
Deux passagers polonais ont demandé une indemnisation en raison d’un retard important de leur vol. Ils avaient réservé un voyage à forfait auprès d’un voyagiste, avaient pris l’avion de Ténérife à Varsovie et étaient arrivés avec plus de 22 heures de retard. La compagnie aérienne a refusé de payer, estimant que la copie des cartes d’embarquement ne constituait pas une preuve suffisante de réservation confirmée. De plus, les passagers avaient voyagé à tarif réduit, leur voyagiste bénéficiant de conditions préférentielles, ce qui, selon la compagnie, excluait tout droit à indemnisation. Le tribunal polonais a renvoyé l’affaire devant la CJUE, qui a statué que si les passagers disposent d’une carte d’embarquement et voyagent avec celle-ci, cela constitue une preuve suffisante d’une réservation confirmée. C’est ce qu’a décidé la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) à Luxembourg. Rappelons qu’en cas de retard important, les droits des passagers prévoient une indemnisation pouvant aller jusqu’à 600 euros, selon la distance.
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