Auteur/autrice : Laurent Guéna

Dans son discours sur l’état de l’Union, Joe Biden, le président des Etats-Unis, s’est transformé en défenseur des passagers américains : « Nous allons interdire aux compagnies aériennes de facturer jusqu’à 50 dollars aller-retour aux familles juste pour qu’elles puissent s’asseoir ensemble. » Des tentatives au Congrès visent à protéger davantage les passagers, mais elles demeurent largement infructueuses. Derniers en date, les sénateurs démocrates Richard Blumenthal (Connecticut) et Edward Markey (Massachusetts) voudraient que les compagnies payent une compensation minimale de 1.350 dollars (environ 1.260 euros) en cas de surréservation et indemnisent leurs passagers dès qu’ils subissent plus d’une heure de retard. Marli Corlier, porte-parole des compagnies, dénonce un projet qui « réduirait considérablement la concurrence, entraînant une augmentation subséquente des prix des billets d’avion et une réduction potentielle des services aux petites communautés rurales ».

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Pour assurer à chaque passager de vivre un voyage le plus calme et le moins stressant possible, la SNCB teste sur deux lignes, jusqu’au 31 mai prochain, une voiture silencieuse, aussi appelée « zone de silence ». L’idée est d’offrir aux voyageurs des wagons où le silence, la concentration et le repos sont de mise. Dans cette voiture, il est demandé de ne pas parler à voix haute – on peut chuchoter -, ne pas téléphoner, limiter le volume de son casque ou de ses écouteurs et de mettre son téléphone en mode silencieux. Selon une enquête de la SNCB, un voyageur sur trois a déclaré avoir déjà été dérangé par le bruit d’autres voyageurs à bord du train. En ce jour de Saint-Valentin, rappelons que « bon silence vaut mieux que mauvaise dispute ».

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Plus de 5,4 millions de passagers ont transité par Heathrow en janvier, le début d’année le plus chargé depuis 2020 avec « une satisfaction globale des passagers désormais égale ou supérieure aux niveaux d’avant la pandémie ». L’aéroport a souffert au printemps dernier, puis pendant les vacances estivales, de grèves et d’une pénurie de personnel qui se sont traduites par des queues interminables, des retards, des problèmes de traitement des bagages et des annulations de vols. « En janvier, 98% des passagers ont attendu moins de 10 minutes pour passer la sécurité », fanfaronne la direction d’Heathrow. Apparemment, avec les nouvelles grèves qui s’annoncent, ces excellents temps d’attente ne devraient pas durer.

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Des contrôleurs aériens ont cessé le travail samedi sur fond de mobilisation contre la réforme des retraites, bien que leurs syndicats n’aient pas appelé à la grève. C’est à Orly que cette mobilisation surprise a provoqué le plus de perturbations. « 25 arrivées et 22 départs » d’avions ont été touchés, surtout sur des vols intérieurs ou avec des pays de la zone Schengen. « Pourquoi ne pas avoir prévenu vos clients des fortes perturbations dans le trafic aérien au départ d’Orly (…) Stockage des familles dans les avions avec des retards de 3h… Sérieusement ? » interroge un client sur Twitter. Un régulateur de vols lui a indirectement répondu : « Un samedi de départ en vacances… Nada, aucune com’, pas de service minimum mis en place, pas de demande d’abattement préalable… Incompréhensible. » Les contrôleurs aériens font partie des corps de métiers qui échappent à la réforme des retraites.

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