Auteur/autrice : Laurent Guéna

Les temples d’Angkor se préparent au retour en force des touristes. Si le site n’est pas bien protégé, « dans le futur, notre Angkor Wat sera retiré de la liste du patrimoine mondial », soulignent les autorités qui vont expulser 10.000 familles habitant les 400 km2 de la zone protégée. Selon les orientations de l’Unesco, les relogements doivent être conduits avec le consentement des personnes concernées, et les communautés locales doivent être les premières bénéficiaires du tourisme. Dans ce cas précis, les habitants sont relogés à Run Ta Ek, à 25 kilomètres d’Angkor, loin des parcours empruntés par les touristes. Pour un peintre qui habite et travaille à 500 mètres des ruines, dont il tire son inspiration pour les œuvres qu’il vend aux visiteurs, la vie risque quand même d’être un peu plus compliquée.

LG

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« On n’a pas le temps de remplacer le personnel qui émigre » : en plus d’un an, le restaurant Nel Paradiso de La Havane a perdu 50 employés, venus grossir la vague d’émigration sans précédent qui touche Cuba. Le secteur du tourisme déjà durement éprouvé par la pandémie n’est pas épargné, notamment les hôtels de standing de la capitale. Propriétaire d’une agence de voyages à Cuba depuis 1995, Stéphane Ferrux, un entrepreneur français, raconte « qu’une dizaine » de ses prestataires de service sur 60 ont émigré en un an, soulignant qu’il ne s’agit pas que d’une question de revenus, certains pouvant gagner jusqu’à 1.500 dollars par mois, soit 45 fois le salaire moyen. « Quand on ne trouve rien et qu’on se sent aucune perspective de futur, cela déclenche le départ. » Alors que nous, en France, on rêve d’y passer nos vacances…

LG

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En 2023, la Corée du Sud devrait faire évoluer ses conditions d’entrée. Déjà, l’autorisation électronique de voyage K-ETA, indispensable pour se rendre en Corée du Sud (à l’inverse du visa, dont les Français sont dispensés), doit coûter deux fois moins cher. Son prix qui s’élève actuellement à 10.000 won (environ 8 €), devrait passer à 5.000 won (environ 4 €) si le plan de travail proposé au président par le ministère sud-coréen de la Justice est adopté. Autre changement annoncé par le ministère : la période de validité de ce document, qui passe de deux à trois ans. Il y a de moins en moins d’excuses pour ne pas aller faire un faire un tour sur l’île de Jeju.

LG

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