Pauvre Augustin de Romanet. Cette fois, ça sent le pâté pour le chef d’Aéroports de Paris, nommé il y a douze ans déjà. Et pourtant, si j’en crois mes bonnes informations (que j’ai, évidemment), il n’en voulait pas trop de ce poste. En tout cas, cette fois, il va falloir partir.
Faut dire que les hauts fonctionnaires, compétents ou pas, n’ont pas trop le choix. Quand une place se libère, c’est le premier sur la liste qui prend la fonction. C’est d’ailleurs comme ça que certaines institutions liées au tourisme français n’ont pas forcément eu droit à des pointures en termes de managers. C’est la vie !
Augustin de Romanet, afin d’assurer son pouvoir, avait bien fait le ménage, évinçant notamment Franck Goldnadel, lequel avait réussi non seulement à redresser l’aéroport de Roissy, mais aussi à en faire un des premiers aéroports mondiaux.
Augustin de Romanet, atteint par la limite d’âge, devait donc partir… mais il aura été « prolongé » de quelques mois, le Président Macron ayant décidé de dissoudre. Le gouvernement Barnier, nommé après deux mois de réflexion, ayant duré ce que durent les roses, c’est-à-dire l’espace d’un matin, on peut espérer que maintenant, pour peu que François Bayrou franchisse le cap de la motion de censure, un nouveau patron soit nommé chez ADP.
Du côté du ministère des Transports – dont, soyons honnêtes, le nom du ministre m’est totalement inconnu (et j’ai la flemme de vérifier) –, on cherche un remplaçant. Eh bien, les gars, pour une fois, soyez professionnels : Goldnadel, actuel patron de l’aéroport de Nice, serait non seulement idéal, mais indispensable !
Un peu d’audace, que diable… et bonne retraite pour Augustin !
OD