
Avec plus de 35 millions de visiteurs en 2024 (+10%), la Grèce attire toujours plus de voyageurs, notamment hors saison. « C’est encourageant de voir qu’en dehors de l’été, les chiffres progressent et c’est notre objectif », souligne Olga Kefalogianni, ministre du Tourisme. Pour alléger la pression sur les destinations phares (Crète, Cyclades, Athènes…), le gouvernement mise sur une meilleure répartition des flux, avec la promotion de régions moins connues comme la Thrace, les Météores ou certaines îles ioniennes. L’offre touristique évolue aussi : investissements dans les aéroports, développement du haut de gamme, et nouvelles expériences (agrotourisme, randonnée, bien-être). L’application MyGreece sera renforcée avec des services en 31 langues et des outils d’urgence. Enfin, face aux défis climatiques et au surtourisme, des restrictions vont être mises en place, notamment sur les croisières à Santorin, qui, pour l’instant, a d’autres chats à fouetter.
LG