Record battu pour ce nouveau congrès Selectour, qui a débuté ce matin à Doha. Son président, Laurent Abitbol, jubile : « 637 participants, plus de 300 licences… » En guise d’ouverture, il prononce un discours qui n’en est pas un, mais qui est un dialogue savamment orchestré avec l’éternel M. Loyal de la manifestation : l’excellent François-Xavier Izenic. Comment se porte le réseau ? « Tout va très bien et vous allez gagner beaucoup d’argent », annonce d’emblée Laurent Abitbol. Car, même « s’il est important de s’amuser aussi, le seul véritable objectif du réseau est gagner de l’argent. Et pour cela nous travaillons dur. De plus, grâce au GIR Asha (Selectour et Havas, ndlr), nous disposons d’une force de frappe conséquente. » Quant à NDC et Air France, Laurent Abitbol reste plus modéré, reconnaissant toutefois qu’Air France coopère totalement avec le réseau : « La surcharge a été reportée une nouvelle fois par Air France. C’est bien » Il lancera tout de même un petit tacle en reconnaissant être « un anti NDC primaire et détester que l’on change les choses qui fonctionnent très bien ». Henri Hourcade, DG adjoint chez Air France, esquisse un fin sourire ! Quand on lui demande s’il est sensible aux critiques, Laurent Abitbol est clair : « Les critiques professionnelles, non. En revanche, des critiques personnelles… un peu. » Aux commentaires émis lors du dernier congrès Tourcom par Richard Vainopoulos, son président, sur le montant (jugé trop faible) des versements des commissions Selectour aux adhérents, il répond : « Je ne connais quasiment pas Vainopoulos. Et je ne suis pas là pour dire des méchancetés ! » Par ailleurs, il admet que connaître beaucoup de monde dans le milieu politique, ça peut aider : « Si je dois rencontrer Jean-Luc Mélenchon, je le ferai ». Puis il conclut : « Nous sommes ici pour gagner de l’argent, toujours un peu plus. Et nous allons le faire ! » Comme il l’annonce à chaque congrès.
OD