qui parviennent à calculer tout et n’importe quoi.

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Tout fini par arriver. Dans un document très officiel, transporteurs aériens, aéroports, contrôleurs aériens et ministère des Transports viennent de signer leur « Charte d’engagement », afin d’assurer à leurs passagers toute la sollicitude qu’ils éprouvent (enfin ?) envers eux. Ainsi, ils promettent « de développer des indicateurs adaptés permettant de couvrir l’ensemble des volets de la qualité de service et à fixer des objectifs ambitieux (…), d’engager les moyens nécessaires pour minimiser les retards et annulations de vols (…), d’offrir un accompagnement renforcé des passagers en aérogare (…), d’assurer un haut niveau de protection des passagers aériens (…), d’offrir un haut niveau de qualité de service dans le traitement des bagages (…), de poursuivre et d’accélérer la modernisation des systèmes de navigation aérienne (…), et de promouvoir les métiers du transport aérien (…) pour délivrer la qualité de service attendue par les passagers aériens ». Au fait, tous les milliers de bagages envolés cet été ont-ils été retrouvés ?

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Etonnante étude menée par l’Université de Columbia sur le réchauffement climatique et ses conséquences sur la manière dont les avions décollent. En effet, selon ces chercheurs, comme les avions sont « très lourds » et que le risque de chaleur augmente, cette même chaleur va « rendre plus difficile le décollage des avions et, dans certaines conditions vraiment extrêmes, le rendre complètement impossible ». Conclusion des experts : pour décoller, les avions devront être plus légers ! CQFD. On se demande comment font ces mêmes aéroplanes pour réussir à décoller dans les pays particulièrement chauds, tels que l’Arabie saoudite… Mais après tout, au Qatar, on climatise bien les stades. Pourquoi pas les pistes d’aéroports ?

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