Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

Des recherches récentes indiquent que les turbulences en avion deviennent plus fréquentes et plus intenses. Le mois dernier, sept passagers d’un vol Lufthansa en provenance du Texas et à destination de à Francfort ont été hospitalisés pour des blessures mineures après que leur avion a rencontré de fortes turbulences alors qu’il survolait le Tennessee. Et en décembre 2022, environ une vingtaine de passagers ont été blessés sur un vol Hawaiian Airlines entre Phoenix et Honolulu. Ces augmentation et intensification des turbulences seraient la conséquence du changement climatique, en particulier des émissions élevées de dioxyde de carbone affectant les courants d’air. C’est en tout cas la conviction de Paul Williams, professeur de science atmosphérique à l’Université de Reading en Angleterre. Il a en outre indiqué que les turbulences dans un ciel dégagé, qui surviennent le plus souvent à haute altitude et en hiver, pourraient tripler d’ici la fin du siècle. Paul Williams étudie les turbulences depuis plus d’une décennie. Il ne fait quasiment que ça : c’est dire s’il connaît bien le sujet.

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Une campagne publicitaire d’Etihad Airways vantant son approche de « l’aviation durable » a été interdite par l’Advertising Standards Authority (Asa), l’autorité qui contrôle la publicité en Grande-Bretagne. L’Asa a jugé que la campagne trompait les consommateurs sur l’impact environnemental d’un vol. Etihad y a mis en avant son « approche plus forte et plus audacieuse de l’aviation durable », montrant que choisir de voler avec Etihad était vertueux pour la planète. Par ailleurs, la campagne utilisait des images comprenant des plantes, la Terre et un texte indiquant qu’Etihad était « la compagnie aérienne environnementale de l’année 2022 ». Rappelons que le mois dernier, l’Asa avait interdit une campagne de Lufthansa affirmant que ses initiatives vertes protégeaient le monde. Bref, les compagnies ne doivent plus faire de campagnes sur la campagne.

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Lufthansa augmente les frais des changements de réservation pour certains tarifs sur les liaisons européennes et certaines liaisons longue distance, en particulier vers l’Asie. Ces augmentations concernent les billets de l’ensemble des compagnies du groupe (Air Dolomiti, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings Discover, Lufthansa et Swiss) et s’appliquent aux vols en Europe ainsi qu’à ceux à destination et en provenance du Japon. Les nouvelles conditions s’appliquent aux billets émis à partir du 18 avril. A cette date, des frais de 90 euros seront facturés pour les bas tarifs sur les vols européens et 150 euros pour les vols long-courriers. A ce prix, la date de voyage pourra être modifiée, mais pas le lieu de départ, ni celui d’arrivée. On ne peut pas tout avoir.

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Un nuage de cendres provenant du volcan Chiveloutch à l’est de la péninsule russe du Kamtchatka menace le trafic aérien dans la région. L’observatoire volcanique russe Kvert a en effet émis une alerte rouge ce matin. « L’activité en cours pourrait affecter les lignes internationales et les vols à basse altitude« , a-t-il déclaré. La principale route aérienne entre les États-Unis et le Japon longe justement la péninsule russe. Actuellement, un grand nuage de cendres dérive à l’ouest du volcan et des explosions de cendres pouvant atteindre 15 kilomètres de hauteur peuvent se produire à tout moment. Les nuages de cendres volcaniques et le trafic aérien ne font pas bon ménage. On se souvient, en 2010, de l’éruption de l’Eyjafjallajökull qui avait provoqué la fermeture de l’espace aérien européen pendant six jours. 

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