Auteur/autrice : Laurent Guéna

Florence Parly a été nommée jeudi au conseil d’administration d’Air France-KLM, « dans la perspective » d’en prendre ensuite la tête, selon un communiqué. Cette nomination « s’inscrit dans la perspective de la succession d’Anne-Marie Couderc en qualité de présidente du conseil d’administration, au plus tard à l’issue de l’assemblée générale 2025 statuant sur les comptes de l’année 2024 ». Enarque, ancienne conseillère de Lionel Jospin à Matignon en 1997 puis secrétaire d’Etat au Budget en 2000, Florence Parly connaît bien Air France, où elle a travaillé de 2006 à 2014, occupant les postes de directrice de la stratégie d’investissement, puis de directrice générale adjointe, d’abord chargée de l’activité cargo avant le court-courrier. Elle a ensuite rejoint la SNCF, puis a été nommée ministre des Armées en juin 2017, fonction qu’elle a occupé jusqu’en mai 2022. Avec un tel CV, on suppose qu’elle n’a pas eu besoin de rédiger une lettre de motivation.

LG

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La Journée internationale de l’aviation civile met l’accent sur son importance dans le développement socio-économique des États et met aussi en avant le rôle unique que joue l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), en aidant les États à coopérer dans le domaine de l’aviation et mettre au service de l’humanité un réseau mondial de transport aérien. Depuis 1944, la Convention relative à l’aviation civile internationale, plus connue aujourd’hui sous le nom de Convention de Chicago, a pour objectif de promouvoir la coopération et de « créer et préserver entre les nations et les peuples du monde l’amitié et la compréhension ». Tous les cinq ans, le Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) adopte un thème particulier. Le thème, qui court jusqu’en 2023, « Faire progresser l’innovation pour le développement de l’aviation mondiale », parait bien… bateau.

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L’autorité britannique de la publicité (ASA) épingle les publicités publiées en juillet dernier sur Google d’Air France-KLM, Lufthansa et Etihad Airways, au motif qu’elles contenaient des affirmations environnementales « trompeuses ». Une publicité affichait notamment :  « Air France s’engage pour la protection de l’environnement :  voyager mieux et durablement. » Alors que « le transport aérien produit des niveaux élevés d’émissions » de CO2 et autres, et « en l’absence de toute preuve démontrant qu’Air France protégeait l’environnement et rendait l’aviation durable, nous avons conclu que ces allégations donnaient aux consommateurs une impression trompeuse », a estimé l’autorité. « Air France a pris note » de cette décision précisant que « l’annonce en question avait été générée par un outil d’intelligence artificielle, sur la base des mots clés saisis par les utilisateurs ». ChatGPT n’a pas encore gagné la distinction « Employé du mois ».

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Les suites privées en première classe annoncées en grande pompe par Lufthansa en février dernier vont rester sur le plancher des vaches pour un moment encore : elles sont trop lourdes pour la « bosse » avant des Boeing 747-8 sur lesquels elles devaient être installées. La nouvelle fait mauvais effet alors que Lufthansa avait déjà pris du retard dans la modernisation de ces sièges, ce qui lui a valu de perdre, en 2022, sa cinquième étoile dans le classement établi par Skytrax. Les clients qui comptaient réserver une suite en première classe pour anticiper leur lune de miel devront donc attendre l’été prochain, voire 2025. Dans l’immédiat, ils peuvent toujours tester l’offre de lit double qui existe depuis plusieurs années chez Singapour Airlines ou Qatar Airways.

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Le transport aérien de voyageurs, selon Iata, n’a « jamais été aussi près » d’effacer les effets de la crise sanitaire, retrouvant en octobre 98,4% de son activité mondiale de 2019. C’est la Chine, encore soumise il y a un an à des restrictions de déplacement, qui explique cet état de fait : les vols intérieurs y ont connu une « croissance à trois chiffres » par rapport à 2022. Les vols internationaux, dont la reprise a été plus tardive après la pandémie, ont également connu en octobre une forte croissance, de près de 30% en un an, pour atteindre 94,4% des niveaux du même mois de 2019. Ce retard est surtout dû à la situation en Asie-Pacifique où les liaisons internationales n’atteignent encore que 80,5% de leur fréquentation prépandémie. Malgré tout, avec « les résultats solides d’octobre« , le secteur aérien n’a « jamais été aussi près de parvenir à une reprise complète du trafic depuis la pandémie », s’est félicité le directeur général de Iata, Willie Walsh, cité dans le communiqué. En parallèle, à la Cop28, une étude dévoilée ce mercredi démontre que l’humanité est face à la menace « sans précédent de 26 points de basculement climatique ». Qu’en dit Willie ?

LG

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Air New Zealand veut devenir la première compagnie aérienne à piloter un avion électrique, en intégrant dès 2026 à sa flotte un avion alimenté par batterie, pour du transport de fret. D’une longueur d’environ 12 mètres et d’un poids de trois tonnes, ce modèle a parcouru des distances de 480 kilomètres en un seul vol d’essai, selon la compagnie aérienne. Sa vitesse maximale est de 270 km/h et il peut voler jusqu’à 3.000 mètres d’altitude. Après avoir été certifié, il sera d’abord utilisé pour des vols d’environ 150 kilomètres. Si les promesses d’autonomie sont aussi fiables que celles des voitures électriques, partez devant, j’arrive.

LG

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