A Edimbourg, comme à Prague (voir BTN d’hier), d’anciens sans-abris se reconvertissent en guide pour dévoiler la ville écossaise sous un nouvel angle. Chaque visite, destinée aux locaux et aux touristes, est unique. Celle de Sonny Murray, l’un des 18 guides embauchés par l’association Invisible Cities, est axée sur le crime. Elle raconte l’histoire de Deacon Brodie, qui a vécu à Edimbourg au XVIIIe siècle. Le jour, il était un membre respectable de la société mais la nuit, un dangereux criminel. Ces visites, selon l’association, donnent ainsi la possibilité « d’aller au-delà de la carte postale ». A Edimbourg, « on peut parler du château, de Victoria Street, de Harry Potter et de toutes les choses qui rendent la ville magique, mais on peut aussi aborder des sujets réels ». Les visites d’Invisible Cities existent dans plusieurs villes du Royaume-Uni, parmi lesquelles Manchester, Liverpool, Cardiff. Une idée pour le successeur d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris ?
LG