« Si vous êtes sincères dans votre envie d’affronter les problèmes environnementaux, les taxes ne sont pas la solution », a lancé Willie Walsh, le directeur général de Iata lors de l’assemblée générale annuelle de la Fnam La France est selon lui « schizophrène » entre ses grands acteurs de l’aviation mondiale, comme Airbus ou Safran, et sa volonté de détruire ce même secteur en alourdissant la fiscalité du transport aérien en France. Entre les hausses de redevances de navigation aérienne, le coût de la transition énergétique induit par le paquet européen « Fit for 55 » et l’augmentation de taxes, notamment la taxe de solidarité sur les billets d’avion, le surcoût sur l’année en cours est estimé à 1,2 milliard d’euros. « Comment peut-on vendre ses avions au reste du monde en disant qu’on va forcer tout le monde à utiliser le train ? », a lancé l’ancien patron de British Airways et de sa maison mère IAG. Après tout, les constructeurs automobiles, tant bien que mal, arrivent bien encore à vendre des voitures malgré les publicités assorties de ce fameux conseil « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo » ou « Au quotidien, prenez les transports en commun ». Cela dit, on n’a pas encore trouvé d’alternatives à l’avion pour se rendre en Australie.
LG