Grâce à cet excellent média qu’est BTN, nous avons appris que « le tourisme s’invitait à la Conférence sur le climat, Cop numéro 29, tenue la semaine dernière à Bakou ». Déjà, organiser une réunion pareille en Azerbaïdjan, pays particulièrement soucieux du respect des droits humains, producteur sans crainte d’énergie fossile, il fallait le faire. Mais les voix des Cop diverses et variées sont impénétrables, d’autant que – si vous voulez mon avis (et si vous ne voulez pas c’est pareil) -, ces Cop ne sont qu’une vaste fumisterie. Pour le tourisme, je cite : « C’est la première fois qu’une réunion des ministres du Tourisme du monde entier se tient pendant cette manifestation. L’occasion de lancer la déclaration de Bakou, un appel à l’action pour explorer l’inclusion des contributions des administrations nationales du tourisme, le cas échéant, à l’élaboration et à la réalisation de la prochaine série de contributions déterminées au niveau national (CDN) à l’Accord de Paris et pour renforcer l’intégration de l’action climatique dans les politiques touristiques. » Paroles, paroles… Apparemment, de ce côté-là, il ne s’est pas passé grande chose. Une fois de plus, ces réunions ne causent quasiment que de gros sous et, une fois de plus encore, personne n’est content ! Pas grave, on verra ça l’année prochaine, à la Cop 30 au Brésil, pays grand protecteur de forêts. Je retiens quand même la mauvaise humeur de la représentante de l’Inde, très irritée que les pays « riches » ne donnent pas suffisamment de sous aux pays « pauvres ». Apparemment, l’Inde a assez d’argent pour se payer l’arme nucléaire, mais pas assez pour faire de l’écologie !
OD