Auteur/autrice : Laurent Guéna

Le ministère de l’Intérieur vient en effet d’annoncer que les touristes visitant le Sahara algérien seraient dispensés de visa préalable. Celui-ci sera délivré à l’arrivée dans le pays, par exemple à l’aéroport. Cette mesure ne concerne toutefois que les seuls touristes arrivant sur le territoire dans le cadre de séjours organisés par des « agences de voyage algériennes agréées ». Un vol direct entre CDG et Djanet a été effectué le 18 décembre dernier avec 64 voyageurs français à bord, marquant la reprise de cette liaison aérienne après douze ans de suspension décidée après l’assassinat du randonneur français Hervé Gourdel en Kabylie par un groupe jihadiste.

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L’Egypte ressort comme l’une des grandes gagnantes du tourisme en 2022. Il faut dire que le pays a fait la une de l’actualité culturelle au cours des derniers mois, entre l’anniversaire des 100 ans de la découverte de la tombe de Toutânkhamon et l’ouverture repoussée du Grand Musée égyptien, situé près des pyramides de Gizeh. Le pronostic pour 2023 ? « Un carton absolu, anticipe Matthieu Mariotti, chef de produit pour Les Maisons du Voyage. L’ouverture prochaine du nouveau musée va booster l’envie des voyageurs. Et ce, d’autant plus que la couverture médiatique autour de l’événement sera importante. » L’Egypte ressuscite toujours.

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La Croatie a dit adieu à sa monnaie, la kuna, pour devenir le vingtième membre de la zone euro. Plus que l’euro, c’est l’entrée du pays dans l’espace Schengen qui devrait doper son tourisme. Dimanche, 73 postes-frontières ont été fermés et dans les aéroports, le changement se fera le 26 mars, pour des raisons techniques. Finies, donc les longues files d’attente. Si le pays a accueilli 20,7 millions de touristes en 2019, ils étaient seulement 13,8 millions en 2021. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, dès le 8 janvier, les Chinois, qui ont un faible pour Dubrovnik, vont pouvoir de nouveau envahir les ruelles de la citadelle.

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Le tourisme international est en passe d’atteindre 65% de son niveau d’avant la pandémie d’ici à la fin 2022, selon les prévisions de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). L’Europe a reçu 477 millions d’arrivées internationales entre janvier et septembre 2022 (68% du total mondial) avec 81% des niveaux prépandémiques, grâce à une forte demande intrarégionale et aux voyages en provenance des États-Unis. Le Moyen-Orient a également vu les arrivées internationales tripler (+225%) pour atteindre 77% des niveaux de 2019. L’Afrique (+166%) et les Amériques (+106%) ont également enregistré une forte croissance par rapport à 2021, atteignant respectivement 63% et 66% des niveaux de 2019. On ne nous empêchera pas de trouver cette « remontada » laborieuse.

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« Le Machu Picchu, c’était formidable mais on se souviendra plus des jours de stress qui ont suivi. Inoubliable », rigole, mi-figue mi-raisin, le Canadien Alex Lim qui faisait partie des 200 touristes évacués samedi du célèbre site inca en raison des troubles au Pérou. Le ministre du Tourisme, Luis Fernando Helguero, s’inquiète des dégâts sur l’image et la perception du pays que pourraient avoir tour-opérateurs et touristes. « Le problème n’est pas les dégâts d’une semaine, le problème est de retrouver le niveau de tourisme que nous avons eu en 2019 (4,4 millions de visiteurs contre 2 millions en 2022) et de le dépasser pour atteindre 5 millions de personnes ». Il va aussi falloir convaincre le ministère des Affaires étrangères qui exhorte les Français à ne pas se rendre au Pérou.

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Plus d’un million de visiteurs se sont rendus au Qatar pendant le Mondial-2022, qui a débuté le 20 novembre et s’est terminé dimanche, et 3,4 millions de supporteurs ont assisté aux matches dans les stades. L’agence de presse qatarie QNA a recensé 3.404.252 spectateurs, soit la troisième meilleure affluence pour une Coupe du monde de foot, derrière les Etats-Unis en 1994 (3.587.538) et le Brésil en 2014 (3.429.873). La finale a rassemblé 88.966 spectateurs, soit la capacité maximale du stade Lusail, et la rencontre pour la troisième place a réuni 44.137 supporteurs. L’Arabie saoudite voisine, l’Inde, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Mexique ont été les nations les plus représentées dans les tribunes, d’après l’instance dirigeante du foot mondial. On l’a vu hier soir : il manquait sans doute des Français pour jouer le rôle du 12e homme.

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