Il vole – au sens aérien du terme, bien sûr ! De TAT en passant par British Airways et actuellement Air Austral, Gilles Tallec, ce Breton qui aime la tempête, a toujours œuvré dans et pour le transport aérien. Avec une autre passion à découvrir…
J’aime👍
Qu’est-ce que j’aime dans la vie ? En fait, ce que j’aime profondément, c’est l’industrie dans laquelle je travaille. D’abord parce que j’aime travailler, certes, mais aussi parce que je suis passionné par ce que je fais.
J’ai atterri dans le voyage par hasard. Un copain de promo de mon école de commerce m’a dit : Mais pourquoi tu ne viendrais pas postuler dans une compagnie aérienne ? C’était chez TAT à l’époque. Et c’est ainsi que je suis entré dans l’aérien… par hasard !
J’ai eu de la chance dans ma carrière, et encore aujourd’hui, chez Air Austral, de faire des rencontres incroyables aux quatre coins du monde, de travailler avec des personnes extraordinaires, d’origines et de cultures complètement différentes.
On est dans une industrie foncièrement humaine, qui a pour objectif de rapprocher les peuples et d’aller à la rencontre de l’autre et de la beauté de notre monde. Et comme je crois profondément en l’humain, c’est certainement pour ça que j’aime cette industrie.
Pour moi, on fabrique de l’échange, de la découverte, de l’émotion. Mais j’ai aussi pas mal travaillé dans la techno, le numérique, etc. J’aime aussi la techno. Alors on peut dire : Mais c’est bizarre, il aime l’humain, il aime la techno !
Opposer l’humain et la technologie, c’est vraiment nier que l’une a été façonnée par l’autre. La techno a été inventée pour répondre aux besoins humains : communiquer, se déplacer, se soigner. Pour moi, tout ça, c’est positif.
Et même si certains font des prophéties apocalyptiques sur le développement de l’intelligence artificielle, moi, je reste foncièrement optimiste. J’aime la techno au service de l’humanité. »
Je n’aime pas👎
« Je n’aime pas le goût d’inachevé. Je n’aime pas l’à-peu-près. J’ai beaucoup de mal avec l’injustice en général.
Surtout quand elle touche les autres. J’ai tendance à l’accepter pour moi, mais pas pour les autres. Je n’aime pas le manque de modestie.
Je n’aime pas trop les problèmes parce que je préfère les solutions. C’est comme ça que je vis au quotidien. Alors, je n’aime pas cuisiner, mais j’adore manger.
Je suis breton. Je suis presque né sur la mer. Quand les voiles claquent et que l’on ne sait plus si l’on avance ou si l’on recule, je n’aime pas ça. Je crois que c’est parce que dans la vie, je n’aime pas la monotonie, surtout dans le travail. »
OD